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TU SERAS MON FILS

( 13 Votes )

TU SERAS MON FILSZoom Français

Sortie : le 24 Août 2011

VU - 4 Zooms

Film français
Réalisé
par Gilles Legrand
Avec Niels Arestrup…
Drame – 1h42

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec le réalisateur Gilles Legrand et les comédiens Patrick Chesnay et Nicolas Bridet au cinéma Le Prado à Marseille.

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TU SERAS MON FILSTitre original : Tu seras mon fils

Distributeur :  Universal Pictures International France

Musique originale de Armand Amar

 

TU SERAS MON FILSSite officiel : NC

Avec aussi : Lorànt Deutsch, Patrick Chesnais, Anne Marivin, Nicolas Bridet, Valérie Mairesse, Xavier Robic, Shirley Bousquet, Urbain Cancelier, Nicolas Marié, Jean-Marc Roulot, Hélène de Saint-Père…
 
 


TU SERAS MON FILSL'histoire : On ne choisit ni ses parents, ni ses enfants !

Un propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint Emilion a un fils, qui travaille avec lui sur le domaine familial. Mais vigneron exigeant et passionné, il ne supporte pas l’idée que son fils puisse un jour lui succéder. Il rêve d’un fils plus talentueux, plus charismatique, plus conforme à ses fantasmes de père ! L’arrivée du fils de son régisseur va bouleverser la vie de la propriété. Il tombe en fascination devant ce fils idéal. Commence alors une partie d’échec qui se jouera à quatre : deux pères, deux fils, sous le regard impuissant des femmes qui les entourent. Et au moins l’un d’entre eux n’a plus rien à perdre …
 
TU SERAS MON FILS
Notre avis : Un film fort et intense, qui peut tous nous toucher, sur les rapports père/fils. Une très belle étude de personnages sur la filiation et la transmission, et sur ce qui construit un homme ou le détruit, face aux humiliations quotidiennes de parents trop ambitieux pour vous. Heureusement, que les femmes sont là, pour insuffler leurs forces de caractère, dont un homme a parfois besoin, pour prendre conscience de certaines choses. L'histoire est prenante, c'est un peu un thriller familial en quelque sorte. L'interprétation de Neils Arestrup est griandose et tous ceux qui lui donnent la réplique, sont à la hauteur de nos plus grands acteurs. Surtout, ne pas dévoiler la fin aux futurs spectateurs. ne manquez pas ce film qui résonne en nous tous ! Gérard Chargé - 4 Zooms -
Gilles Legrand, Patrick Chesnay, Nicolas Bridet
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec le réalisateur Gilles Legrand et les comédiens Patrick Chesnay et Nicolas Bridet au cinéma Le Prado à Marseille.
 
Gilles Legrand, après "Malabar Princesse" et "La jeune fille et les loups", vous restez dans la terre finalement ? "Oui, car je ne suis pas un cinéaste très urbain. les lieux où je tourne doivent être des acteurs du film."
 
 
Gilles Legrand Gilles Legrand "La plus belle transformation d'un produit naturel, c'est le vin. J'ai fait ce film, parce que le travail de la vigne me fascine. La transmission est quelque chose de très prégnant dans les domaines viticoles, c'est un film sur l'envie de transmission, que ce soit du foncier ou du savoir.  C'est l'histoire d'un père, dont le fils, n'est pas à la hauteur de ses ambitions. je crois que cela arrive souvent dans les familles. On espère le meilleur pour nos enfants et on s'y prend mal souvent, c'est ce qui se passe dans mon film... On a besoin que nos parents nous aiment et pas le contraire. C'est un film acide et cruel ! J'aime bien travailler dans un univers qui a une fonction dans les films. Une journaliste spécialisée en oenologie m'a ouvert les portes de ce milieu, pour que je puisse faire le film et mener mes investigations. Le clos Fourtet, à St Emilion, dans le bordelais, là où nous avons tourné : c'est encore une famille qui gère le domaine, et c'est le fils qui prend la suite. C'est une exploitation encore à l'échelle humaine, à St Emilion, il y a de nombreux crus qui sont exploités de cette façon. Je me suis donc immergé dans l'univers viticole. Pour faire du mauvais vin aujourd'hui, il faut être une buse. ce sont les régisseurs et les Maîtres de chais qui gèrent les domaines. Pour le film, j'ai fréquenté les grands domaines, parce qu'ils sont plus beaux et plus intéressants, mais il faut savoir que les plus petits viticulteurs souffrent beaucoup."
 
Patrick ChesnaisPatrick Chesnay "Au départ, je ne voulais pas jouer ce personnage, j'appréhende ce genre de rôle, surtout que mon père est mort de la même chose.  C'est le genre de personnage qui me fait peur. J'ai hésité, car beaucoup de gens qui nous sont chers dans cette profession, se sont éteints de longues maladies ces derniers temps. Jouer quelqu'un de condamné par la maladie et qui aime ses enfants, sa femme, la vie et son travail qui est sa passion, c'est une expérience étrange, que je n'ai jamais connue. Je me suis fait à l'idée finalement et j'ai trouvé cela assez intéressant, de vivre quelqu'un qui va mourir. J'essaie d'être dans une certaine vérité et dans un réalisme, ça m'a été parfois assez désagréable et en même temps, ça m'a ouvert, vers les sensations que l'on a de la vie et qui renforcent. Ce film parle aussi du glissement subtil du fils de maître de chais (mon fils), vers mon meilleur ami, c'est fort, intéressant et dérangeant : c'est comme si ma femme me trompait avec mon meilleur ami. Le glissement de mon fils vers mon patron qui est aussi mon ami. Une association père fils qui n'est pas la bonne, va être recréée par mon fils et ce patron. Tout cela va déclencher une espèce de tragédie. Ce qui est très fort, c'est qu'il y a une vraie amitié entre mon personnage et son patron. Les personnages sont généreux et chacun a sa vérité. même le personnage de Neils, c'est un homme d'affaires et il faut qu'il emporte les choses. La vie est âpre et la vie est une tragédie, mais c'est aussi une comédie : là c'est un peu plus une tragédie !"

Nicolas BridetNicolas Bridet "C'était un film très bien écrit. C'est l'ensemble de l'histoire qui m'a plu : j'ai ri et pleuré à la lecture, c'est rare en lisant un scénario. je ne me suis pas posé trop de question, sur ce personnage de fils de substitution que j'interprète, sa psychologie était écrite et précise. En matière de bons vins, j'étais déjà initié avant de faire ce film, par mon père, dans le bordelais, il y possède une cave. Et je suis allé avec un cousin dans ses vignes."
 

Propos recueillis et photos : Gérard Chargé.
 

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