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UN HOMME QUI CRIE

( 15 Votes )

Prix du juryUn homme qui crieZoom Coup de pouce

Sortie : le 29 Septembre 2010

VU - 3 Zooms

Film tchadien, français, belge
Réalisé
par Mahamat-Saleh Haroun
Avec Youssouf Djaoro…
Drame – 1h31 -

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec l'équipe au Festival de Cannes 2010.

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PRIX DU JURY
63ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE CANNES 2010
 
 Mahamat-Saleh Haroun

Titre original : Un homme qui crie

Distributeur : Pyramide

 

Musique originale de Wasis Diop. Chansons originales de Djénéba Koné

 Youssouf Djaoro

Avec aussi : Diouc Koma, Emile Abossolo M'Bo, Heling Li…

 

 

 

Site officiel : http://www.pyramidefilms.com



UN HOMME QUI CRIE

L'histoire : Le Tchad de nos jours. Un homme, la soixantaine, ancien champion de natation est maitre nageur de la piscine d'un hôtel de luxe à N'Djamena. Lors du rachat de l'hôtel par des repreneurs chinois, il doit laisser la place à son fils. Il vit très mal cette situation qu'il considère comme une déchéance sociale.

Le pays est en proie à la guerre civile et les rebelles armés menacent le pouvoir. Le gouvernement, en réaction, fait appel à la population pour un "effort de guerre" exigeant d'eux argent ou enfant en âge de combattre les assaillants. Le père  est ainsi harcelé par son Chef de Quartier pour sa contribution. Mais il n'a pas d'argent, il n'a que son fils... 

 

Diouc Koma

 

Notre avis : Une histoire touchante où, on ressent l'impuissance des populations à agir soit contre les rebelles, soit contre le gouvernement. Comment choisir son camp, quand on est simplement humain ? Subir et agir au jour le jour, telles sont les préoccupations de la population locale. Une situation douloureuse à vivre pour les familles, face à ce qu'on leur demande. L'interprétation est remarquable, surtout celle de Youssouf Djaoro. Gérard Chargé - 3 Zooms - 

Diouc Koma, Mahamat-Saleh Haroun , Youssouf Djaoro

 

 

 

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec l'équipe au Festival de Cannes 2010.

 

 

 Mahamat-Saleh HarounMahamat-Saleh Haroun " Le titre est tiré de quatre vers d'Aimé Césère, qui commence par "un homme qui crie". La vie n'est pas un spectacle : comment être acteur, pour modifier le court de l'Histoire ? C'est une question que je me pose et c'est ce que j'ai voulu faire... Il suffit de tirer la chaise pour que le spectateur tombe et réagisse.  La semaine dernière, il y avait encore des affrontements au Tchad. Cette situation de violence est lattente en permanence. Il faut s'inclure dans cela lorsque l'on tourne un film là-bas et raconter ces histoires dans l'urgence. Pendant le tournage de "Daratt", les rebelles sont entrés en ville et il y a eu la guerre. C'est une situation essentiel, qui ne peut pas amener à faire des films de divertissements. Le rire des africains est un rire pour se donner du courage. Avec mes films, on ramène l'Afrique dans l'humanité et cela ne devrait étonner personne, que je fasse un film universel. Tous mes films sont dramatiques, car c'est mon pays et il est à chaque fois question des rapports père/fils, car la réalité de cette guerre fait que celle-ci est perpétrée par les hommes, c'est Mahamat-Saleh Haroun, Youssouf Djaorotransmis de père en fils et c'est de là que viennent les choses. Les femmes, sont la conscience de la vie. Ce film est un cri contre le silence de Dieu. La révolte est difficile, car il faut choisir d'aller contre les rebelles ou contre le gouvernement et cela n'arrête pas la violence. Certains prennent partie pour les rebelles et d'autres aides les forces gouvernementales. On ne sait pas quelle sera l'issue. Il faut savoir aussi, que les armes ne sont pas manufacturées en Afrique. J'ai été blessé physiquement et j'essaie de parler de la douleur que cette guerre engendre. On fait des films pour que quelques personnes puissent se poser des questions et non pour changer les choses, sinon, je le ferais..."

 

Youssouf Djaoro

 

Youssouf Djaoro "Je me suis inspiré de personnes que je connais ou que je rencontre au quotidien pour faire ce personnage. J'ai aussi, comme Mahamat-Saleh, vécu ces violences et je rencontres des gens qui ont souffert et qui souffre encore. J'ai rencontré aussi un nageur et un maître nageur pour ce rôle. Pour moi, le cinéma, c'est dans la rue et c'est notre force."

 

 

 

 Emil Abossolo M'Bo

Emile Abossolo M'Bo "Le cri contre le silence de Dieu, car Dieu est l'entité suprême en Afrique. C'est une situation que l'on retrouve dans toute l'Afrique. Au Cameroun, au Congo, au Mali, le problème est le même qu'au Tchad : c'est difficile à affronter et à solutionner. Ici, dans ce film, c'est un homme seul, un père, qui se retrouve face à son propre questionnement."

 

Propos recueillis par Gérard Chargé.

 

 

 Heling Li

 

 

 L'équipe à Cannes

 

 

 

 

 

Mahamat-Saleh Haroun , Youssouf Djaoro

 

 Marius Yelolo

 

 

 

 Photos : Thierry Vaslot (A.C.R.)

 

 

 

 UN HOMME QUI CRIE

 UN HOMME QUI CRIE

 

 

 

 

 

 Mahamat-Saleh HarounDiouc Koma, Youssouf Djaoro

 

 

 

 

 

 

 

 

 L'équipe à CannesUN HOMME QUI CRIE

 

 

 

 

 

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