Ciné-Zoom

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
Accueil DVD L'ETAT DES CHOSES

L'ETAT DES CHOSES

Sortie Blu-Ray & DVD : le 7 Octobre 2025
Sortie en salle : 1982 

VU - 3 Zooms -

Film allemand (1981)
Réalisé par Wim Wenders
 
Drame - 1h57 - Noir et blanc
 

 

NOUVELLE RESTAURATION 4K

SUPERVISÉE PAR LA FONDATION WIM WENDERS

 

UNE BRILLANTE RÉFLEXION SUR LE CINÉMA

 

FILMÉE DANS UN SPLENDIDE NOIR ET BLANC

 

 
 
À Propos : "L’État des choses" s’inspire largement de la première expérience hollywoodienne vécue par Wim Wenders sur son film "Hammett" – dont le tournage avait dû être interrompu à plusieurs reprises. Cette mise en abyme du cinéma, où l’on croise les réalisateurs Samuel Fuller et Roger Corman, interroge les différences existant entre les modes de production européen et américain, et vient rejoindre le panthéon des grandes œuvres réflexives sur le septième art, comme "La Nuit américaine" de Truffaut ou "Le Mépris" de Godard. Lauréat du Lion d’Or à la Mostra de Venise 1982, "L’État des choses" est à découvrir en Blu-ray...

LES SUPPLÉMENTS (EN HD)

. WIM WENDERS INTERVIEWÉ PAR ROGER WILLEMSEN (18 mn)

Dans cet entretien mené en 2001, le réalisateur Wim Wenders parle de ce long-métrage tourné au jour le jour au Portugal avec l’équipe du film "Le Territoire" de Raoul Ruiz, qui lui redonna l’envie de diriger aux États-Unis.

 

. SCÈNES COUPÉES (28 min)

. BANDE-ANNONCE ORIGINALE

 
 

 Synopsis Au Portugal, dans un hôtel dévasté par une tempête, une équipe de cinéma tourne The Survivors, le remake d'un film de science-fiction des années cinquante, déjà remake de "Most dangerous man alive" d’Allan Dwan (1961). Mais le producteur disparaît soudain sans laisser d'argent, et le tournage doit être arrêté. La consternation fait place au désoeuvrement, puis a l'attente...

 
Notre avis : Une oeuvre qui se regarde à la lumière du tournage, du montage et des remontages successifs de "Hammett", le film précédent du réalisateur, en hommage à l’écrivain et au cinéma US. Wenders, côté aux Usa depuis "L’Ami américain", a travaillé 4 ans sur ce projet lancé en 1978 et coproduit par Francis Ford Coppola. Quatre ans de divergences de vues et d’affrontements avec la production, qui se sont soldés par la perte de contrôle partielle du cinéaste sur l’achèvement de son film, puis l’échec commercial en salles. Le montage de "Hammett" était encore en cours lorsque Wenders est parti s’aérer l’esprit au Portugal pour réaliser "L’État des choses". Le tournage a été plus ou moins improvisé avec des acteurs amis et des acteurs “récupérés” sur un autre film qui se tournait au Portugal ("Le Territoire", de Raoul Ruiz). Le scénario a été écrit au jour le jour. Désabusé, en proie au doute, probablement aussi déstabilisé par son rapport ambivalent au cinéma américain, entre fascination et rejet, Wenders s’est donc plongé dans ce film “libre”, dont l’histoire, volontairement détachée de toute narration classique, est un écho symbolique à ses mésaventures d’outre-Atlantique. Le réalisateur se livre à une méditation vagabonde sur la solitude de l’artiste, la place de l’art dans la société contemporaine, l’art et l’argent, entre autres choses sur la vie en général... C’est sa façon à lui de régler ses comptes avec un système américain où le pouvoir financier l’emporte sur le pouvoir créatif. Visuellement, le film est très beau du point de vu de l'image et du cadrage soigné esthétiquement, grâce à la photo de Henri Alekan. On remarque la présence de Samuel Füller (le réalisateur de l'excellent "Au-delà de la gloire") et de deux autres réalisateurs : Roger Corman qui est le caméraman du film dans le film et Robert Kramer. Un film qui fait d'ailleurs réfléchir sur notre relation à l'espace, au temps, et à l'autre. C'est un film que l'on peut revoir aussi pour son atmosphère. La fin est forte, qui donne une représentation inédite de l’exigence vitale de filmer. Le réalisateur aborde à sa manière le tabou du rapport de l’argent, y compris le plus sale, avec le cinéma. AVIS BONUS : Une interview éclairante du réalisateur et des scènes coupées tout aussi intéressantes . Gérard Chargé - 3 Zooms -
 
 
 
 

Recherche Google

Publicité

Politique de confidentialité Politique relative aux Cookies Conditions Générales