Ciné-Zoom

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DOG POUND

( 20 Votes )


DOG POUND

Zoom Américain

Sortie : le 23 Juin 2010

VU - 3 Zooms

Film américain
Réalisé
par Kim Chapiron
Avec Adam Butcher…
Drame - Thriller – 1h32 -

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview Vidéo avec notre partenaire CineAlliance, de Kim Chapiron aux 14èmes Rencontres du Cinéma de Gérardmer 2010.

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pod pound

 

14èmes RENCONTRES DU CINEMA DE GERARDMER 2010

Titre original : Dog pound

Distributeur : Mars Distribution

Musique originale de ?

pod poundAvec aussi : Shane Kippel, Mateo Morales, Lawrence Bayne, Alexander Conti, Tim Turnell, Dewshane Williams, Greg Butcher, Jason Daley, Shawn Doucette, William Christopher Ellis, Jason Foote, Trent McMullen, Bryan Murphy, Robbie O'Neill, Slim Twig...

L'histoire : Un jeune de 16 ans, trafic de stupéfiants.pod pound
Un adolescent de 15 ans, vol de voiture avec violence.
Un jeune de 17 ans, agression sur un officier de probation.
Une même sentence : la prison pour délinquants juvéniles d'Enola Vale.
Arrivés au centre de détention, ils devront choisir leur camp, victime ou bourreau...

pod pound
Notre avis : Un film dur sur les prisons juvéniles, qui nous permet de comprendre le malaise des délinquants commençant si jeunes à connaître l'univers carcéral. Le film, est un ressenti, qui met mal à l'aise, car c'est l'engrenage qui commence pour une future vie d'adultes qui sera tourné vers la délinquance, car toutes les conditions sont réunies pour plonger et replonger dans un état causé par diverses vies pénibles auxquelles les jeunes ont du faire face. Les mettre ensemble, n'est surement pas la solution, car ils ne sont pas nés délinquants, mais dès ces premiers emprisonnements, des délinquants aggravés sont fabriqués.  Ce n'est pas ce que l'on pourrait appeler l'école de la deuxième chance. Un film qui interpelle, remarquablement fait par le réalisateur de "Sheitan" qui aborde ici un nouveau genre pour lui, avec une parfaite maîtrise et un grand souci de réalisme. Gérard Chargé - 3 Zooms -

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec Kim Chapiron aux 14èmes Rencontres du Cinéma de Gérardmer 2010.

Kim Chapiron "C'est une photographie du milieu carcéral juvénile aux Etats-Unis et d'ici 5 ans, c'est ce qui se prépare avec les nouveaux centres, qui sont annoncés. Il faut savoir, que les américains sont fiers de leur univers carcéral, j'ai donc eu facilement les autorisations pour 2 séjours de 6 mois, afin de préparer le film, en parlant avec les détenus. On a parlé avec les détenus, des rapports avec les gardiens, s'il y avait des émeutes et des problèmes entre eux."

"Les 2/3 des acteurs du film sortaient de prison. D'autre étaient incarcérés pendant le tournage et beaucoup y sont retournés depuis. J'avais l'impression d'être dans un trip, eux ils étaient dans leur quotidien. Je ne voulais pas rentrer dans leur vie intime. Je voulais faire ressentir, ce que j'avais ressenti dans les prisons pour ados : j'avais fait des projos de "Sheitan", mon film précédent, dans les prisons. J'ai retranscrit des choses que j'ai vécu avec eux. Ce sont des petits et on ne les laisse pas s'en sortir, rien n'est fait pour qu'ils s'en sortent. C'est quand même encore des enfants, j'ai voulu comprendre ce qui les a amené-là. J'ai aussi parlé avec beaucoup de gardiens : 90 % des gardiens en réalité sont alcooliques, je ne voulais pas montrer cela. Et j'ai vu des gardiens très humains. Pour le film, je me suis inspiré de plusieurs centres de détention. J'ai vu aussi que fabriquer des maisons pour mineurs est un sacré marché, on achète de la peur. Ca arrange tout le monde de maintenir cela. Je joue donc avec les codes du genre, pour toucher les spectateurs, c'est plus facile pour dire les choses, car le thème des prisons juvéniles n'est jamais abordé au cinéma. Je pars du principe que faire un film sur ce sujet, sert à faire parler de ce sujet, souvent traité du côté de la peur. Après avoir rencontré ces petits, j'ai essayé d'humaniser ces"bêtes noires", que l'on diabolise. Quand on fait un sujet comme cela, on choisi son camp et après on en parle  et on voit ce qui peut être fait. J'ai vécu avec eux pas mal de mois, je suis dans leur camp. A leur âge, je rêvais, j'aimais plein de choses et je pense que cette génération pense à s'en sortir coûte que coûte, en faisant de l'argent, elle ne rêve plus. Est-ce la bonne idée de les regrouper si nombreux ? On n'a l'impression qu'ils n'ont pas de seconde chance. Je n'ai pas rencontré d'espoir. J'ai aussi visité des réserves indiennes, c'est terrible. On les paie 80 dollars par mois, on ne leur donne aucune chance de s'en sortir."

Propos recueillis par Gérard Chargé.

 

Photos : Stéphane Humbert à Gérardmer (CineAlliance) partenaire de Ciné Zooms.
Rencontre Vidéo : avec notre partenaire CineAlliance.

 

 

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