Ciné-Zoom

Distributeur :  Paramount Pictures France

Musique originale de Alexandre Desplat

Avec aussi pour la VF la voix de Nolwenn Leroy... 

Avec pour la VO les voix de : Hugh Jackman, Chris Pine, Hugh Jackman, Isla Fisher,  Alec Baldwin, Jude Law, Dakota Goyo, Khamani Griffin, Dominique Grund…


L'histoire : "Les Cinq Légendes" raconte l’aventure fantastique d’un groupe de héros, tous doués de pouvoirs extraordinaires.

Lorsque Pitch, un esprit maléfique, décide de régner sur le monde, ces 5 légendes vont devoir, pour la première fois, unir leurs forces pour protéger les espoirs, les rêves et l’imagination de tous les enfants.

Notre avis : Un conte magique et féérique pour les fêtes de fin d'année. Les 4 légendes qui se perpétuent à travers les décennies pour la joie de nos chérubins : le Père Noël, le Marchand de sable, le Lapin de Pâques et la petite souris, auxquels se rajoute Mister Frost, que nous ne connaissons pas bien, et pour cause, il a besoin de reconnaissance et il va devoir s'allier à nos quatre personnages pour lutter contre un malfaisant qui voudrait chasser de l'esprit des enfants, ces belles traditions. Les graphismes du dessins sont très beaux, avec de beaux décors et des scènes qui nous font écarquiller les yeux, à nous aussi adultes. Une belle histoire à ne pas manquer ! La 3 D ajoute du charme à tout ce spectacle enchanteur. Gérard Chargé - 3 Zooms - 

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec Gaspard Ulliel et Nolwenn Leroy à Paris. 

Gaspard Ulliel « C’est la première fois que je fais du doublage : c’est ludique, magique et féérique. Je pense que d’avoir travaillé avec Scorsese pour la pub de "Chanel" a eu un impact auprès des américains, pour me choisir pour ce doublage : mais pas seulement.  Il y a avec ma voix, une ressemblance, par rapport à la voix en Vo de l’acteur américain. J’ai fait un test, c’est presque similaire. La voix de Nolwenn également. Les américains ne voulaient pas que je change ma voix, il y a juste eu un léger travail d’adaptation, car la musique des voix est différente dans les langues : l’américain est plus tonique. J’ai travaillé en premier le visuel et le regard, ainsi que les mimiques et les mouvements du corps, puis j’ai écouté la voix originale en second et j’ai respecté ce qui avait été fait en Vo. Faire un tel film, c’est plein de contraintes, mais il faut retrouver une certaine liberté dans la contrainte. On a travaillé sur des images en noir et blanc, on m’avait raconté l’histoire et on fonctionnait bobine par bobine. On a enregistré en parallèle avec les autres comédiens, mais par contre, j’avais tout le temps la voix du Père Noël, et des fois, j’avais celle de Nolwenn et parfois non, pour donner la réplique, mais on n’enregistrait pas ensemble. »

« Pour en venir aux légendes dont parle le film, j’ai cru longtemps au Père Noël. C’est le parfum de mon oncle qui m’a mis la puce à l’oreille ? C’était lui, chaque année qui revêtait son costume. La légende que je ne connaissais pas, c’était celle de Frost et ce qui m’a intéressé chez lui, c’est sa quête personnelle identitaire (il ne sait pas qui il est), et il va essayer de se découvrir lui-même. Il y a un message universel dans ce film, sur la quête d’identité, lié aux adultes, ainsi que le rapport aux autres. Quand j’étais enfant, j’avais plein de rêves, où je volais et ce sont les séries de cauchemars dont je me souviens le plus. J’y voyais un mélange de loup et d’homme qui arrivait dans le long couloir qui arrivait à ma chambre et je bondissais, quand il arrivait à ma chambre, et j’allais sauter dans le lit de mes parents. Une fois, j’ai cassé deux dents à l’un d’entre eux, tellement je m’y étais réfugié fortement. »

« Je prépare pour bientôt, un rôle pour Bertrand Bonello où je jouerais Yves St Laurent, qui s’intitulera « St Laurent », encore un air de parfum ! »

 

Nolwenn Leroy « J’ai fait un essai avant d’être prise pour ce film, car les américains avaient pensé à moi... Je crois en un Père Noël rockn’roll, comme celui du film. J’ai trouvé cet univers fascinant, et il y avait longtemps que j’avais envie de faire cela, car je trouve que les voix utilisées dans les films des studios Dreamworks s’inscrivent dans la vraie vie. J’aime les contes et les légendes, la magie et la féérie, on garde cela qu’en ont est artiste : le monde des enfants rejoint celui des artistes. De plus, ce film, c’est plus que de l’action : c’est un film sur ce à quoi on croit.

J’ai aussi toujours aimé me faire peur : quand j’étais enfant, c’était avec « Alice aux pays des merveilles », où l’on joue avec les rêves et les peurs. L’enfant a besoin de ça et on les sous estime trop. Et les parents sont les gardiens des rêves des enfants. Toutes les croyances se forgent dans toutes les cultures. »

Propos recueillis par Gérard Chargé.

 

 

 

Photos : Philippe Durand