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ANA ARABIA

( 9 Votes )

ANA ARABIASortie : le 6 Août 2014

VU - 2 Zooms

Film français, israélien 
Réalisé
par Amos Gitaï
Avec Yuval Scharf…
Drame – 1h21 -

UN FILM POUR LA PAIX  ! : qui parle de la vie entre juifs et arabes !

Pas de rencontre pour ce film, cela aurait été idéal ! Mais le point de vue du réalisateur sur le conflit israélo-palestinien... dans notre page.

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PRIX ROBERT BRESSON A LA
70ème MOSTRA DE VENISE 2013

ANA ARABIA
 
Titre original : Ana Arabia

Distributeur :  Océan Films

 
Musique originale de ?

ANA ARABIA
 
Site officiel : http://www.ocean-film.com
 
Avec aussi : Sarah Adler, Yussuf Abu-Warda, Assi Levy, Uri Gavriel, Norman Issa, Shady Srur…


ANA ARABIA
 
 
 
L'histoire : Filmé en un seul plan-séquence en mouvement, le film capte un moment de la vie d'une petite communauté de réprouvés juifs et arabes, qui cohabitent dans une enclave oubliée à la frontière entre Jaffa et Bat Yam, en Israël. Un jour, Yaël, une jeune journaliste, leur rend visite...
 
 
 
ANA ARABIA
Notre avis : Un film qui fait plus office de docu-reportage, car apparemment les personnes qui habitent là : juifs et musulmans, sont dans leurs propres rôles. Le plan séquence de 81 minutes fait ressortir cette authenticité de vivre et de parler. Il faut signaler quand même que depuis 50 ans ans qu'ils cohabitent ici, on va les expulser et les séparer de fait. le film montre les réflexions de ces personnes, qui ne font aucunes distinctions entre eux. Cela dérange certains et la démarche du réalisateur est remarquable pour garder les liens entre deux peuples (il l'explique plus bas). Le propos est intéressant, mais le film en lui-même n'attirera pas tout les publics. A voir comme un document surtout en ces temps de confits ! Gérard Chargé - 2 Zooms -

Le point de vue du réalisateur israélien de ANA ARABIA, sur le conflit israélo-palestinien. Et le contexte de son film.

« Avec Ana Arabia nous voulions relever le défi de créer un plan-séquence de 81 minutes. Ça signifie qu’il n’y a pas de coupes parce que je ne veux pas qu’il y ait une coupure des relations entre les Juifs et les Arabes, entre les Palestiniens et les Israéliens », a déclaré Amos Gitaï.

« Il faut qu’on trouve une façon de coexister. Il ne s’agit pas de faire de l’angélisme, nous sommes tous des contradictions (…) mais pour moi la paix n’est pas une équation parfaite, c’est un choix personnel de gens qui veulent régler des conflits normaux sans tuer », a-t-il ajouté.

Ana Arabia (Moi l’Arabe) s’appuie sur l’histoire vraie d’une rescapée de la Shoah, toujours vivante, convertie à l’islam et mariée à un Arabe de Oum El-Fahem (Israël), qui a caché pendant plus de 50 ans à sa famille musulmane sa naissance dans le camp de concentration d’Auschwitz.

A partir de cette histoire inspirée à Amos Gitaï, de son propre aveu, par une dépêche de l’AFP Jérusalem (signée de Majeda El-Batsh) et de son travail documentaire de 30 années sur une petite communauté de Haïfa, sa ville natale, où Arabes et Juifs coexistent, le cinéaste nous entraîne dans un univers contemporain. 

 

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