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CLAIRE DENIS

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CLAIRE DENIS
Sa filmographie
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CLAIRE DENISRéalisatrice, scénariste française

Née le 21 avril 1948 à Paris, Claire Denis est fille d'un administrateur colonial, elle a grandi en Afrique notamment au Cameroun, au Burkina Faso et à DjiboutiAprès une enfance passée en Afrique, la fillette, malade, est contrainte de rentrer en France. Adolescente solitaire et rêveuse, elle s'enferme dans sa chambre, à Marly-le-Roi, pour lire, écouter la musique diffusée sur les radios britanniques, et prend bientôt goût au cinéma.
Claire Denis
Elle se marie très tôt à un photographe qui lui suggère de s'inscrire à l'IDHEC. Elle sort diplômer en 1972 après avoir réalisé plusieurs courts métrages de science-fiction. Elle y découvre la cinéphilie, et surtout un désir ardent de réaliser.

Elle devient ensuite assistante metteur en scène notamment sur deux films de Robert Enrico "Le Vieux Fusil" en 1975 et "L'Empreinte des géants" en 1980. Elle est aussi l'assistante metteur en scène pour "Hanna K." De Costa-Gavras, "Down by law" de Jim Jarmusch mais aussi pour Wim Wenders qui la choisit comme assistante pour "Paris, Texas" en 1984 et "Les Ailes du désir" en 1987.
CLAIRE DENIS
Poussée par ces expériences et les encouragements de Wenders, elle écrit et réalise son premier film "Chocolat" en 1988. Une histoire semi-autobiographique de tension raciale dans l'Afrique coloniale des années 50 qui marque son retour en Afrique. Le film est présenté au Festival de Cannes, nommé aux Césars et acclamé par la critique américaine.

Après un documentaire musical sur le groupe africain "Les Têtes Brûlées" (Man no run), c'est avec "S'en fout la mort", situé dans les milieux parisiens des combats de coqs clandestins, que la réalisatrice se fait réellement connaître. Des marginaux, africains ou antillais sont les héros de ce film âpre, oppressant, à la ligne narrative épurée.

Après un nouveau documentaire consacré au réalisateur Jacques Rivette, elle retrouve la faune interlope antillaise et parisienne pour "J'ai pas sommeil", inspiré des meurtres en série de l'affaire Thierry Paulin, qui défraya la chronique judiciaire quelques années auparavant.

La même année, elle réalise un téléfilm pour Arte dans le cadre de la série "Tous les garçons et les filles", d'après les souvenirs d'adolescence de chaque réalisateur. Son film s'intitulé "U.S. Go Home", et met en vedette la jeune Alice Houri.

Claire Denis
Fidèle à ses comédiens, d'Alex Descas à Béatrice Dalle en passant par Vincent Gallo et Grégoire Colin, la réalisatrice décroche le Lion d'argent à Venise en 1996 pour "Nénette et Boni", exploration de Marseille en compagnie d'un pizzaïolo et de sa soeur fugueuse.

CLAIRE DENIS
La rudesse de cette histoire d'un frère et d'une sœur, dans un quartier populaire de Marseille, déroutera le grand public, qui boudera le film à sa sortie. Avec "Beau travail", un portrait de la légion étrangère à Djibouti qu'elle a réalisé en partie pour la télévision dans le cadre d'une nouvelle série initiée par Arte ("Droite/Gauche"), elle retrouve trois de ses acteurs fétiches Grégoire Colin (héros de Nénette et Boni), Richard Courcet (J'ai pas sommeil) et Alex Descas (S'en fout la mort). C'est en revanche la première fois qu'elle tourne avec Denis Lavant.

Elle apparait devant la caméra en interprétant la mère d'Alice jouée par Sandrine Kiberlain dans "En avoir (ou pas)" de Laetitia Masson. Elle est la cliente asthmatique du salon de "Vénus Beaute (Institut))" de Tonie Marshall.

Elle se lance ensuite dans des projets singuliers, caractérisés par une attention portée aux corps et un refus des dialogues explicatifs  avec "Trouble every day", film de vampires sensuel et sauvage, qui remue la Croisette en 2000. Elle poursuit avec "Vendredi soir", un récit minimaliste d'une rencontre amoureuse, avec Valérie Lemercier dans son premier rôle dramatique.

Elle réalise une errance entre nord et sud, inspirée d'un récit du philosophe Jean-Luc Nancy avec "L'Intrus". En 2005, elle a été membre du jury du Festival de Cannes. Elle est également professeur à la FEMIS. Elle a aussi collaboré avec le groupe américain Sonic Youth, en réalisant le clip de leur chanson Incinerate, issue de l'album Rather Ripped.CLAIRE DENIS

Après s'être consacrée à deux projets hors-fiction, un documentaire sur la chorégraphe Mathilde Monnier, une exposition sur la diaspora africaine, elle se lance dans deux longs métrages très différents. Le premier "35 Rhums", est une évocation d'une tendre relation père/fille, qui fait sensation à la Mostra de Venise 2008. Le second "White Material", un film tourné dans le Cameroun de son enfance avec Isabelle Huppert-Christophe Lambert.
Claire Denis
En 2010 Elle préside le jury Un certain Regard du 63ème festival international du film de Cannes. L'année suivant, elle est membre du jury du 37ème festival du cinéma américain de Deauville.

En 2013 elle revient au cinéma et au Festival de Cannes dans la sélection Un certain regard avec "Les Salauds", un film noir dans lequel elle dirige Vincent Lindon  et Chiara Mastroianni, Lola Creton et une nouvelle fois Alex Descas.

Quatre ans plus tard, elle choisit Juliette Binoche pour interpréter le rôle principal de son film "Un beau soleil intérieur". L'histoire d'une femme, divorcée, un enfant, cherchant le vrai amour.

En 2019, elle est présidente du jury du court-métrage et de la Cinefondtation au 72ème Festival International du Film de Cannes





Claire Denis



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 Claire Denis

 

 

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 CLAIRE DENIS

 

 Panos H. Koutras, Stacy Martin, Claire Denis, Eran Kolirin, Catalin Mitulescu

 

 

 

 

 

 

 

 

 CLAIRE DENISCatalin Mitulescu, Stacy Martin, Clarie Denis, Eran Kolirin, Panos H. Koutras

 

 

 

 

 

 

 

  Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)

 

 



 

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