Ciné-Zoom

Née le 9 août 1976 à Beaumont dans le Puy-de-Dôme, Audrey Justine Tautou est née d'un père chirurgien-dentiste, Bernard Tautou, et d'une mère enseignante, Evelyne Tautou, ancienne adjointe au maire de Montluçon, devenue conseillère municipale, et vice-présidente de l'agglomération de Montluçon chargée de la culture et PDG du centre des Congrès et de la Culture Athanor. Elle a été prénommée Audrey en hommage à Audrey Hepburn, comme elle l'a découvert en demandant l'origine de son prénom à ses parents à la suite de l'insistance des journalistes à ce sujet. Elle a passé son enfance et son adolescence à Montluçon avec ses deux sœurs et son frère.

 

Elle a fait une première année de Lettres modernes à l'Institut catholique de Paris. On lui prête une prime vocation de primatologue, qu'elle laissera de côté pour suivre une formation au Cours Florent après avoir décroché son baccalauréat D avec une mention « bien ». Cependant, elle reste passionnée par les singes, ce qui motive notamment certains de ses nombreux voyages et lectures.

Elle se lance dans la comédie dès 1995 en tournant quelques téléfilms comme "Cœur de cible" (TV) avec Francis Huster. Après quelques apparitions dans des téléfilms tel que "Les Cordier, juge et flic", "Julie Lescaut" et des courts métrages, elle décroche son premier rôle important au cinéma à 22 ans, une jeune esthéticienne dans le film de Tonie Marshall, "Vénus Beauté (Institut)". Sa prestation lui vaudra la reconnaissance de la profession, puisqu'elle remporte le César du meilleur espoir féminin 2000.

 

 

Auréolée de ce succès, elle tourne avec abondance : elle est à l'affiche de "Voyous, voyelles" de Serge Meynard, du "Battement d'ailes du papillon" de Laurent Firode et du "Libertin" de Gabriel Aghion. En 2001, sa carrière décolle réellement alors qu'elle incarne Amélie, l'héroïne du film de Jean-Pierre Jeunet dans "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain". Le succès international du film, la fraîcheur candide du personnage d'Amélie, sa pétulance et sa beauté fragile vont la révéler au niveau mondial.

 

 

Elle interprète ensuite Michèle, une jeune femme qui vit une relation amoureuse avec Edouard Baer et qui se cherche dans plusieurs religions dans la comédie "Dieu est grand, je suis toute petite" de Pascale Bailly. Elle enchaine en devenant  amoureuse jusqu'à l'extrême de Samuel Le Bihan dans le premier long métrage de Laetitia Colombani, "A la folie, pas du tout"  en2002.

 

Elle devient la petite amie de Romain Duris pour Cédric Klapisch  dans "L'Auberge Espagnole" et sa suite "Les Poupées russes". Elle joue une charmante ingénue pour  Alain Resnais dans "Pas sur la bouche" en 2003.

En 2004, elle renoue avec le succès en collaborant à nouveau avec Jean Pierre Jeunet sur la mégaproduction française "Un long dimanche de fiançailles". Sa popularité internationale naissante lui vaut également de travailler avec des réalisateurs talentueux tel que Stephen Frears dans "Dirty pretty things" où elle est une femme de chambre turque travaillant dans un hôtel à Londres, et Amos Kollek dans "Happy end" pour lequel elle joue une jeune femme qui débarque à New York pour devenir actrice.

Elle participe en 2006 à la superproduction américaine "Da Vinci Code", de Ron Howard, tiré du roman de Dan Brown au coté de Tm Hanks. Elle monte les marches du festival de Cannes pour l'ouverture du festival.

Elle  recentrer sa carrière sur un cinéma français plus léger avec "Hors de prix" de Pierre Salvadori aux côtés de Gad Elmaleh. Ils reçoivent le NRJ Ciné Award du meilleur baiser. Elle joue ensuite dans l'adaptation cinéma d’"Ensemble, c'est tout" le best-seller d'Anna Gavalda. Dans ce film réalisé par Claude Berri, elle partage l'affiche avec Guillaume Canet.

L'année suivante, elle remporte les faveurs de la cinéaste Anne Fontaine qui lui confie le rôle-de Gabrielle Chanel dans son biopic "Coco avant Chanel", qui lui vaut sa troisième nomination au César de la meilleure actrice.

Elle était, jusqu'en décembre 2008, la compagne du chanteur de variété Matthieu Chedid surnommé "M". En 2009, elle devient l'image du célèbre parfum "N° 5" de Chanel, dans un film de 2 min 25 s réalisé par Jean-Pierre Jeunet et une campagne photo signée Dominique Issermann.

En 2010, elle tient un salon de coiffure dans "De vrais mensonges", pour lequel elle retrouve le réalisateur Pierre Salvadori, qui l'avait dirigée dans "Hors de prix". Elle se lance pour la première fois, dans une pièce de théâtre, "Une maison de poupée" d'Henrik Ibsen, mise en scène par Michel Fau et représentée au théâtre de la Madeleine à Paris. En parallèle, elle tourne dans le clip de Charlie Winston "I Love Your Smile", 4ème single issu de son album, Hobo.

L'année suivante, elle lutte ensuite contre les conventions sociales de la bourgeoisie des années 20 aux coté de Gilles Lellouche et Anaïs Demoustier dans "Thérese Desqueyroux". de Claude Miller. le réalisateur étant décédé quelques jours seulement après l'avoir finalisé - aura l'honneur de clôturer le festival de Cannes 2012 La même année, elle s'investit dans deux drames touchants : "Des vents contraires" de Jalil Lespert, dans lequel elle joue une mère disparue, et "La Délicatesse" Stéphane et David Foenkinos où elle incarne une femme brisée qui se trouve un nouvel amour.

Le 10 août 2011, le journal britannique The Daily Telegraph annonce qu'elle compte quitter le cinéma prochainement, pour se consacrer à d'autres activités. Les Propos sont démentis deux jours plus tard sur le site du Journal du dimanche, par le réalisateur Pierre Salvadori qui indique avoir été joint par l'actrice.

En 2013, elle est la maitresse de cérémonie pour le 66ème festival International du film de Cannes où succède à l'actrice Bérénice Bejo.

Elle tourne dans deux films avec Romain Duris - une comédie et une histoire fantastique. Le premier correspond au troisième volet de "L'Auberge Espagnole", toujours de Cédric Klapisch et intitulé "Casse-tête chinois", alors que le deuxième est une adaptation du roman "L'Ecume des jours" de Boris Vian, dont le film homonyme est dirigé par le toujours très créatif Michel Gondry.