Ciné-Zoom

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
Accueil Tous les Films UN PETIT JEU SANS CONSEQUENCE

UN PETIT JEU SANS CONSEQUENCE

( 1 Vote )

Sortie : le 15 Décembre 2004

VU - 4 Zooms 

Film français

Réalisé par Bernard Rapp

Avec Yvan Attal... 

Comédie - 1h28 - 

Notre dernière rencontre avec Bernard Rapp, pour son dernier film, au FESTIVAL DE SARLAT 2004. Sandrine Kiberlain, Jean-Paul Rouve et Lionel Abelanski l'entouraient. 

Votez en cliquant sur une étoile : de je n'aime pas... à j'aime à la folie 

 

Distributeur : Pathé Distribution 

Avec aussi : Sandrine Kiberlain, Jean-Paul Rouve, Marina Foïs, Lionel Abelanski, Michel Vuillermoz, Annick Blancheteau...

Site officiel : NC

L'histoire : Un couple établi depuis 12 ans, au cours d'une journée entre amis dans la maison de famille, lassés d'incarner l'icône d'un couple immuable, répend la rumeur d'une séparation, par provocation, sur un coup de tête. C'est un jeu, c'est drôle, mais c'est dangereux ... D'ailleurs, la meilleure amie de la femme, lui confie qu'elle n'a jamais cru au couple qu'elle formait avec son mari. Plus les heures passent, plus les langues se délient. La vraie face des amis du couple est mise à jour, leurs hypocrisies, leurs bassesses...

Nos avis : Une comédie aux dialogues et aux situations jubilatoires où, tout un chacun pourra s'y reconnaître ou bien reconnaître des proches ou des amis. Un film contre l'hypocrisie, mais où toute vérité n'est pas bonne à dire ou à recevoir. Une histoire qui nous interpelle sur la vie de couple : doit-on devenir "plan plan" ? Tous les comédiens sont parfaits et c'est avec plaisir que l'on s'installe dans ce petit jeu grinçant. Gérard Chargé - 4 Zooms -

Bernard Rapp réussit un film tout en mesure, sans explosions, ni cris, ni hurlements. L'adaptation est parfaite. Il sait, en rajoutant des personnages qui s'étoffent (un casting sans faute) ou des silences musicaux, briser l'atmosphère prégnante du huis clos. PVL - 4 Zooms -

Notre dernière rencontre avec Bernard Rapp, pour son dernier film, au FESTIVAL DE SARLAT 2004. Sandrine Kiberlain, Jean-Paul Rouve et Lionel Abelansk l'entouraient.

HOMMAGE A BERNARD RAPP

Il nous a quittés jeudi 17 août, victime d'un cancer

Ciné-Zoom rend hommage au journaliste, à l'écrivain et au cinéaste. Nous l'avons rencontré pour chacun de ses films, nous ne l'oublierons pas : à chaque fois, c'était un bonheur d'humanité et de culture.

Bernard Rapp

"Le couple est un sujet qui nous préoccupe tout le temps, que l'on soit créateur ou pas. La pièce de Jean Dell et Gérald Sibleyras était considérée comme du théâtre de boulevard, mon film est plus accès du côté noir. Quand aux dialogues de la pièce, ils sont restés et ils sont formidables. C'est un film de comédiens, qui laisse une grande place aux dialogues, c'est une vraie volonté de cinéaste. Avant de faire le film, j'ai regardé ce que les autres pièces adaptées au cinéma donnaient. Dans mon film, il reste 60% de la pièce, il y avait cinq comédiens sur scène, là il y en a dix huit. C'est un regard terrible sur le couple, qui traite de l'hypocrisie de tous ceux qui peuvent les entourer. On est tous confrontés à cela dans la vie. Le couple est un sujet et chacun est particulier. C'est un film à conseiller aux couples fragiles."

Sandrine Kiberlain

"Le personnage que je joue est à la fois sympathique et antipathique. Je n'avais pas envie qu'elle soit fade, ni douce, il fallait qu'elle ait du caractère et un costume qui tranche. Claire est une femme assez libre. Et ce qu'elle provoque est très cruel, elle va faire éclater ce noyau d'amis. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences. Ce qui m'a décidé à faire ce film, ce sont les dialogues bien écrits, le thème et la situation assez grinçante. C'est drôle et profond à la fois. L'aspect passionnel de ce couple est estompé au bout de 12 ans, elle n'aime pas l'ennui. Un tel jeu est destructeur, elle préfère risquer que vivre mal. Il n'y a pas plus compliqué que de vivre en couple, aujourd'hui, la vie nous appelle, nous sommes conscients que l'on en a qu'une. La force du film, c'est que tout le monde va plus ou moins s'identifier aux personnages. C'est un film sur l'installation. Dans la vie de tous les jours, j'ai envie d'être au plus proche de la vérité, surtout avec les gens que j'aime, en priorité."

Lionel Abelanski

"Si dans la vie, on disait les quatre vérités à tous le monde, on ne pourrait pas vivre. C'est un jeu trop dangereux, de dire les choses que l'on pense de tout le monde. Mon personnage a tout raté, il ne le sait pas encore, il ne s'avoue pas la vérité, plein de choses lui échappent. On peut le percevoir comme un pauvre type, je voulais montrer quand même qu'il y croit encore. C'est un film qui peut faire penser à "César et Rosalie" et Bernard Rapp a réussi un film qui dépasse le côté théâtre du sujet de base."

 

Propos recueillis par Gérard Chargé (ACR)

 

 

Recherche Google

Publicité