Ciné-Zoom

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

JEAN PAUL BELMONDO

Index de l'article
JEAN PAUL BELMONDO
Sa filmographie
Ils sont venus lui rendre hommage à Cannes
Toutes les pages

JEAN PAUL BELMONDOActeur, Producteur français

Né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine, Jean-Paul Belmondo est le fils de Paul Belmondo, sculpteur d'origine piémontaise et sicilienne, est né à Alger, département d'Alger et d'une mère artiste-peintre. Durant l'enfance, sa famille connaît quelques privations, Paul Belmondo ayant du mal à vivre de son art dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale et de l'occupation allemande.
JEAN PAUL BELMONDO
Indiscipliné et peu enclin aux études, il se passionne très jeune pour le sport (football, voitures, cyclisme...). Au lycée, il était gardien de but. Par la suite, il découvre la boxe qu'il va longtemps pratiquer en tant qu'amateur. Il mène durant son adolescence une courte carrière de boxeur, avec quatre victoires et un match nul en neuf combats.

À l'âge de seize ans, il est atteint d'une primo-infection de la tuberculose, ses parents l'expédient alors en Auvergne. C'est à cette époque, dans le calme et l'air vivifiant, que le jeune homme décide de devenir comédien. A son retour, il suit les cours de Raymond Girard.

Il débute au théâtre en 1950 en interprétant "La Belle au Bois Dormant" dans les hôpitaux de la ville de Paris. Pendant six mois, Raymond Girard va l'aider à préparer le concours du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, où il est recalé mais admis en tant qu'auditeur libre en 1951. En janvier 1952, il repasse l'examen d'entrée mais échoue de nouveau. C'est seulement en octobre 1952 qu'il est enfin admis. Il devient l'élève de Pierre Dux. Ce dernier déclare un jour, qu'avec la tête qu'il a, il ne pourrait jamais prendre une femme dans ses bras, car cela ne serait pas crédible.

Il  reste quatre ans au Conservatoire et y rencontre Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Crémer, Pierre Vernier et Michel Beaune. Il participe également à des spectacles théâtraux sous la direction de Michel Galabru En 1953, il fait la connaissance d'Élodie Constant, danseuse sous le nom de "Renée Constant", qui devient sa compagne. Le couple mène une vie « de bohème », ce qui n'empêche pas les deux jeunes gens d'avoir une fille, Patricia, en 1954.
JEAN PAUL BELMONDO
Ses professeurs continuent de ne pas tenir son talent en haute estime. En 1956, lors d'un concours du conservatoire, il interprète un texte de Georges Feydeau le public l'acclame mais le jury le boude et lui décerne un simple accessit, lui interdisant ainsi l'entrée à la Comédie-Française. Ses camarades le portent en triomphe pour le soutenir, tandis qu'il adresse un bras d'honneur au jury.

En 1953, il fait ses vrais débuts sur les planches dans deux pièces au Théâtre de l'Atelier, "Médée" de Jean Anouilh et "Zamore" de Georges Neveux dans des mises en scène d'André Barsacq. Le jeune acteur se réjouit de jouer dans une pièce d'Anouilh, pour laquelle il est par ailleurs crédité sous le nom de Jean-Paul Belmond mais la tragédie s'avère un échec public.

En 1956, il joue dans le film "Les Copains du dimanche", qui ne trouve pas de distributeur, et ne sortira qu'en 1967 déçu du sort réservé au film, il retourne sur les planches, où il interprète des pièces de Feydeau et de George Bernard Shaw. Sa carrière cinématographique débute vraiment avec un petit rôle, dans "Sois belle et tais-toi", réalisé en 1958 par Marc Allégret il y croise Alain Delon, également débutant.

La même année, il est envisagé pour tenir l'un des rôles principaux du film "Les Tricheurs" le réalisateur Marcel Carné hésite cependant entre lui et Laurent Terzieff. Après une longue indécision, Carné finit par choisir Terzieff, qu'il juge plus crédible pour un rôle d'intellectuel il embauche cependant Belmondo pour tenir le rôle de l'un des acolytes du personnage de Terzieff, ce qui permet au jeune comédien d'apparaître régulièrement tout au long du film, et d'améliorer sa situation financière en touchant un bon cachet.

Il retrouve ensuite Marc Allégret pour les besoins du film "Un drôle de dimanche", avec Bourvil et Danielle Darrieux. Jean-Luc Godard, alors critique aux Cahiers du cinéma, juge le film exécrable mais loue son talent en qui il voit « le Michel Simon et le Jules Berry de demain ». Godard l'embauche ensuite pour jouer dans son court-métrage "Charlotte et son jules",  il inaugure ainsi une période de collaboration au mouvement dit de la Nouvelle Vague.

La même année, il est rappelé sous les drapeaux dans un contexte de guerre d'Algérie, ce qui l'oblige à abandonner les représentations d'"Oscar". Une fois démobilisé, il revient en France métropolitaine et se remet en quête de rôles, tout en décidant de se marier. Le 17 janvier 1959, il épouse Élodie, sa compagne depuis plusieurs années. Le couple a déjà une fille, Patricia, née en 1954. Ils auront deux autres enfants Florence en 1960 et Paul en 1963.

Il tient l'année suivante son premier rôle important dans "À double tour", de Claude Chabrol. Il  enchaîne avec un autre film de la Nouvelle Vague, "À bout de souffle", de Jean-Luc Godard, qu'il considère comme a priori moins important que celui de Chabrol. Enthousiasmé par les conditions de travail avec Godard, il tourne ensuite "Classe tous risques", film policier réalisé par Claude Sautet, dont il partage la vedette avec Lino Ventura.
JEAN PAUL BELMONDO
Avant même la sortie des films de Godard et Sautet, il achève la décennie en interprétant le rôle de d'Artagnan dans "Les Trois Mousquetaires", dramatique télévisée réalisée par Claude Barma, tournée et diffusée en direct pour Noël 1959. Bien qu'en retirant un surcroît de notoriété, il n'apprécie guère ce premier tournage télévisuel, du fait des cadences imposées aux comédiens par les conditions du direct.

Mais la révélation arrive en 1960, "À bout de souffle" sort en mars et remporte un triomphe public et critique, s'imposant comme l'un des films-phares de la Nouvelle Vague. Il a enfin surmonté les réticences que les tournages de cinéma lui inspiraient en tant que jeune acteur de théâtre. Le mois suivant sort "Classes tous risques" si le film de Sautet, sorti peu après celui de Godard, est éclipsé par ce dernier, il bénéficiera ensuite de multiples rediffusions télévisées.

Il tourne "Moderato cantabile", réalisé par Peter Brook d'après Marguerite Duras, le film est sélectionné au festival de Cannes 1960. Une fois révélé, il tourne dans plusieurs films italiens, dont "La Viaccia", de Mauro Bolognini, avec Claudia Cardinale, et "La Ciociara", de Vittorio De Sica, avec Sophia Loren. Il retrouve ensuite Jean-Luc Godard pour "Une femme est une femme", avant de tourner "Léon Morin, prêtre" sous la direction de Jean-Pierre Melville, film accueilli tièdement par le public et la critique. Après un second film avec Melville, le polar "Le Doulos", Jean-Paul Belmondo s'impose en héros d'aventures avec un film de cape et d'épée réalisé par Philippe de Broca "Cartouche" est un triomphe en salles, dépassant les trois millions d'entrées

Puis il joue dans "Un singe en hiver" réalisé par Henri Verneuil d'après le roman d'Antoine Blondin, et  partage l'affiche avec Jean Gabin. Très impressionné à l'idée de côtoyer Gabin, il s'entend finalement à merveille avec son partenaire. La fraternité entre les deux acteurs se retrouve chez les personnages du film, le dialogue de Michel Audiard faisant dire à Gabin, à son adresse "Môme, t'es mes vingt ans !". Si le film obtient un succès commercial inférieur à celui escompté, il est apprécié de Blondin, et Audiard le considère à l'époque comme sa plus belle réussite. Un singe en hiver montre en outre qu'il est capable de tenir tête à l'écran à un grand comédien de la génération précédente.

Après plusieurs autres films - parmi lesquels "L'Aîné des Ferchaux" de Jean-Pierre Melville, d'après Georges Simenon - il retrouve Philippe de Broca pour les besoins de "L'Homme de Rio", film d'aventures au rythme endiablé, dont il partage la vedette avec Françoise Dorléac. Sorti en février 1964, le film remporte un triomphe commercial, approchant les cinq millions d'entrées en France. Le 5 novembre 1963, il est par ailleurs élu président du Syndicat français des acteurs.

Les succès s'enchaînent, allant du film d'aventures "Cent mille dollars au soleil", d'Henri Verneuil au film dramatique "Week-end à Zuydcoote", toujours d'Henri Verneuil. Il retrouve ensuite Philippe de Broca pour "Les Tribulations d'un Chinois en Chine", comédie d'aventures à grand spectacle sur le tournage, il tombe amoureux de sa partenaire Ursula Andress; son épouse demandera le divorce l'année suivante et la presse internationale rend abondamment compte de la liaison entre les deux acteurs.
JEAN PAUL BELMONDO
Puis il joue aux côtés d'Anna Karina dans "Pierrot le fou" en 1965, qui marque l'apogée de sa collaboration avec Jean-Luc Godard, et remporte un succès à la fois critique et public. Il envisage à l'époque, poussé par Ursula Andress, de tenter l'aventure du cinéma américain, mais renonce finalement au projet, se sentant peu à l'aise à Hollywood. Il alterne les œuvres de pur divertissement, comme "Le Cerveau", de Gérard Oury, et les films plus sombres comme "La Sirène du Mississippi", de François Truffaut. Il achève la décennie en donnant la réplique à Annie Girardot dans "Un homme qui me plaît", film de Claude Lelouch, qui ne rencontre pas son public.

En 1970 Il tourne "Borsalino", film policier réalisé par Jacques Deray, dans lequel il partage la vedette avec son rival au box-office, Alain Delon. Le film remporte un triomphe commercial, approchant les cinq millions d'entrées. La collaboration Delon-Belmondo est cependant ternie par un procès opposant les deux acteurs à la sortie du film, Delon, producteur du film, ayant contrevenu aux modalités prévues en faisant figurer son nom deux fois sur l'affiche. Belmondo obtient finalement gain de cause.

En 1971, l'acteur fonde une maison de production, Cerito Films, dans le but de gérer plus efficacement sa carrière et de s'investir dans ses films de manière plus personnelle. Il  tourne à un rythme soutenu, enchaînant les succès publics sous la direction de metteurs en scène comme Philippe de Broca, Henri Verneuil, Claude Chabrol ou José Giovanni "Les Mariés de l'an II", "Le Casse", "Docteur Popaul", "La Scoumoune", "Le Magnifique". En 1972, il débute une histoire d'amour avec l'actrice italienne Laura Antonelli.

En 1974, il connaît cependant une déception avec "Stavisky" d'Alain Resnais si le film, contrairement à ce qui a pu être dit, n'est pas un four commercial, il remporte un succès bien moindre que celui auquel l'acteur est habitué. Il apprécie "Stavisky", vit de surcroît très mal l'accueil médiocre réservé au film et à son réalisateur lors du festival de Cannes 1974.

En 1975, Il remporte un très gros succès avec "Peur sur la ville" d'Henri Verneuil, dans lequel il exécute des cascades risquées, dont une scène où il apparaît suspendu à un hélicoptère au-dessus du vide. Il lui reste du tournage quelques blessures, qui ajoutent à sa réputation. Si le succès public est plus que jamais au rendez-vous, son succès critique commence à décroître il déclarera plus tard, « Pour l'intelligentsia parisienne, j'étais devenu un cascadeur, je ne savais plus jouer la comédie ». Il enchaîne polars, films d'aventures, comédies "L'Incorrigible" de Philippe de Broca, dans lequel il s'amuse à camper un « anti-superman », "L'Alpagueur" de Philippe Labro, "Le Corps de mon ennemi" d'Henri Verneuil, "L'Animal" de Claude Zidi. A la même époque, un projet de nouvelle collaboration avec Jean-Luc Godard - une adaptation du livre de Jacques Mesrine "L'instinct de mort "- tourne court, une polémique par voie de presse opposant ensuite l'acteur et le cinéaste.

Entre 1978 et 1983, sa carrière connaît son apogée commerciale, chacun des films de l'acteur s'avérant un succès public. Il enchaîne trois films réalisés par Georges Lautner "Flic ou Voyou", qui dépasse, pour la première fois dans la carrière de Belmondo, le million d'entrées sur Paris-périphérie, "Le Guignolo", dans lequel il réédite sa cascade en hélicoptère, et "Le Professionnel", qui dépasse les cinq millions d'entrées en France. En 1982, il dépasse encore le score du Professionnel avec "L'As des as", réalisé par Gérard Oury, qui triomphe commercialement malgré des rapports de plus en plus tendus avec la critique, à laquelle Belmondo n'a pas souhaité montrer le film.

L'année suivante, "Le Marginal", polar réalisé par Jacques Deray, est un nouveau triomphe public. Mais en 1984, "Les Morfalous" d'Henri Verneuil, tout en remportant un score très enviable, perd un million de spectateurs par rapport à ses précédents succès. Les films de l'acteur font désormais l'objet de critiques sur leur caractère répétitif. Il décide alors d'infléchir son image en revenant à la comédie pure, dans "Joyeuses Pâques", réalisé par Georges Lautner d'après la pièce de théâtre de Jean Poiret. Tout en souhaitant se renouveler au cinéma, il manifeste également ainsi son envie de remonter sur les planches.

En 1985, Il tourne "Hold-up," comédie policière d'Alexandre Arcady. Sur le tournage de ce film qui dépassera les deux millions d'entrées, il se blesse sérieusement en exécutant une cascade à cinquante-deux ans, le temps des films d'action semble révolu pour lui.
JEAN PAUL BELMONDO
En 1987, "Le Solitaire", film policier réalisé par Jacques Deray, qui obtient moins d'un million d'entrées, est un échec commercial selon ses critères habituels. La même année, Robert Hossein lui propose de remonter sur scène. il saisit l'occasion et, près de 30 ans après avoir quitté les planches, interprète "Kean" de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas, au Théâtre Marigny, de février à juin 1987, reprenant ensuite la pièce en septembre pour une prolongation de deux mois et demi. Enthousiasmé par son succès, il se dit ravi d'avoir retrouvé sa vocation d'origine.

En 1988, Claude Lelouch lui offre le rôle de sa vie, avec "Itinéraire d'un enfant gâté", l'occasion de s'écarter de son image cinématographique pour interpréter un rôle de composition. Ravi de s'éloigner de son emploi habituel, il retrouve avec ce film le succès commercial. Sa prestation lui vaut également d'obtenir le César du meilleur acteur, lors de la 14e cérémonie des César en 1989.  Dédaignant ouvertement les César, il n'ira pas chercher son trophée.

Il s'éloigne ensuite du cinéma pour plusieurs années il retrouve Robert Hossein pour une mise en scène de "Cyrano de Bergerac" d'Edmond Rostand. Le spectacle, joué à partir de février 1990, un mois avant la sortie du film tiré de la pièce, interprété par Gérard Depardieu, remporte un grand succès - attirant plus de deux cent mille spectateurs - et réalise en 1991 une tournée internationale, allant jusqu'au Japon. A son retour de tournée, il vend à Canal+ sa maison de production et fait l'acquisition du Théâtre des Variétés, dont il assure la direction.

Il ne revient à l'écran qu'en 1992, pour les besoins de "L'Inconnu dans la maison", réalisé par Georges Lautner, puis laisse passer trois ans avant de tourner "Les Misérables" de Claude Lelouch, libre adaptation du roman de Victor Hugo dont une partie de l'action est transposée au vingtième siècle. Les deux films ne remportent pas un grand succès public, surtout pour ce qui est du film de Lautner. L'acteur est désormais surtout actif sur les planches, où il est l'interprète de grosses productions théâtrales, comme "Tailleur pour dames" et "La Puce à l'oreille", de Georges Feydeau, mis en scène par Bernard Murat. En 1996, le film "Désiré", réalisé par Bernard Murat d'après la pièce de Sacha Guitry, est un échec public, victime notamment d'un circuit de distribution réduit.

En 1998, Patrice Leconte met en scène Jean-Paul Belmondo et Alain Delon dans "1 chance sur 2", comédie policière jouant ouvertement sur la nostalgie des anciens films du duo de Borsalino; il y exécute à nouveau, à 65 ans, une cascade accroché à un hélicoptère. Ce film, où les deux vétérans donnent la réplique à Vanessa Paradis, obtiendra finalement un score inférieur à celui escompté, dépassant à peine le million d'entrées.

La même année, il interprète sur scène "Frédérick ou le boulevard du crime", d'Éric-Emmanuel Schmitt. Il donne également son accord à Cédric Klapisch pour interpréter, aux côtés de Romain Duris, l'un des rôles principaux de "Peut-être". Si cette fable de science-fiction ne remporte qu'un succès d'estime, Belmondo apprécie l'expérience du tournage. Fin novembre 1999, il est hospitalisé à Brest à l’hôpital de La Cavale blanche, après avoir fait un malaise pendant une représentation de la tournée de "Frederick ou le Boulevard du Crime". Il doit ensuite observer un strict repos.

A partir de 2000, il ne monte plus sur les planches. Au cinéma, il fait une apparition dans "Les Acteurs", de Bertrand Blier. "Amazone", tourné l'année précédente sous la direction de son vieux complice Philippe de Broca, sort à la sauvette en juillet 2000 et s'avère un désastre commercial.

En 2001, il tourne pour la télévision plus de quarante ans après sa précédente expérience dans le téléfilm "L'Aîné des Ferchaux". Il tient le rôle tenu par Charles Vanel dans l'adaptation cinématographique de Jean-Pierre Melville tandis que le rôle naguère tenu par Belmondo est interprété par Samy Naceri.

Il envisage de tourner ensuite pour la télévision une adaptation du "Lion" de Joseph Kessel qui sera finalement interprétée par Alain Delon. Mais, le 8 août, un mois avant la diffusion de "L'Aîné des Ferchaux", et alors qu'il se trouvait en vacances en Corse, chez son ami Guy Bedos à Lumio, près de Calvi, il est victime d'un accident vasculaire cérébral. Il est héliporté d'urgence à l'Hôpital Falconaja de Bastia. Bien que son état soit jugé sérieux, il est transféré dans la soirée vers l'Hôpital Saint-Joseph de Paris. Son accident de santé, qui le tient ensuite éloigné des plateaux comme des planches, est suivi d'une longue rééducation.

Le 29 décembre 2002, il épouse à Paris sa compagne Natty à la mairie du 6e arrondissement. Natty Tardivel est une ancienne coco-girl de Stéphane Collaro qu'il a rencontré en 1989 et qui partage sa vie depuis 13 ans. Michel Drucker est l'un des témoins de ce mariage. Parmi les invités, on peut citer Claude Lelouch, Francis Huster, Bernard-Henri Lévy, Robert Hossein, Jean Rochefort, Jean-Claude Brialy et Jean-Pierre Marielle. Le 13 août 2003, à 70 ans, il est père pour la quatrième fois d'une petite fille, Stella.

En avril 2007, il est promu Commandeur de la Légion d'honneur. Il a retrouvé en 2008, après sept ans d'absence, les plateaux de cinéma sous la direction de Francis Huster pour une nouvelle version de "Umberto D". de Vittorio De Sica "Un homme et son chien", drame dans lequel il interprète un homme qui se retrouve du jour au lendemain à la rue. Le film n'est cependant pas un succès public.

En 2008, il se sépare de sa femme Natty. Il vit ensuite avec Barbara Gandolfi, femme d'affaires belge et ex-playmate, ayant notamment à son actif une participation à la version flamande de L'Ile de la Tentation ainsi que les couvertures de Playboy et de P Magazine. La vie privée de l'acteur et les activités de sa nouvelle compagne suscitent l'intérêt de certains médias et entraînent des tensions au sein de sa famille. Fin juin 2010 éclate un scandale autour de l'acteur et de sa compagne, cette dernière étant accusée de profiter de lui par abus de faiblesse et escroquerie.


 En 201, Le 64ème festival international du film de Cannes lui rend un hommage pour sa carrière. Les photographes gardent leur appareils en bandoulières et l'applaudissent à son arrivé sur les marches officielles.

 

 

 

Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)

 










 

Recherche Google

Publicité