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AMOS GITAI

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AMOS GITAI
Sa filmographie
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AMOS GITAIRéalisateur, metteur en scène et producteur Israélien

Né le 11 octobre 1950 à Haïfa, Amos GitaÏ, Amos Weinraub de son vrai nom, est né d'un père architecte du Bauhaus et d'une mère psychanalyse auprès d'un disciple de Freud avant d'enseigner la théologie juive. Il commence des études d'architecture en 1968. Lorsque la guerre du Kippour éclate en 1973, il doit interrompre ses études pour participer au conflit au sein d'une unité de secours par hélicoptère.

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C'est lors d'une mission en hélicoptère en 1973, pendant laquelle il est touché par un missile syrien, qu'il se promet de devenir cinéaste. Au cours de ses missions, il utilise une caméra Super-8. A l'issue de la guerre, il s'engage dans une carrière de cinéaste et commence à réaliser des documentaires.

En 1977, il commence à travailler pour la télévision israélienne. Celle-ci rejette "La Maison"  en 1981, dont les prises de position sont jugées trop à gauche. Cependant le film obtient un certain succès dans des festivals internationaux. En 1982, le documentaire, "Journal de campagne", déclenche une polémique et l'oblige à quitter Israël pour vivre à Paris. Parallèlement, il poursuit ses études d'architecture à Berkeley.

Il travaille pendant dix ans à des documentaires comme "Ananas" une vision sarcastique de la culture et de la commercialisation des ananas par les multinationales  ou "Brand New Day", un film qui suit la tournée d'Annie Lennox et du groupe Eurythmics au Japon.
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Durant cette période, il continue à réaliser des documentaires, et tourne son premier long métrage de fiction "Esther" en 1986 présenté à la Semaine de la critique du Festival de Cannes et "Berlin Jérusalem" en 1989, Prix de la Critique à la Mostra de Venise.  

La même année, il obtient son doctorat d'architecture à Berkeley. Il ne retourne dans son pays qu'après l'élection de Yizhak Rabin et la signature des accords d'Oslo au début des années 90.
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Après son retour en Israël, Il signe de nombreux films et documentaires à connotation politique. Il retrouve les lumières et les charmes de Tel-Aviv pour "Devarim" qu'il réalise en 1995 présenté au Festival de Venise. Il poursuit en 1998, avec "Yom yom" consacré à sa ville natale Haifa, puis il tourne "Kadosh Sacre" en 1999, qui relate l'histoire d'un homosexuel dans la société ultra-orthodoxe de Jérusalem.

En 2000 il réalise un "Kippour", où il puise de ses propres souvenirs de la Guerre de Kippour. Le film est présenté à Cannes. En 2002, il foule à nouveau les marches du Palais des Festivals pour la sélection en Compétition d'un film sur la création de l'Etat d'Israël, "Kedma", l'histoire de rescapés de la Shoah qui débarquent en Palestine mandataire, pendant la Guerre d'indépendance d'Israël. Il participe aussi à la réalisation du film collectif "11'09"01 - September 11"

En 2003, Il livre la chronique d'une vie dans un immeuble à travers "Alila". L'année suivante il aborde le thème de la traite des blanches dans "Terre promise". Le périple de quelques jeunes filles russes jusqu'aux maisons closes israéliennes. En 2005, il dirige Natalie Portman dans "Free zone" un film sur l'occupation des territoires palestiniens.
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Ils forment les deux premiers volets d'une trilogie sur les frontières, dans une zone où leur définition et leur fixation constituent un enjeu humain et politique, enjeu au cœur même de son travail de cinéaste et citoyen. En 2006, il présente "News From House / News From Home", la suite et fin de la trilogie débutée par "House" en 1980 et continuée, en 1998, par "Une Maison à Jérusalem".

Il participe à l'aventure collective de "Chacun son cinéma" en 2007, aux côtés de 35 autres réalisateurs pour le 60e anniversaire du festival de Cannes.
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En 2008, c'est Juliette Binoche qui tourne pour lui dans "Désengagement", le troisième volet de sa trilogie sur les frontières, un drame familial tourné en Israël, sur fond de détournement de Gaza. On le retrouve en 2009 à la réalisation de "Plus tard tu comprendras", un drame interprété par Jeanne Moreau et Hippolyte Girardot qui reflète l'universalité des rapports mère-fils.

Trois ans après, le cinéaste tourne "Roses à crédit" où il met en scène Léa Seydoux qui joue une jeune femme, fraîchement arrivée sur Paris, au sortir de la guerre. Son goût pour les belles choses et son besoin de consommer vont mettre en danger sa nouvelle vie et son couple

Ses films sont mieux accueillis à l'étranger qu'en Israël, ceux-ci étant jugés par certains de ses compatriotes comme trop "européens" et portant un regard trop simpliste sur la réalité israélienne, bien plus complexe. En revanche, son œuvre est fort appréciée à l'étranger. D'après le Village Voice, il serait pour lui seul " la nouvelle vague israélienne". Ses films ont été projetés dans des compétitions internationales et récompensés à plusieurs reprises.

En mars 2011, il préside le jury du festival du 23ème film asiatique de Deauville
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 Site officiel: ttp://www.amosgitai.com

 

 

 

 

 

 Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)

 

 

 



 

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