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Accueil Festivals 26ème FESTIVAL DES 1ers FILMS : LA CIOTAT 2007

26ème FESTIVAL DES 1ers FILMS : LA CIOTAT 2007

CINEMA AU THEATRE DU GOLF LA CIOTAT BERCEAU DU CINEMA Des séances ouvertes à tous. Entrées Gratuites : réservez vos 2 places par séance sur Ciné-Zoom. VOIR LES FILMS et LE PALMARES. DU 30 MAI AU 3 JUIN Présence de Françoise Fabian, Laurent Mallet, Pierre Santini, Claude Lelouch, Jean-Pierre Darroussin, Laurent Herbiet, Bernard Jeanjean.

LA CIOTAT BERCEAU DU CINEMA : 26ème édition du Festival des 1ers Films DU 30 MAI AU 3 JUIN En la présence de Laurent Mallet un habitué du Festival, ici en entretien avec Gérard Chargé. Ainsi que Françoise Fabian, Pierre Santini, Claude Lelouch, Bernard Jeanjean, Louise Monot, Jérôme Foulon, Jean-Pierre Darroussin, Laurent Herbiet, Bernard Jeanjean, Carine Tardieu, Olivier Peyon, Jérôme Foulon. FILMS et PALMARES 2007 plus bas. PROGRAMMES ET HORAIRES : [http://www.berceau-cinema.com->http://www.berceau-cinema.com] INVITATIONS POUR 2 PERSONNES : voir plus bas. ----- Pour mémoire : retour sur la 25ème édition en 2006 : Le quart de siècle a été fêté l'an dernier avec faste ! * - Un président joyeux : Michel JONASZ. * - Une grande photographe : Chiara SAMUGHO. * - Une talentueuse romancière : Nicole FABRE * Deux belles comédiennes : - Isabelle RENAULD Rencontre avec la comédienne Isabelle Renauld au Festival de La Ciotat Berceau du Cinéma 2006. Isabelle Renaud« J'aime les premiers films, c'est touchant et bouleversant. Je suis sensible aux maladresses. C'est le cinéma de demain, car il faut bien un début. J'ai envie de m'amuser d'être dans les premiers films car c'est un laboratoire pour essayer, comme ça et ne pas être payée. Je suis un peu frustrée par rapport à ce qu'on me propose, on me prend toujours pour des femmes fortes et j'aimerais avoir plus de rôles de femmes plus ambiguës, mais je choisis toujours des scénarii dont je suis amoureuse. Le seul personnage qui m'a était proposé dans ce registre, c'est celui de Marguerite dans « La chambre des officiers ». Casser les masque entre autre, c'est ce qui me motive, mais il faut tout le temps travailler, car un acteur qui ne travaille pas, c'est comme un piano désaccordé. Je ne fais pas assez de théâtre, à chaque fois, j'ai l'impression de plus évoluer qu'au cinéma. Je pense que l'évolution personnelle est liée à l'évolution professionnelle dans ce métier. » Propos recueillis par Gérard Chargé.

 

- Andrée DAMANT Rencontre avec la comédienne Andrée Damant au Festival de La Ciotat Berceau du Cinéma 2006. Une dame tout à fait charmante, pour une rencontre fort agréable et conviviale tout au long de ce festival. Une comédienne de théâtre qui a à son actif une cinquantaine de films en participation. On l'a vu dans « En mai fait ce qu'il te plaît », « Mon idole », Ne dis rien à personne » entre autres. Elle va tourner pour la télé « Le temps des secrets » et « Le temps des amours », fin juin 2006. Elle y joue la grand-mère de Marcel Pagnol, qui pète les plombs, sachant qu'elle est trompée par son compagnon. Andrée Damant« Si je n'ai pas fait de cinéma plus souvent et surtout pour des rôles plus important, c'est que 55 de théâtre ça bouffe. Au théâtre, on est libre, on est soi, avec le public, on lui apporte quelque chose et inversement, on fait un transfert, d'un côté comme de l'autre. Au cinéma, la caméra est une voleuse, la moindre des choses est captée. Là, il faut être beaucoup plus concentré, ce qui me déplaît, c'est que l'on me maîtrise, ces choses m'appartiennent et je ne veux pas les dévoiler de cette façon. De plus, il m'est très difficile de me voir. » « J'ai toujours fait ce métier très éclectiquement, ce qui m'intéresse c'est la diversité et la valeur artistique. L'art c'est prendre des risques, c'est ce qui est merveilleux avec le théâtre. Au théâtre on peut améliorer et apporter au public son expérience. C'est ma vie qui passe en priorité : si l'on ne vit pas, on ne peut pas communiquer aux autres. Cela fait 55 ans que je vis de ce métier et l'on reçoit beaucoup en retour au théâtre.» {Ciné-Zoom :} Puisque nous sommes dans le festival des premiers films, vous souvenez-vous de vos premiers pas sur un plateau de cinéma ? « Je vis beaucoup le moment présent, et je ne me souviens pas de mon premier film, mais de ma première synchronisation. On avait besoin d'un accent méridional, on m'a fait comprendre que ce n'était pas ça comme je parlais. J'ai donc travaillé l'accent et j'arrive maintenant à le prendre facilement. » Propos recueillis par Gérard Chargé.

 

2006 * Deux invités prestigieux : - Robert HOSSEIN - Claude PINOTEAU * Deux invitées d'honneur pleines de charme : - Macha MERIL - Mylène DEMONGEOT * 8 premiers films de qualité en compétition 2006 * Une joyeuse fête de la télévision avec toute l'équipe de la série de France 2 “Préjudices” et, parrain de la journée, Quentin RASPAIL président fondateur du festival de la fiction de St Tropez.

 

Rencontre avec les 4 comédiens récurrents de la série “Préjudices”, au Festival de La Ciotat Berceau du Cinéma 2006. Sandrine Rigaux (lieutenant de police) Elle vient du théâtre. A joué dans de nombreux téléfilms et longs métrages de cinéma : « La famille formidable », « Les jumeaux », « Inspecteur Moulin », « Ma vie en l'air », « Le transporteur » et elle a été assistante sur « Astérix » et « Océan twelve ». « C'est grâce à la pub que j'ai commencé dans ce métier. Pour cette série, il y avait 60 épisodes au départ, nous en sommes à 115 : 5 épisodes par semaine de 22'. On connaissait le réalisateur et il adore les comédiens. Toute l'équipe technique vient du long métrage. C'est une série qui a un vrai concept sur les faits divers. C'est la première série policière basée autour de la justice et des droits où l'on voit le réel travail d'un juge, d'un greffier et des flics. Ce sont des gens qui savent regarder, il donne une bonne image de ces métiers, sans complexes, ils sont vrais. Nous sommes à la limite du politiquement correct, vu l'horaire de diffusion sur FR2, à 18h tous les jours de la semaine. Il y a un souci collectif d'aller vers quelques chose de spontané, nous sommes tous d'accord sur les décisions prises, nous sommes vraiment une équipe. Pour nous, c'est une dépendance, comme les sportifs. L'émotion n'est jamais la même dans chaque épisode, on s'investit, on apprend à travailler, c'est une école formidable. Nous sommes les comédiens en France, qui ont le plus travaillé en France cette année.»

 

Smaïl Meekki (greffier) « Je fais du théâtre depuis 1968, j'ai le même cursus que Sandrine, j'ai fait beaucoup de téléfilms. Les gens du métier nous connaissent. Cette série montre comment dans un milieu macho, évoluent des femmes de pouvoir. Les vies privées sont exploitées en fonction de l'enquête. Au début la série avait un côté expérimental. Avant celle-ci, je ne me retrouvais jamais dans les séries policières et là c'est frappant de réalité et cela peut arriver à n'importe qui. Le concept est novateur et intéressant. De plus, aucun comédien n'est défavorisé. Ce sont des personnages humains, qu'il faut défendre. Même les Guest-Stars ont des rôles valorisants et de composition. Et l'on se rend compte qu'il y a plein de comédiens, qui sont très bien en France, entre 10 et 20 comédiens différents apparaissent dans la série par semaine.»

 

Tadrina Hocking (juge d'instruction) « J'ai fait l'école de Chaillot et de l'assistanat au théâtre, puis au théâtre, j'ai joué dans la pièce de Bafi « Sexe, magouilles... », puis dans le film d'Isabelle Mergaut « Je vous trouve très beau ». J'adore me transformer et être méconnaissable. Pour les faits divers montrés, il y a surtout des filles, pas des garçons. C'est la vision des femmes, qui gèrent le travail avec les hommes. Il n'y a pas de clichés, tout le monde marche en osmose. Il y a une remise en cause de chaque sujet, les enquête sont complètes et on découvre les rouages des délits, toutes les limites des professionnels de chaque filière et leurs limites humaines aussi. Il y a des alter égo qui sont venu nous conseiller. Un commissaire ne mène jamais l'enquête.»

 

Renaud Danner (lieutenant de police) «J'ai fait le Conservatoire d'Art Dramatique de Paris et j'ai débuté dans les films de Louis Malle, Jacques Rouffio, Jérôme Boivin. Et j'ai fait beaucoup de théâtre. J'ai un rôle récurrent dans « Avocats et Associés ». Cette série, c'est la première où les flics ne sont pas des cow-boys. C'est une série vraiment éducative, qui peut être vue à partir de 10, car on apprend tout sur les rouages d'une enquête policière. Nous utilisons le vrai vocabulaire judiciaire. Ce sont des faits divers qui ont existé et c'est proche des gens pour cela, ce ne sont pas des crimes de sang, il n'y a jamais de boucherie. C'est troublant, ce n'est pas de la fiction pure et dure. On a tous changé par rapport au début, presque comme une pièce de théâtre qui a plus de 100 représentations. Nous sommes satisfaits de ce que l'on a acquit : on a appris à travailler en équipe, il faut prendre conscience de ce métier de cette façon-là, je crois ! La patiente est au summum pour faire ce métier et les gens aujourd'hui, veulent être Star pour rien ! »

 

Propos recueillis par Gérard Chargé.

 

2006 * Une clôture italienne avec le jeune réalisateur Giovanni LA PAROLA et la lumineuse comédienne Sabrina IMPACCIATORE ----- 2007 INVITATIONS POUR 2 PERSONNES LA CIOTAT BERCEAU DU CINEMA et CINE-ZOOM vous invite tous les jours à toutes les séances, dans la mesure des places disponibles. Choisissez votre séance et grâce à votre site préféré, nous vous réservons les invitations pour deux personnes et vous serrez sur la liste des invités Ciné-Zoom à l'accueil du Théâtre du Golfe. Inscrivez-vous 1 jour à l'avance. Nous vous avertissons s'il n'y a plus de places : si pas de nouvelles, c'est OK ! Vous présenter 45 minutes avant la séance. PROGRAMMES ET HORAIRES : [http://www.berceau-cinema.com->http://www.berceau-cinema.com] Réservez auprès de Gérard Chargé au 06 09 17 41 64 ou par mail à [ Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. > Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ] en spécifiant, le jour, l'heure et le titre du film. ----- PROGRAMME 2007 PROGRAMMES ET HORAIRES : [http://www.berceau-cinema.com->http://www.berceau-cinema.com] OUVERTURE Hommage : Françoise FABIAN : Lumière d'Honneur 2OO7, pour une carrière exceptionnelle. On ne pouvait rêver comédienne plus belle, plus lumineuse, plus rayonnante, plus talentueuse pour ouvrir la 26ème édition de notre festival 2OO7 ! Elle signera aussi cette belle autobiographie parue chez Fayard : “Le temps et rien d'autre”.

 

A cette occasion, nous présenterons LA FEMME COQUELICOT réalisé par Jérôme Foulon d'après le roman de Noëlle Chatelet, avec Jean-Pierre Cassel. Jérôme Foulon et Jackye Fryszman, la cénariste du film, dans notre jury, auront l'insigne honneur de lui remettre cette récompense bien méritée !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

----- JURY Un Jury déterminera le Lumière d'Or ainsi que les prix d'interprétation masculine et féminine et le prix du meilleur scénario. - Pierre SANTINI : Comédien. Président - Louise MONOT : Comédienne - Ariane RAVIER : Photographe, comédienne - Jackye FRYSZMAN : Scénariste - Quentin RASPAIL : Producteur, créateur du festival fiction TV de St Tropez

 

Rencontre avec Quentin Raspail, au Festival de La Ciotat Berceau du Cinéma 2006. Quentin Raspail « Le festival a été fondé en 2000 et il est essentiel pour les productions télévisuelles, aux vues des témoignages et de la vivacité de la part des distributeurs à y présenter des films télévisuels. Quand on a commencé, nous avions 300 professionnels sur le festival, aujourd'hui, nous en avons 1300, et le festival est ouvert au public, pendant 3 jours chaque année maintenant. Aujourd'hui, 8 à 10 personnes peuvent regarder une œuvre de fiction, avant la télé de fiction n'était pas mise en avant, donc la télévision, pour moi, ne démérite pas. A Saint Tropez, il y a un vrai témoignage des métiers de la Télé. Il y a des œuvres inédites où rien n'est imposé, c'est dur pour elles et il faut les montrer. C'est l'indépendance et la liberté de choix qui motive notre festival. On reçoit chaque année 70 œuvres, pour une dizaine qui reste en compétition.. Il y a moins de barrière que le ciné pour faire un tel festival : en général, le ciné c'est l'Olympe et la télé est secondaire, pour nous, c'est le contraire.» « Pour la création télévisuelle, il y a une volonté de renouveler les genres. Il y a des œuvres qui peuvent rivaliser avec le cinéma. La qualité moyenne augmente et c'est bon signe. I est vrai que le cinéma est beaucoup plus libre que la télé, en télé, on est un peu en retard., pas très moderne, mais il y a des avancées à pas de géants qui sont en train d'arriver pour changer les choses. Ce ne sont plus deux mondes à part, pour les techniciens et les comédiens, tout le monde se défonce de la même façon. La popularité de la télé est bonne pour les comédiens, la télé travaille plus avec un euro, que le cinéma.. Pur la télé on pense plus aux spectateurs, et l'on aborde tout sous un angle différent et il faut des quotas. » Propos recueillis par Gérard Chargé.

 

- Christohpe JULIEN : Compositeur, musicien - Frédérik d'ONAGLIA : Romancier - Jérôme FOULON : Scénariste, réalisateur, producteur

 

 

 

 

 

 

 

 

----- 8 FILMS EN COMPETITION PROGRAMMES ET HORAIRES : [http://www.berceau-cinema.com->http://www.berceau-cinema.com] [BOXES->3690] Scénario et réalisation : Jane Birkin. [LES FRAGMENTS D'ANTONIN->3144] Réalisation : Gabriel Le Bomin [LE PRESSENTIMENT->2969] Réalisation : Jean-Pierre Darroussin. En sa présence [MON COLONEL->3145] Réalisateur : Laurent Herbiet. En sa présence [PARDONNEZ-MOI->3159] Scénario et réalisation : Maïwenn [QUELQUES JOURS EN SEPTEMBRE->2903] Réalisation et scénario : Santiago Amigorena [LES PETITES VACANCES->3308] Réalisation : Olivier Peyon. En sa présence [LA TÊTE DE MAMAN->3523] Réalisation : Carine Tardieu. En sa présence

 

 

 

----- PALMARES 2007

 

LUMIERE D'OR : [PARDONNEZ-MOI->3159] Scénario et réalisation : Maïwenn Prix Spécial du Jury et Prix du Public : [LES FRAGMENTS D'ANTONIN->3144] de Gabriel le Bomin Prix du Scénario : Carine Tardieu pour [LA TÊTE DE MAMAN->3523] Prix d'Interprétation Masculine : Pascal Grégory dans [PARDONNEZ-MOI->3159] Prix d'Interprétation Féminine : Chloé Coulloud dans [LA TÊTE DE MAMAN->3523] ----- Hommage : [Claude LELOUCH->3446], Lumière d'Honneur 2OO7 PROGRAMMES ET HORAIRES : [http://www.berceau-cinema.com->http://www.berceau-cinema.com] N'en déplaise à nombre de détracteurs, la presse en particulier, Claude LELOUCH est et reste le réalisateur le plus aimé du public et de nombreux cinéphiles. Depuis son premier succès “Un homme et une femme” il a su nous offrir quelques aventures cinématographiques, parmi les plus belles. Innovateur talentueux, il a apporté sa patte indélébile dans le cinéma français et son nom, depuis la Palme d'Or jusqu'à l'Oscar, est l'un des plus connus de par le monde... et tant pis pour les Césars et la presse qui semblent, pour on ne sait quelle obscure raison, le bouder depuis des décennies... Les plus grands ont eu l'envie de jouer dans ses films, de Trintignant à Girardot en passant par Ventura, Fabian, Aimé, Belmondo, Deneuve et quelques autres... tout comme les chanteurs, de Brel à Dutronc en passant par Montand, Johnny, Kaas, Bruel et bien d'autres... La musique, il aime, il l'a prouvé avec le trio mythique Lai-Croisille-Barouh mais aussi Legrand, Barbelivien. Scénariste, dialoguiste, réalisateur, producteur, il est avant tout un formidable raconteur d'histoires et c'est ce qui fait la force de cet homme qui aime le cinéma, les femmes... la vie. Notez bien, c'est le SAMEDI 2 JUIN et il présentera [Le courage d'aimer : voir interview filmée->3446] Nous profiterons donc de sa venue en lui rendant hommage comme il le mérite !

 

 

MUSIQUE & CINEMA : LELOUCH & CIE Parler musique lorsqu'on a un invité aussi prestigieux que Claude LELOUCH et lorsqu'on sait combien la musique compte pour lui dans chaque film, c'était une aubaine et l'on ne pouvait passer à côté de cette belle chance. Bref, un “Musique & Cinéma” qui va nous faire passer de beaux moments cinématographiques et musicaux au Théâtre du Golfe.

 

----- AVANT-PREMIERE AVEC Bernard JEANJEAN Son premier film "J'me sens pas belle" était en compétition à la Ciotat et il fut primé. Il était là pour le présenter mais déjà repartir pour recevoir son prix. Il nous vient cette année en invité d'honneur pour présenter en avant-première son nouveau film [J'veux pas que tu t'en ailles->3586] avec Julien Boisselier. il se trouve que la musique est signée Christophe Julien, qui fait partie de notre Jury 2007. Ensemble ils nous parleront de ce film. ----- DIMANCHE 3 JUIN : ENVOL VERS l'EGYPTE Depuis trois ans, nous nous sommes ouvert à l'Europe, en accueillant la Suisse, puis la Belgique, puis l'Italie. PROGRAMMES ET HORAIRES : [http://www.berceau-cinema.com->http://www.berceau-cinema.com] Cette année nous avons décidé d'ouvrir notre berceau aux pays méditerranéens. Et ce, pour plusieurs raisons : d'abord, faisant la liaison entre l'Italie et l'Egypte, il y a Dalida... "C'est vrai que je suis italienne de naissance égyptienne..." nous a-t-elle chanté avec humour. C'est vrai aussi que son dernier morceau de bravoure s'est inscrit avec son ami Youssef Chahine... La continuité était donc toute trouvée. Cette journée sera présidée par Mme Hoda NAGUIB, Consul Général d'Egypte à Marseille DALIDA... 20 ANS DEJA... 3 mai 1987... La France... le monde, apprennent la disparition de celle qui avait fait rêver des générations depuis un certain “Bambino” qui ne cessa de grandir pour affirmer l'une des plus grandes carrières françaises du XXème siècle. Cette Italienne d'Egypte allait devenir une chanteuse de renommée internationale, qui croula sous les prix et les victoires mais voilà... le bonheur ne fut pas toujours au rendez-vous et elle en mourut, non pas sur scène comme elle le chantait mais seule dans sa grande maison de Montmartre. Partie d'Egypte pour Paris où elle rêvait de devenir une star comme ses idoles Ava Gardner ou encore Rita Hayworth, elle dévia très vite vers la chanson pour devenir une star “à sa manière”, traverser près de cinq générations et être encore, aujourd'hui, une idole, une icône, un mythe. Elle tourna son premier film en Egypte comme figurante aux côtés d'Omar Sharif et un petit technicien débutait aussi : Youssef Chahine. Ces trois-là ne se perdirent jamais de vue et Youssef Chahine, qui rêvait de faire tourner Dalida et lui en avait fait la promesse, l'appela un jour car il avait trouvé “le” rôle qui devait aller à merveille à la belle et blonde star au faîte de sa gloire et de sa beauté... Pourtant il allait en faire une grand mère égyptienne dont la blonde parure disparut sous le tchador. Dalida plongea et elle eut raison car son rôle de Sadikka qui veut à tout prix sauver son petit-fils du choléra fut le rôle de sa vie et prouva qu'elle était “aussi” une grande comédienne. Une grande tragédienne comme l'annonçaient déjà des chansons comme “Je suis malade” ou “Avec le temps”. Retour à Chahine, retour en Egypte, retour à son enfance et image d'une femme vieillissante même si le rôle était superbe... dans "Le sixième jour". Le tout fut peut-être trop fort pour elle et c'est sur ce dernier succès qui aurait dû amorcer une belle carrière, qu'elle nous quitta un jour de mai. Elle reste irremplaçable, on reste inconsolable et on voulait, en ce triste anniversaire, lui rendre hommage avec, nous l'espérons, la présence d'Orlando, son frère et de Youssef Chahine. Une exposition photo lui sera également consacrée : "Dalida, passionnément" par Annie Ravier. HALIM C'est au festival de Cannes 2006 que nous avons vécu un moment d'intense émotion et un énorme coup de cœur pour toute une équipe : le GOOD NEW GROUP dontEmad Eldin Adeeb qui en est le PDG et le plus grand nom de la communication du monde arabe. Et s'il était à Cannes, c'était pour présenter deux films qu'il a produit, dont un est déjà un énorme succès de par le monde L'immeuble Yacoubian, quant au second, c'était une grande première mondiale. Le second film Halim, réalisé par Sharif Arafa raconte l'histoire de ce chanteur qui fut une immense vedette, une idole dans tout le Moyen Orient, comparable à Franck Sinatra. Il est mort d'une longue maladie en 77, il n'avait pas encore 50 ans. Chanteur romantique il fut aussi un chanteur "politique" louant Nasser et Sadat. Grand comédien, Ahmed ZaKi, fan de la première heure, rêvait de jouer ce rôle. Hélas, la même maladie devait aussi le toucher. Mais, et c'est là que l'histoire est belle : le réalisateur décide de faire le film avec lui sous forme d'une grande interview ou le chanteur se raconte à un journaliste avant de mourir. Déjà très malade et prenant de gros risques, toutes les scènes avec Ahmed ont le temps d'être tournées avant qu'il ne s'éteigne à son tour. Quant à Halim jeune, il est interprété... par le propre fils d'Ahmed, le jeune et beau comédien Haitham Ahmed Zaki. Ce fut un beau moment cannois ! BETHUNE SUR NIL Et puis, il y eut aussi un beau moment tropézien : celui de la lumineuse venue de Louise Monot venue présenter le film de Jérôme Foulon “Béthune sur Nil” proposé par France 3. C'est la belle histoire - vraie ! - d'une jeune française qui découvre la danse orientale et qui, après maintes péripéties, deviendra une étoile dans tous les pays orientaux, une star, une déesse que tous les Egyptiens (et tous les pays du Maghreb !) idolâtrent.

 

C'est aussi un hommage au ventre des femmes, à leur persévérance, un hommage à l'art de la danse orientale sur laquelle la belle Louise Monot a beaucoup travaillé pour un résultat formidable. Un beau parcours initiatique et une belle performance de cette comédienne qui sera notre invitée, accompagnée du réalisateur, pour présenter ce très beau film.

 

----- EXPOSITIONS - ARIANE RAVIER : DALIDA, PASSIONNEMENT Si vous aimez DALIDA, vous avez acheté son livre “Dalida passionnément” (Ed Favre) où, Ariane RAVIER raconte sa vie de fan puis de photographe. Dalida avait fini par l'accepter dans son sillage, elle connaissait ses talents de photographe et lui faisait confiance. La preuve : le nombre de ses photos qui ont fait le plaisir des autres fans sur les pochettes de disques. Son livre est plein de photos splendides et c'est un vrai cri d'amour pour celle qui fut son idole. Nous vous proposons de retrouver, à la Chapelle des Pénitents Bleus, notre star plus belle que jamais, vue par les yeux de l'amour et du talent. Un superbe boulot. Un vrai régal ! - OMAR ATTA : EGYPTE D'HIER ET D'AUJOURD'HUI La peinture chez Monsieur Omar ATTA est tout d'abord une histoire de famille, il s'intéresse tout jeune aux oeuvres de son grand frère et à la bibliothèque familiale où il découvre les trésors des peintres de la Renaissance, et se passionne plus tard pour les Impressionnistes tout en restant ouvert à tous les grands mouvements de peintures. Il peint et sculpte avec toutes sortes de matériaux et de couleurs. Il se dirige vers le Réalisme et utilise alors des couleurs pastels et des gouaches. Sa première exposition reposait sur les couleurs pastels, en hommage au peintre Mohamed Sabri, qu'il considère comme son maître. Cette exposition à Marseille est la sixième, la première en utilisant la gouache sur papyrus, elle est entièrement axée sur la vie populaire Egyptienne à la campagne et en ville, une grande partie étant consacrée à la vie au Moyen-Âge. Monsieur Omar Atta est Employé au Ministère des Affaires Etrangères, ce qui l'a amené à beaucoup voyager à travers le monde et y découvrir l'art des différents pays visités. ----- BUREAU Association BERCEAU DU CINEMA - Présidente : Monique VALERI - Vice -Président : Albert AUDRY - Secrétaire : Colette JANKOWIAK - Relations extérieures : Nicole RICHAUME - Trésorière : Marie-Thérèse BAVAZZANO ORGANISATION Délégué Général, attaché de presse : Jacques BRACHET SECRETARIAT DU FESTIVAL BP 1O9- 13709 - La Ciotat Cedex - Tel. 04.42.71.61.70 PRESSE 04.94.34.38.95 - 06.63.37.09.44 - Email : [ Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. > Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ] SITE [http://www.berceau-cinema.com->http://www.berceau-cinema.com] ---- Rencontre avec David Aboucaya au Festival de La Ciotat Berceau du Cinéma 2006. David Aboucaya« C'est mon 8ème court métrage avec la même équipe, celui-ci dure 37 minutes et nous a coûté 2000 euros. Nous avons tourné en 5 jours, le week-end. Nous n'avons pas eu de production, car il est difficile d'avoir des producteurs professionnels, en France il est difficile de les intéresser. J'ai fait un film de guerre, car c'est un univers très cinématographique. Je me suis inspiré des documentaires de l'époque de la guerre 39/40, pour donner le point de vue d'un reporter de guerre. La Seconde Guerre Mondiale m'a toujours passionné, car il y a de l'émotion qui peut passer. J'ai fait ce film, pour un devoir de souvenir et de mémoire. Je pense que ce film est trop court, on n'a pas pu approfondir les personnages. C'est donc une carte de visite, pour taper aux portes, pour en faire un long. Nous avons plusieurs projets, chacun apporte quelque chose dans notre système d'auto production. Nous avons tous un autre boulot en dehors, en attendant.» Propos recueillis par Gérard Chargé.
 

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