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KAMIKAZE GIRLS

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Sortie : le 14 Juin 2006 Film japonais réalisé par Tetsuya Nakashima - Comédie - 1h42 - Avec Kyoko Fukada, Anna Tsuchiya, Hiroyuki Miyasako... VU Rencontre avec le réalisateur Tetsuya Nakashima au 1er Festival Cinéma Costumes et Mode de Paris.

 

GRAND PRIX DU 1ER FESTIVAL INTERNATIONAL CINEMA COSTUMES ET MODE 2006 Sortie : le 14 Juin 2006 - Distributeur : CIPA France Film japonais réalisé par Tetsuya Nakashima (Shimotsuma Monogatari) - Comédie - 1h42 - VU Avec Kyoko Fukada, Anna Tsuchiya, Hiroyuki Miyasako, Ryoko Shinohara, Abe Sadao, Koike Eiko, Yazawa Shin, Nobara Takemoto, Okada Yoshinori, Honda Hirotaro... Site officiel : [http://www.kamikazegirls-lefilm.com-> http://www.kamikazegirls-lefilm.com]

 

L'histoire : Fanatique de la période Rococo, des robes à froufrous et d'ombrelles fantaisies, rien ne prédestinait une charmante jeune fille à rencontrer celle qui deviendra l'espace d'un été son inséparable amie : l'intrépide chef des "Ponytails", un gang de filles en scooters. Habitant en compagnie de sa grand-mère et de son escroc de père - contrebandier de Versace et yakuza repenti, la jeune fille introvertie passe ses ternes journées à rêver et à broder. Ses visites dans sa boutique de vêtements préférée sont ses seuls moments de répit. Son existence paisible va se voir interrompue par l'intrusion subite de l'inquiétante amie, jeune fille dure et grossière qui va s'immiscer petit à petit dans sa vie. Contre toute attente, ces deux jeunes filles vont se lier d'amitié et faire face aux espoirs et aux déceptions de l'âge adulte imminent...

 

Nos avis : Un premier film vraiment drôle et touchant sur le monde des lolitas dans le Japon d'aujourd'hui. Ces jeunes filles qui s'habillent de froufrous d'une autre époque, vivent comme cela dans le monde moderne. L'histoire d'une amitié en pleine construction entre deux jeunes filles que tout oppose. En effet une est membre d'un gang de femmes motardes et l'autre est une lolita timide et seule. Entre humour et tendresse, les différences de tempéraments et de caractères sont accentuées par leurs costumes très différents. Les costumes sont réalisés par la société japonaise spécialisée dans le genre lolita au japon, "BABY THE STARS SHINE" du créateur Akimori Esobe qui est joué dans le film par Yoshinori Okada. Hormis les deux starlettes Anna Tsuchiya et Kyoko Fukada (qui a débuté dans RING 2 à 16 ans), de nombreux acteurs fabuleux dans plein de personnages différents les uns des autres : un chef Mafieu, des filles gangsters, une mère adultère et arriviste, des escrocs, des campagnards paumés, des passionnées de vêtements, un créateur de costumes, tout cela mélangé dans une multitude de scènes entre musique infernale au tempo enflammé, des couleurs vives et variées entre joie et tristesse de la jeunesse japonaise moderne. Une jeunesse qui doit prendre des décisions pour la vie. Thierry Vaslot (2 Zooms) Tout simplement un film amusant, un peu naïf quand même quand au propos et au sujet, heureusement que le prétexte est le costume, car il est indéniable que leur confection est remarquable et mérite d'être récompensée. Gérard Chargé (1 Zoom)

 

Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.) ---- Rencontre avec le réalisateur Tetsuya Nakashima au 1er Festival Cinéma Costumes et Mode de Paris. Tetsuya Nakashima (à gauche): "Ce film a été un énorme succès au Japon et ce n'était pas un public constitué uniquement de jeunes filles comme celle du film. Il y a eu énormément de jeunes qui sont venus voir le film. Mais ce qui m'a vraiment fait plaisir c'est que souvent ces jeunes n'avaient jamais mis les pieds au cinéma. Tous les films japonais qu'on leur propose sont des films au tempo lent, des sujets un peu sérieux, un peu sinistres, quelques fois avec des dialogues qui se font rares et des sujets archi-compliqués. Là c'est un film avec plein de musiques qui parle de leur vie quotidienne, de leurs préoccupations et ils ont adoré le film." "J'ai fait ce film parce que moi aussi j'aime le cinéma mais j'en ai un petit peu assez de voir les films japonais que l'on nous offre, ce sont toujours des films torturés. J'avais envie d'un film gai avec plein de musique, complètement extravagant. Je me suis dit tant qu'à faire un film déjanté, faisons en un, on me traitera de fou mais ce n'est pas grave. Je l'ai fait et je suis content parce que cela a vraiment plus aux jeunes et pas seulement aux jeunes." Propos recueillis et photos par Thierry Vaslot.
 

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