Ciné-Zoom

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J'ACCUSE

( 5 Votes )

J'ACCUSESortie : le 13 Novembre 2019
VU - 3 Zooms -
Film britannique, polonais, français
Réalisé
par Roman Polanski
Avec Jean Dujardin…
Thriller historique – 2h12 -

Pas de rencontre pour ce film, on accuse le coup !

 LION D'ARGENT - GRAND PRIX DU JURY
76ème FESTIVAL DE VENISE 2019

J'ACCUSE
 
 
Titre original : J'accuse

Distributeur : Gaumont Distribution

J'ACCUSE
Musique originale de Alexandre Desplat

Avec aussi : Louis Garrel, Emmanuelle Seigner, Grégory Gadebois, Hervé Pierre, Wladimir Yordanoff, Didier Sandre, Melvil Poupaud, Eric Ruf, Mathieu Amalric, Laurent Stocker, Vincent Perez, Michel Vuillermoz, Vincent Grass, Denis Podalydès, Damien Bonnard, Laurent Natrella, Bruno Raffaelli, Raphaël Caraty, Michèle Clément, Clément Jacqmin, Romain Lehnhoff, Pierre Léon Luneau, Yohan Renier, Swan Starosta…


J'ACCUSE

L'histoire : Pendant les 12 années qu’elle dura, l’Affaire Dreyfus déchira la France, provoquant un véritable séisme dans le monde entier.
Dans cet immense scandale, le plus grand sans doute de la fin du XIXème siècle, se mêlent erreur judiciaire, déni de justice et antisémitisme. L’affaire est racontée du point de vue du Colonel Picquart qui, une fois nommé à la tête du contre-espionnage, va découvrir que les preuves contre le Capitaine Alfred Dreyfus avaient été fabriquées.
A partir de cet instant et au péril de sa carrière puis de sa vie, il n’aura de cesse d’identifier les vrais coupables et de réhabiliter Alfred Dreyfus…
 

J'ACCUSE
Notre avis : Une reconstitution intéressante, bien menée et bien réalisée, qui nous emmène jusqu'à la réintégration du Capitaine Dreyfus, avec tout le parcours ayant mené à cela ! "J'accuse" dénonce l'immobilisme, le laxisme et la lâcheté de ceux qui composaient l'armée à cette époque-là... Une leçon de courage et d'honneur de la part du Colonel Picquart et du Capitaine Dreyfus, bien qu'opposés dans leurs idées. Pour moins que ça, on pourrait renier l'armée, face à ces comportements inacceptables ! Ce genre d'histoire laisse espérer en l'humanité de certaines personnes et que tout combat justifié fini par révéler la vérité, si l'on persévère dans ses convictions. Jean Dujardin (Picquart) et Louis Garrel (Dreyfus) sont remarquables. Quant à tous les rôles secondaires, ils les encadrent parfaitement et sans failles... Gérard Chargé - 3 Zooms -
 

« J'accuse… ! » est le titre d'un article rédigé par Émile Zola au cours de l'affaire Dreyfus et publié dans le journal L'Aurore n° 87 du 13 janvier 1898 sous la forme d'une lettre ouverte au président de la République française, Félix Faure.

En 1894, Alfred Dreyfus, officier français d'état-major d'origine alsacienne et de confession juive, accusé à tort d'avoir livré des documents à l'Allemagne, est condamné à l'emprisonnement à perpétuité et expédié sur l'île du Diable, en Guyane française. Sa famille organise sa défense et le véritable traître est identifié en novembre 1897 : c'est le commandant Walsin Esterhazy, fait reconnu par le lieutenant-colonel Georges Picquart, chef du service des renseignements militaires. Mais Picquart est limogé par l'état-major, manœuvre visant à empêcher toute reprise judiciaire de l'affaire. Malgré tout, l'élargissement du soutien à Dreyfus qui s'ensuit oblige l'état-major de l'armée à faire comparaître le commandant Esterhazy en conseil de guerre ; il est acquitté à l'unanimité le 11 janvier 1898.

C'est ce verdict scandaleux qui pousse Émile Zola à intervenir de façon très forte, en s'exposant personnellement à des poursuites en cour d'assises, devant un tribunal civil et non militaire. En lançant par voie de presse des accusations nominatives contre dix acteurs de l'affaire, dont le ministre de la Guerre et le chef d'état-major de l'armée, le romancier sait qu'il se met sous le coup de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, ce qu'il écrit lui-même à la fin de son texte.

Zola comparaît effectivement au mois de février 1898. Bien que le président de la Cour interdise de parler de l'affaire Dreyfus, plus de cent témoins parviennent à s'exprimer. Zola est condamné au maximum de la peine et s'exile à Londres. Mais le procès a mis au grand jour les failles de l'accusation contre Alfred Dreyfus, ce qui a pour conséquence la révision de son cas quelques mois plus tard (procès de Rennes en 1899 suivi de sa grâce immédiate puis 7 ans plus tard, en 1906, de sa réhabilitation par la Cour de cassation).

« J'accuse… ! » est donc, au travers de son engagement et en raison des résultats obtenus, le symbole du pouvoir de la presse au service de la défense d'un homme et de la vérité.

 


 

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