Sortie : non programmée
VU - 2 Zooms
Film américain
Ecrit et réalisé par Brian M. Cassidy et Melanie Shatzky
Avec Melissa Leo…
Drame – 1h15 -
Rencontre Ciné-Zoom Photos avec les réalisateurs au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012.
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SÉLECTION OFFICIELLE EN COMPÉTITION AU
38ème FESTIVAL DU CINÉMA AMÉRICAIN DE DEAUVILLE 2012
Distributeur :
Musique originale de ?
Site officiel : NC
L'histoire : Après avoir purgé une peine de prison, Francine s’installe dans une petite ville du nord des Etats-Unis. Elle essaie de se réinsérer tant bien que mal dans la société en occupant plusieurs emplois précaires. Mais cette sécurité apparente est aussi fragile que les liens qu’elles tentent de nouer avec les habitants de sa commune. Ne parvenant pas à entretenir des relations humaines durables, elle cherche alors du réconfort auprès des animaux...
On est ici proche de la réalité et ce à tous les niveaux : aussi bien dans la façon de réaliser que dans la façon d’écrire. On suit cette femme qui tente de se réintégrer dans la société après son séjour en prison. On peut voir qu’elle lutte pour établir un contact, et elle n’est pas encore prête. C’est la raison pour laquelle il y a si peu de dialogues et cela rend ses émotions et son expérience plus vivantes à nos yeux. En effet, après un tel confinement, on peut avoir tendance à rechercher davantage la communion avec la nature plutôt qu’avec les êtres humains. Ses sens sont alors exacerbés et la caméra, placée toujours au meilleur endroit (derrière elle ou loin d’elle par exemple) nous fait ressentir ce qui se passe dans son corps. Cela créait un trio entre la caméra, le personnage et nous. Filmer de la sorte, le spectateur a de l’avance sur Francine. Il n’y a pas d’intermédiaire et cela nous propulse tout de suite dans l’histoire.
On doit également cela à l’interprétation de Melissa Leo et à la musique don le son est parfois poussé très fort afin de mieux exprimer ce qui se passe dans son subconscient. Comme si, à de rares moments, elle retrouvait de l’espoir, elle se sentait plus libre. La lumière, très sobre, nous donne même le sentiment d’être sur place avec les réalisateurs. Pour ainsi dire, tous ces éléments sont utilisés de la sorte pour que l’on assiste à un documentaire : les ressemblances sont frappantes et nous permettent de mieux nous plonger dans cette histoire un peu longue à mon goût. On ne peut pas faire plus authentique (de manière presque intrinsèque) et c’est ce qui m’attire dans ce film. Caroline Vincent (stagiaire Ciné Zooms de 22 ans) - 3 Zooms -
Rencontre Ciné-Zoom Photos avec les réalisateurs au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012.
Photos : Thierry Vaslot (A.C.R.)
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