 Sortie Blu-Ray & DVD : le 7 Octobre 2025
Sortie Blu-Ray & DVD : le 7 Octobre 2025VU - 3 Zooms -
UNE BRILLANTE RÉFLEXION SUR LE CINÉMA
FILMÉE DANS UN SPLENDIDE NOIR ET BLANC
 À   Propos : "L’État des choses" s’inspire largement de la première expérience hollywoodienne vécue par Wim Wenders sur son film "Hammett" –  dont le tournage avait dû être interrompu à plusieurs reprises. Cette  mise en abyme du cinéma, où l’on croise les réalisateurs Samuel Fuller  et Roger Corman, interroge les différences existant entre les modes de  production européen et américain, et vient rejoindre le panthéon des  grandes œuvres réflexives sur le septième art, comme "La Nuit américaine" de Truffaut ou "Le Mépris" de Godard. Lauréat du Lion d’Or à la Mostra de Venise 1982, "L’État des choses" est à découvrir en Blu-ray...
 À   Propos : "L’État des choses" s’inspire largement de la première expérience hollywoodienne vécue par Wim Wenders sur son film "Hammett" –  dont le tournage avait dû être interrompu à plusieurs reprises. Cette  mise en abyme du cinéma, où l’on croise les réalisateurs Samuel Fuller  et Roger Corman, interroge les différences existant entre les modes de  production européen et américain, et vient rejoindre le panthéon des  grandes œuvres réflexives sur le septième art, comme "La Nuit américaine" de Truffaut ou "Le Mépris" de Godard. Lauréat du Lion d’Or à la Mostra de Venise 1982, "L’État des choses" est à découvrir en Blu-ray...- Distributeur : Carlotta 
- Musique : Jim Jarmusch et Jürgen Knieper         (Compositeurs)     
- Titre original : Der Stand der Dinge
 
 . WIM WENDERS INTERVIEWÉ PAR ROGER WILLEMSEN (18 mn)
Dans cet entretien mené en 2001, le réalisateur Wim Wenders parle de ce long-métrage tourné au jour le jour au Portugal avec l’équipe du film "Le Territoire" de Raoul Ruiz, qui lui redonna l’envie de diriger aux États-Unis.
. SCÈNES COUPÉES (28 min)
. BANDE-ANNONCE ORIGINALE 
 
 Synopsis Au Portugal, dans un hôtel dévasté par une tempête, une équipe de cinéma tourne The Survivors, le remake d'un film de science-fiction des années cinquante, déjà remake de "Most dangerous man alive" d’Allan Dwan (1961). Mais le producteur disparaît soudain sans laisser d'argent, et le tournage doit être arrêté. La consternation fait place au désoeuvrement, puis a l'attente...
 Le montage  de "Hammett" était encore en cours lorsque Wenders est parti s’aérer  l’esprit au Portugal pour réaliser "L’État des choses". Le tournage a été  plus ou moins improvisé avec des acteurs amis et des acteurs “récupérés”  sur un autre film qui se tournait au Portugal ("Le Territoire", de Raoul  Ruiz). Le scénario a été écrit au jour le jour. Désabusé, en proie au  doute, probablement aussi déstabilisé par son rapport ambivalent au  cinéma américain, entre fascination et rejet, Wenders s’est donc plongé  dans ce film “libre”, dont l’histoire, volontairement détachée de toute  narration classique, est un écho symbolique à ses mésaventures  d’outre-Atlantique. Le réalisateur se livre à une méditation vagabonde  sur la solitude de l’artiste, la place de l’art dans la société  contemporaine, l’art et l’argent, entre autres choses sur la vie en  général... C’est sa façon à lui de régler ses comptes avec un système  américain où le pouvoir financier l’emporte sur le pouvoir créatif. Visuellement, le film est très beau du point de vu de l'image et du cadrage soigné esthétiquement, grâce à la photo de Henri Alekan. On remarque la présence de Samuel Füller (le réalisateur de l'excellent "Au-delà de la gloire") et de deux autres réalisateurs : Roger Corman qui est le caméraman du film dans le film et Robert Kramer. Un film qui fait d'ailleurs réfléchir sur notre relation à l'espace, au temps, et à l'autre. C'est un film que l'on peut revoir aussi pour son  atmosphère.                      La fin est forte, qui donne une représentation inédite de l’exigence  vitale de filmer. Le réalisateur aborde à sa manière le tabou du rapport de l’argent, y compris le plus sale, avec le cinéma. AVIS BONUS : Une interview éclairante du réalisateur et des scènes coupées tout aussi intéressantes .                       Gérard Chargé - 3 Zooms -
Le montage  de "Hammett" était encore en cours lorsque Wenders est parti s’aérer  l’esprit au Portugal pour réaliser "L’État des choses". Le tournage a été  plus ou moins improvisé avec des acteurs amis et des acteurs “récupérés”  sur un autre film qui se tournait au Portugal ("Le Territoire", de Raoul  Ruiz). Le scénario a été écrit au jour le jour. Désabusé, en proie au  doute, probablement aussi déstabilisé par son rapport ambivalent au  cinéma américain, entre fascination et rejet, Wenders s’est donc plongé  dans ce film “libre”, dont l’histoire, volontairement détachée de toute  narration classique, est un écho symbolique à ses mésaventures  d’outre-Atlantique. Le réalisateur se livre à une méditation vagabonde  sur la solitude de l’artiste, la place de l’art dans la société  contemporaine, l’art et l’argent, entre autres choses sur la vie en  général... C’est sa façon à lui de régler ses comptes avec un système  américain où le pouvoir financier l’emporte sur le pouvoir créatif. Visuellement, le film est très beau du point de vu de l'image et du cadrage soigné esthétiquement, grâce à la photo de Henri Alekan. On remarque la présence de Samuel Füller (le réalisateur de l'excellent "Au-delà de la gloire") et de deux autres réalisateurs : Roger Corman qui est le caméraman du film dans le film et Robert Kramer. Un film qui fait d'ailleurs réfléchir sur notre relation à l'espace, au temps, et à l'autre. C'est un film que l'on peut revoir aussi pour son  atmosphère.                      La fin est forte, qui donne une représentation inédite de l’exigence  vitale de filmer. Le réalisateur aborde à sa manière le tabou du rapport de l’argent, y compris le plus sale, avec le cinéma. AVIS BONUS : Une interview éclairante du réalisateur et des scènes coupées tout aussi intéressantes .                       Gérard Chargé - 3 Zooms -| Suivant > | 
|---|



 
  
 
 
		