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| BONG JOON-HO |
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Réalisateur sud-coréen
Né le 14 septembre 1969 à Séoul, Bong Joon-Ho est le fils d'un designer. IL fait des études en sociologie à l'université Yonsei. Il s'épanouit d'abord au ciné-club de l'université de sociologie de Yonsei à Séoul avant d'étudier le cinéma à la Korean Academy of Film Arts. Son film de fin d'études "White Man" est sélectionné aux Festivals de Vancouver et de Hong Kong. Il gagne un prix au Shin-young Youth Movie Festival en 1995.
Il sort de la KAFA (Korean Academy of Film Arts) où il a réalisé "Incoherence", une comédie noire critiquant la société coréenne. En 2000, il sort son premier long métrage, "Barking Dogs Never Bite" où son humour empreint de sarcasme le révèle auprès de l'industrie cinématographique coréenne.
En 2003, il réalise "Memories of Murder", un film tiré de l'histoire réelle d'un serial killer qui n'a jamais été arrêté. Le film est un grand succès et attire plus de 5 millions de spectateurs en Corée du Sud.
Il confirme en 2006 avec "The Host" qui est inspiré par un incident survenu en Corée du Sud à la fin des années 80. C'est un mélange de film de monstre, la chronique familiale et la comédie satirique avec une pointe de réflexion écologique. Le film est présenté à Cannes à la Quinzaine des Réalisateurs et renforce la renommée internationale du réalisateur. Les Cahiers du Cinéma le classent quatrième film le plus important des années 2000-2009.
Il confirme en 2006 avec "The Host" qui est inspiré par un incident survenu en Corée du Sud à la fin des années 80. C'est un mélange de film de monstre, la chronique familiale et la comédie satirique avec une pointe de réflexion écologique. Le film est présenté à Cannes à la Quinzaine des Réalisateurs et renforce la renommée internationale du réalisateur. Les Cahiers du Cinéma le classent quatrième film le plus important des années 2000-2009.
En 2008, il participe au triptyque "Tokyo !" dans lequel il offre sa vision de la mégalopole japonaise aux côtés de cinéastes confirmés comme Leos Carax et Michel Gondry.
Il tourne ensuite en 2009 "Mother", le touchant portrait d'une mère tentant de prouver l'innocence de son fils. Le film est projeté à Cannes dans le cadre de la sélection Un Certain regard, il bénéficie d'un bel accueil critique.
il poursuit en 2011 avec "La Transperceneige", l'adaptation de la bande dessinée post apocalyptique créée par les Français Jacques Lob et Jean-Marc Rochette. Pour ce projet ambitieux, il s'entoure d'un autre grand nom du cinéma coréen s'imposant autant en son pays qu'à l'étranger : Park Chan-wook, qui assure le rôle de producteur. La même année, il préside le jury de la Caméra d'Or du 64ème Festival International Du Film De Cannes 2011.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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