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SANS LAISSER DE TRACES

SANS LAISSER DE TRACES - Nos interviews et photos

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SANS LAISSER DE TRACES
Nos interviews et photos
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Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec le réalisateur et les comédiens Benoît Magimel et François-Xavier Demaison au Cézanne à Aix en Provence.

Grégoire Vigneron "Avec Laurent Tirard, mon co-scénariste, on a toujours traité un couple d'homme qui se confrontent. dans les comédies que l'on a écrites ensemble. Dans ce thriller psychologique (car c'est plus dans la chair et l'humanité), il y a aussi deux types d'hommes. Le personnage de Benoît, se contrôle au maximum et souffre de cette situation., Le personnage de François-Xavier lui, est imprévisible et éruptif."

"C'est un film sur l'imposture, la confiance en soi et sur le mérite. L'argent et son utilisation, c'est le fond de cette histoire. Je ne voulais pas dénoncer le luxe, le pouvoir, ni l'ascension, mais montrer l'amour, l'amitié, la confiance et la chance : tout cela est souterrain. Je voulais pointer nos contradictions, nous sommes des chantiers ouverts. Je jubile à traiter la morale. En filigrane, il y a la notion de destiné. C'est un film de crise et je voulais faire un film sombre et lumineux à la fois. C'est le vertige de l'ascension et de la chute."

 

 

 

François-Xavier Demaison "Mon personnage est un homme vivant, un instinctif, qui prend la vie comme elle vient. Il est irrationnel, complexe et attachant aussi.La frontière de ce film est floue : qui est gentil ? Qui est méchant ? On joue avec ça. C'est l'humain et les personnages qui font avancer l'histoire, qui est très bien construite. On est loin des clichés.

 

 

 

 

Benoît Magimel "Ce polar traite de l'apparence, de l'imposture. Mon personnage a eu l'envie très tôt de changer de condition sociale, par son travail. Il a beaucoup travaillé, mais il a transgressé les règles en s'appropriant un brevet qui n'était pas de lui et il arrive à un problème de conscience, rien ne va plus pour lui. C'est un homme bourré de contradictions, mais il est attachant. Je pense qu'au début, on est déraciné lorsque l'on change de milieu social, surtout en arrivant aussi haut. Il en prend conscience, ses contradictions sont intéressantes, il a de la culpabilité. En comparant cela à mon métier, cela m'est arrivé lorsque je suis devenu comédien."

 

Propos recueillis par Gérard Chargé.

 

 

 

PROCHAINEMENT  : Notre rencontre Vidéo.  

 

 

 

 

 

Photos : Gérard Chargé (ACR)

 



 

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