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Accueil DVD LIFE IS CHEAP... BUT TOILET PAPER IS EXPENSIVE

LIFE IS CHEAP... BUT TOILET PAPER IS EXPENSIVE

Sortie Blu-Ray & DVD : le 4 Mars 2025
Sortie en salle : date de sortie inconnue

VU - 2 Zooms -

Film américain (1989)
Réalisé par Wayne Wang et Spencer Nakasako (Usa)
 
Comédie - 1h29 -

NOUVELLE RESTAURATION EN 4K
DIRECTOR'S CUT - POUR LA PREMIERE FOIS EN BLU-RAY

Une comédie néo-noire à l'esprit punk par le réalisateur de "Smoke" et "Brooklyn Boogie"

 

SUPPLÉMENTS (EN HD)

. ENTRETIEN AVEC WAYNE WANG (24 mn)
Né à Hong Kong de parents chinois, exilé aux États-Unis pour ses études, le réalisateur Wayne Wang parle de son éducation et de ses influences, avant d’évoquer ses premiers pas au cinéma et le rapport qu’il entretient avec son pays d’origine.

. RETOUR SUR "LIFE IS CHEAP..." : ENTRETIEN AVEC WAYNE WANG ET SPENCER NAKASAKO (29 mn)
Wayne Wang et Spencer Nakasako, acteur, scénariste et coréalisateur du film, reviennent en détail sur la genèse et le tournage de Life is Cheap... ainsi que sur le lien existant à l’époque à Hong Kong entre le milieu de la mafia et celui du divertissement.

. SCÈNE ORIGINALE DE LA POURSUITE [VERSION LONGUE] (10 mn)

. BANDE-ANNONCE DE LA RESTAURATION

Distributeur : Carlotta

 

Titre original : Life is Cheap... But toilet paper is expensive

Scénario : Spencer Nakasako

Musique Originale : Mark Adler Compositeur
 
 
Synopsis
Un jeune homme est chargé de transporter une mallette de San Francisco à Hong Kong pour la remettre à un certain M. Lo. Mais une fois sur place, le destinataire est introuvable. Impliqué dans la mafia chinoise, celui-ci doit faire face à des dissensions au sein de son organisation. Après s’être fait dérober la mallette par deux truands, le jeune homme va se rapprocher de Money, la mystérieuse maîtresse de M. Lo...

 
 
Notre avis : Wayne Wang est un cinéaste chinois qui a émigré aux Etats-Unis. Wang avait 40 ans à l'époque de ce film, il en aujourd'hui 76. Il n'a d'ailleurs jamais cessé de remonter le film jusqu'en 2021, date de cette nouvelle restauration. Son commentaire sur Hong-Kong éclaire sa vision critique où la corruption rivalise avec les gangs mafieux. Tourné sans scénario préétabli, souvent caméra à l'épaule, il réalise là un film choquant, provocateur, où il ne nous épargne rien, avec un humour corrosif... Un film du cinéma underground américain se déroulant intégralement à Hong Kong. A mi-chemin entre le documentaire (on croit dès le début que c'en est un !) et la fiction. On adore ou pas, rien à voir avec les deux films pré-cités... Une curiosité ! Gérard Chargé - 2 Zooms -
 
Notes par extraites du site East Asia : "Wayne Wang axe son commentaire politique sur plusieurs niveaux. Le film voit le jour en 1989, alors que le massacre de la Place Tian’anmen vient d’avoir lieu à Pékin. Hong Kong devant être rétrocédé à la Chine sous l’égide du Parti Communiste Chinois en 1997, la société de la ville au port parfumé connaît de multiples interrogations. 1989, 1997, Tian’anmen, la révolution culturelle, Hong Kong, l’Amérique du Nord par la présence du personnage principal et narrateur de l’histoire (ainsi que l’évocation du Canada, terre d’accueil importante pour les Hongkongais), tous ces lieux, évènements et dates sont évoqués et discutés dans le film, dans plusieurs couches de dialogues, de protagonistes et de situations narratives originales. La narration est constituée de chapitres, dont la plupart consiste en la rencontre du personnage principal avec quelqu’un de l’entourage de cette triade, à travers ses yeux à la première personne et l’interlocuteur en face déclamant son monologue. Loin de servir de but en blanc un discours politique clé en main, Wayne Wang, et ses associés créatifs Spencer Nakasako et Amir Mokri (qui campent plusieurs postes dans le staff, notamment scénaristes, mais aussi et surtout acteur principal pour Nakasako et directeur de la photographie pour Mokri) composent une situation de brouillard général, où le personnage principal se retrouve plongé dans le Hong Kong des triades, des boucheries et des mariages d’apparence, où chaque personnage déploie sa vision du monde avec beaucoup d’assurance, de bizarrerie mais aussi de mystères et de non-dits. Ces personnages consistent en un tueur de canards, un sans-abri aveugle, des hommes de main du boss, le boss, sa maîtresse, sa fille, les beaux-parents riches, etc. Derrière eux, Wayne Wang gratte le vernis de la société hongkongaise, qu’il estime dirigée par l’argent, avec tout l’imaginaire négatif que cela induit. Derrière d’autres protagonistes, comme le pianiste exilé du continent campé par Lo Lieh, Wang ouvre sa fenêtre d’analyse sur le monde chinois et ses flux internes. En faisant parler ces personnages, Wang ouvre des fenêtres sur des thématiques lourdes, les tourne en dérision par la tonalité choisie, et en les imbriquant de la sorte, crée une atmosphère de chaos tout à fait saisissante – le sans-abri aveugle prédit une apocalypse en 1997."
 

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