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LA VIE D'UNE AUTRE

( 16 Votes )

LA VIE D'UNE AUTREZoom Français

Sortie : le 15 Février 2012

VU - 3 Zooms

Film français
Ecrit et réalisé par
Sylvie Testud, d'après le roman de Frédérique Deghelt
Avec Juliette Binoche…
Comédie romantique – 1h37 -
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec Sylvie Testud au Cézanne à Aix en Provence.

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LA VIE D'UNE AUTRETitre original : La vie d'une autre

Distributeur : ARP Sélection


Musique originale de André Dziezuk
 
 
 
 
Avec aussi : Mathieu Kassovitz, Aure Atika, Danièle Lebrun, Vernon Dobtcheff, Yvi Dachary-Le Béon, François Berléand, Marie-Christine Adam, Massimo Brancatelli, Claude Breda, Dean Constantin Gaigani, Nilton Martins, Jean-Michel Nepper, Eric Prat, Marina Tomé, Astrid Whettnall…
 


L'histoire : Une femme de 40 ans, se réveille en pensant qu’elle en a 30. LA VIE D'UNE AUTRE

Elle a oublié 10 ans de sa vie.

Elle se réveille au début d’une histoire d’amour qui en fait se termine.

Elle se réveille et elle a quatre jours pour reconquérir l’homme de sa vie.


LA VIE D'UNE AUTRENotre avis : Un film qui secoue : il faut se réveiller avant qu'il ne soit trop tard. Le temps passe si vite, qu'on se laisse happer par sa vie et l'on oublie ce que l'on était. Cette histoire remarquablement écrite rappelle cela et nous met en garde contre le train train du quotidien qui nous fait passer à côté de nos rêves et de nos envies premières. Des personnages qui nous touchent, ils sont forts et attachants. Le couple Binoche/Kassovitz fonctionne parfaitement. Un film sur l'usure du temps et sur le renouveau de l'amour. Un scénario subtile, magnifiquement interprété, avec un brin de fantaisie et d'émotion mélangées. Gérard Chargé- 3 Zooms -

 Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec Sylvie Testud au Cézanne à Aix en Provence.
 
"J'ai adoré le livre : recommencer sa vie, c'était une belle idée et comment se poser des questions sur comment on était avant, c'est ce qui m'a mu. En écrivant le scénario, le visage de Juliette Binoche s'est imposé et je me suis rendu compte que j'écrivais pour elle. Je ne pouvais donc pas donner le film à quelqu'un d'autre, cela c'est imposé pour que je le réalise moi-même. Ca m'a fait peur, une fois qu'elle m'a dit oui. Je suis quelqu'un qui vit au jour le jour et j'étais dedans en permanence. Dans le livre, cette femme retrouve sa vie par l'écrit, ce n'était pas très cinématographique, elle était une victime et elle remettait sa vie en question. Souvent on est responsable de ses actes, elle devait être l'artisan de sa perte. Dans la vie, on rit et on dit : qui rira bien, rira le dernier. Tchékov a écrit : "A vivre, on perd". C'est un paradoxe, on ne peut pas maîtriser et l'on ne peut pas vivre seul. Quant on s'arrête, on se dit qu'on s'est trompé : on devrait commencer par la fin. La vie, ça finit et ça arrête de faire rire. Je ris de chose qui me font peur. Le personnage de Mathieu, est là pour sortir quelqu'un de son trouble, il est attentif aux réactions de sa femme."
 
"La prise de pouvoir de la raison par rapport à l'émotion l'emporte le plus souvent. Il ne faut pas séparer les raisons du reste, c'est dommageable. On devient sec, méthodiste en réussissant son parcours professionnel, mais sa vie d'homme ou de femme, on l'oublie. Cela me terrorise, qu'un jour et je fait tout pour ça, pour pas qu'un jour mes enfants me disent Madame... Avec ce film, je ne donne pas de solutions, on s'est mis dans une situation de pression forte dans nos vie aujourd'hui, et on se lâche pour son travail, sur ce que l'on est. Comme c'est mon premier film comme réalisatrice, et que l'on écrit son scénario, on fait le montage du film, il faut simplement bien s'entourer pour la technique. Je voulais donner le meilleur de moi-même. J'étais partout, même au montage et à la musique, il le fallait puisque j'avais écrit cela. Le film me ressemble, mais je ne sais plus, si c'est exactement le scénario. Le manque de liberté du personnage, me correspond, pour qu'elle fasse sa vie véritablement. Je suis bourrée de paradoxes, le film l'est aussi. Marie est étrangère à elle-même, elle ne se reconnait plus. Les gens lui renvoient une image négative d'elle-même. Sortir de soi, pour voir ce que l'on fait tous les jours, c'est un peu ça le film... je vais écrire mon 5ème roman et faire le film de Murat, puis celui de Diane Kuris, voilà comment on se fait enfermer dans une vie, c'est ça mon film.Et maintenant, ce sont les acteurs qui font de moi une réalisatrice..."
 
Photos  et propos recueillis par Gérard Chargé.
 

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