
VU - 3 Zooms -
Film russe, allemand, biélorusse
Réalisé par Vadim Perelman
Avec Nahuel Perez Biscayart, Lars Eidinger…
Drame Historique de Guerre – 2h07 -
Pas de rencontre pour ce film, on ne les a pas apprises !
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Titre original : Persian Lessons
Distributeur : KMBO
Distributeur : KMBO

Musique originale de Sacha Galperine et Evgueni Galperine
Avec Nahuel Perez Biscayart, Lars Eidinger, Jonas Nay, David Schütter, Alexander Beyer, Andreas Hofer, Leonie Benesch, Luisa-Céline Gaffron, Nico Ehrenteit, Giuseppe Schillaci, Antonin Chalon, Serge Barbagallo, Peter Beck, Felix von Bredow, Pascal Elso, Marcus Calvin, Mehdi Rahim-Silvioli, Ingo Hülsmann, Elena Stetsenko, Gennadiy Fomin, Alexander Starchenko, Alexandr Zhdanovich, Anton Zhukov, Svetlana Anikey, Anastasia Gudei, Veronika Buslaeva, Elena Girenok…

L'histoire : 1942, dans la France occupée, Gilles est arrêté pour être déporté dans un camp en Allemagne. Juste avant de se faire fusiller, il échappe à la mort en jurant aux soldats qu'il n’est pas juif mais persan. Ce mensonge le sauve momentanément puisque l’un des chefs du camp souhaite apprendre le farsi pour ses projets d’après-guerre. Au risque de se faire prendre, Gilles invente une langue chaque nuit, pour l'enseigner au capitaine SS le lendemain. La relation particulière qui se crée entre les deux hommes ne tarde pas à éveiller la jalousie et les soupçons des autres...

Notre avis : Nahuel Pérez Biscayart, César 2018 pour le film "120 Battements par minute", est bouleversant dans le rôle d'un faux Persan tentant de sauver sa peau, face aux bourreaux de l'holocauste. Un duel exceptionnel qui se joue entre deux comédiens tout en nuance et subtilité, face à Nahuel Pérez Biscayart, le comédien allemand Lars Eidinger, dans personnage difficile d'officier allemand. Cette histoire fictionnelle éclaire d'une façon nouvelle le sujet des camps de concentration nazis. D'un grand réalisme, qui rend hommage à ceux qui ont péri dans ce camp de transit, le film est tiré d’une nouvelle allemande de Wolfgang Kohlhaase qui racontait comment un juif à fait croire qu’il était persan. Le film se dénoue quand Gilles, sauvé par l'armée américaine, récite la liste de tous les noms qu'il a mémorisés et qui n'ont pas eu de sépultures, une séquence qui noue la gorge... La tension pour la survie de ce personnage est permanente, et angoissante pour le spectateur, elle procure une précieuse émotion, qui souligne le nécessaire devoir de mémoire… Gérard Chargé - 3 Zooms -
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