Ciné-Zoom

Sortie : le 11 Avril 2012

VU - 2 Zooms

Film français
Réalisé par Romain Levy
Avec Douglas Attal…
Comédie – 1h40 -

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec le réalisateur et avec Clovis Cornillac aux 2èmes Rencontres du Sud 2012 et avec toute l'équipe au Pathé Plan de Campagne à Marseille + INTERVIEWS VIDÉO aux 16èmes Rencontres du Cinéma de Gerardmer 2012 avec également Manu Payet.

DES PLACES OFFERTES PAR MARS FILMS : Avec MAGMA et CINE ZOOMS : Lien direct ou  http://www.magmalemag.com et : http://www.cine-zoom.com/adherer-a-cine-zoom-acr/2260-cadeaux-en-plus.html

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Site officiel : http://www.radiostars-lefilm.com

Avec aussi : Manu Payet, Clovis Cornillac, Sam Karmann, Pascal Demolon, Laurent Bateau, Ana Girardot, Alice Belaïdi, Sébastien Cierco, Zita Hanrot, Jacky Ido, Big John, Benjamin Laverhne, Côme Levin, Juliette Plumecocq-Mech, Anthony Sonigo, Mona Walravens…


L'histoire : En plein échec professionnel et sentimental, un homme, qui se rêvait comique à New York, est de retour à Paris. Il rencontre un présentateur-vedette du Breakfast-club, le Morning star de la radio. Avec un quadra mal assumé, et le leader charismatique de la bande, ils font la pluie et le beau temps sur Blast FM. Très vite le comique est engagé : il écrira pour eux. Alors qu’il a à peine rejoint l’équipe, un raz de marée frappe de plein fouet la station : l’audience du breakfast est en chute libre. C’est en bus qu’ils sillonneront les routes de France pour rencontrer et reconquérir leur public. Pour ces Parisiens arrogants, de ce road trip radiophonique naîtra un véritable parcours initiatique qui bousculera leurs certitudes...

Notre avis : Une comédie pleine de bons sentiments, où les rapports humains sonnent vrais. On partage les routes, mais aussi les galères et l’on apprend à se connaître lorsque la vie de groupe est incontournable, avec ses bons et mauvais côtés. Quelques bonnes répliques et situations amusantes, qui font vraiment rire, mais l’on peut déplorer le ton et la vulgarité employés pour les émissions de radio (Manu Payet nous a confié que ce n’était pas ce type d’émissions aussi vulgaires qu’il faisait à ses débuts à la radio : même qu’une fois, il s’est fait remettre en place, parce qu’il avait dit une grossièreté). Des émissions, par exemple sur FUN, qui se veulent branchées, mais qui à mon goût nivellent par le bas : ce n’est pas du simple divertissement pour ceux qui écoutent (à la radio je zappe ce style d’émissions). Eh oui, on ne peut pas être tous jeunes et branchés ! Là fort heureusement, c’est un film et l’on ne décroche pas fort heureusement, car de bons sentiments sont véhiculés par le groupe et la morale est sauve, pour une vraie histoire de potes !

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec le réalisateur et avec Clovis Cornillac aux 2èmes Rencontres du Sud 2012 et avec toute l'équipe au Pathé Plan de Campagne à Marseille (de gauche à droite : Douglas Attal, Pascal Demolon, Clovis Cornillac, Côme Levin, Mathieu Ouillion le co-scénariste, Manu Payet, Romain Levy le réalisateur et le co-scénariste, Benjamin Laverne)

Interviews réalisées par Gérard Chargé et

 

 

 

Prise de vue/Montage : Stéphane Humbert

(CineAlliance) partenaire de Ciné Zooms.

Présentation : Jennifer Wui 

Romain Levy « Avec Matthieu, mon co-scénariste et ami, nous sommes partis en repérage plusieurs semaine. A deux, c’était un peu tristounet, un peu comme dans le film. Puis nous sommes retournés dans les villages et les petites villes choisies avec l’équipe technique. Ce fut ensuite le tournage où nous avons arpenté à nouveau tous ces lieux différents, et maintenant, c’est la promo, où nous allons à nouveau rencontrer les gens pour présenter le film. C’est une belle aventure de groupe et de voyage, que faire ce film. Sur ce film, tout le monde était fan de tout le monde, même avec les techniciens, et c’est rare. Avec Matthieu, nous avions travaillé ensemble à la radio. Avec Manu, on a travaillé un an avec lui et comme le personnage joué par Douglas, je suis allé auparavant aux USA et j’écrivais des textes pour les animateurs radio. Nous avons choisi de faire un Road Trip, qui est plus un genre réalisé aux Etats-Unis. C’est un style de films, un peu léger, c’est américain en général, mais je trouve que Paris / Marseille est un bon axe. C’est un film qui parle des dinosaures des radios libres,  contre des animateurs plus façon Disney. C’est un instantané de l’époque, pour affronter la génération des trentenaires. Le film nous ressemble. Nous avons extrapolé les choses, pour que ce quotidien de l’époque devienne marrant. Faire des films pour faire des films, ce n’est pas une envie première chez moi. Matthieu a tenu bon avec moi, pour écrire un film comme cela. On avait une conviction forte pour rester nous-même. Je pensais que l’on pouvait être compris. On tape sur la comédie française, mais je suis attaché à cette idée populaire, qui fait partie de notre culture.»

Clovis Cornillac « C’est l’histoire d’une bande de gars, d’amis qui sillonne la France, ils apprennent finalement à se connaître, car dans le traintrain parisien, ils ne se connaissent pas vraiment. Avec ce film, on redécouvre la France et les gens qui font ce pays. On est proche des gens et tout le monde peut s’y reconnaître, tous milieux confondus. L’avantage de traiter ces rapports à la radio, est original. Etre confronté à la vraie vie concerne et en fait un film de groupe. Je trouve que ce qui se passe au sein de ce groupe, est représentatif des médias d’aujourd’hui. Ce que je trouve très réussi dans ce film, c’est l’empathie générale, que l’on a pour tous les personnages… De plus, la bande du film est large, même jusqu’aux techniciens, c’était une équipe jeune et dynamique. Avec ce cinéma là, qui a du mal a se monter, on remarque que ce sont les films qui ont eu du mal a se monter qui ont marqué. On ne prend pas les gens pour des cons, on ne formate pas. On aime ou on n’aime pas, mais « Radiostars » fait partie d’une dynamique où le cinéma devient leader. Cela m’a  frappé dès la lecture. Je connaissais le bonhomme : si je n’allais pas là-dedans, j’étais un comédien qui s’endormait. Il y avait une proposition forte. A part Manu que je connaissais et avec qui j’avais tourné, je ne connaissais personne d’autre. J’ai découvert des acteurs, même dans les petits rôles. Révéler autant de personnes, c’était merveilleux. Quand Manu était animateur, je venais présenter mes films dans ses matinales. Pour le film, je lui ai posé beaucoup de question sur son travail de cette époque.»

Manu Payet « Cette histoire, m’a rappelé ce que l’on faisait à la radio, un médium dont je suis parti il y a maintenant six ans, pour faire de la scène. Faire la matinale en radio, c’est le prime time, les gens se lèvent et commence à accrocher avec la radio. On ne peut donc pas dire tout et n’importe quoi. Pour le film, on est un peu plus crus dans les dialogues. Quand on est à l’antenne, on est surveillé et c’est normal. Une fois, je me suis fait engueuler parce que j’avais été grossier et ce que nous faisions, ressemblait à ce type d’émission que l’on voit dans le film. Des mecs comme celui que joue Clovis, on en a rencontré : des gars en fin de carrière, même s’ils ne sont encore pas si vieux, qui ont appris à des jeunes le métier, pour renouveler leurs émissions, et qui ensuite on peur qu’ils prennent leur place. Les rapports et l’émission dépeints dans le film, sont proches de la réalité. Les mecs de radio en général sont des passionnés, ils commencent comme bénévoles le plus souvent. »

Pascal Demolon « Ce film est un cadeau pour moi, car pour une fois, on me voit autrement que dans tout ce que j’ai pu faire. J’ai surtout officié dans des genres plus noirs. J’ai été séduit par la grâce du scénario et par les autres acteurs. »

Côme Levin « Pour mon personnage, j’ai créé un bégaiement, pour qu’il s’exprime avec difficulté : c’était amusant, mais le plus dur, c’était de le perdre. Maintenant encore aujourd’hui, lorsque je m’emballe trop vite, je risque de bégayer à nouveau. »

Douglas Attal « Romain sait ce qu’il veut : je me destine à la réalisation et m’avoir fait jouer pour la première fois était culotté et je me suis laisser prendre au jeu, après un certain temps de réflexion. Au final, Romain m’a aidé à grandir et à sortir de moi. »

Benjamin Lavernhe « Dans cette aventure, pour nous, jeune comédiens, on était considérés dès le casting, d’ailleurs le réalisateur était toujours présent pour nos essais. Je trouve que Romain est un malin de comédie, il était passionné du mode comique. C’est un cadeau, de composer un personnage si loin de soi. »

Photos et propos recueillis par Gérard Chargé.