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| ATOM EGOYAN |
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Réalisateur, producteur, scénariste canadienNé le 19 juillet 1960 au Caire (Égypte) de Joseph et Shushan Yeghoyan, Atom Egoyan est d'origine arménienne, il est élevé à Victoria, dans l'État canadien de le Colombie britannique. Il commence par se passionner pour et à écrire des pièces de théâtre. Ses influences principales sont Samuel Beckett et Harold Pinter.
A 18 ans, il s'installe à Toronto où il obtient un diplôme avec mention à l'Université, il étudie les relations internationales, apprend la guitare et, surtout, commence à réaliser des courts métrages. Il écrit des pièces de théâtre dont une "External affairs" sera jouée à New York.
"Open House", son quatrième, est diffusé sur la chaîne CBC. A la télévision, on le retrouve en metteur en scène et scénariste pour plusieurs épisodes de séries telles que "La quatrième dimension" ou "Alfred Hitchcock présente". Il réalisera d'ailleurs un téléfilm en 1992 pour CBC, "Gross Misconduct", qui raconte les déboires d'un joueur de hockey sur glace.
En 1984, grâce à la vente des droits de "Open House" , il peut réaliser son premier long métrage, "Proches parents", un film dont le personnage central se fait passer pour le fils perdu d'une famille d'Arméniens, au Canada, et qui remporte le Ducat d'Or au Festival de Mannheim. Il est également, pour l'occasion, nominé au titre de Meilleur réalisateur aux Génies, les Oscars canadiens. La CBC l'engage alors pour diriger plusieurs téléfilms et séries.
Son deuxième film, "Family viewing", commence à attirer l'attention des médias sur lui, et reçoit huit nominations aux Génies. Il poursuit avec "Speaking parts" qui est sélectionné pour la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Mais c'est avec "The adjuster" qu'il devient finalement connu d'un plus large public, bien que ce film, étrange, obsessionnel, dérange beaucoup.
Sa marque est encore très nette dans "Exotica", qui est sélectionné à Cannes en 1994 où s'entremêlent les destins de plusieurs personnages avec une boîte de nuit comme décor central. Le film remporte le Prix de la critique internationale et 8 Génie Awards. Des rétrospectives commencent à être organisées en Europe et en 1996, il est membre du jury à Cannes. Il est également fait Chevalier des Arts et Lettres.
En 1996, il dirige à Toronto la production de "Salomé" par la Canadian Opera Company, et rédige le libretto de "Elsewhereless" en 1998 une opérette à laquelle il collabore avec le compositeur canadien Rodney Sharman.
En 1997, Il réalise "De beaux lendemains", d'après un roman de Russell Banks. Le film est présenté en sélection officielle du Festival de Cannes où il reçoit Le grand prix du jury. Il obtient aussi deux nominations aux Oscars.
Il revient à Cannes en 1999, et toujours en compétition officielle, avec le thriller "Le voyage de Felicia" avec Bob Hoskins d'après un roman irlandais de William Trevor. Un film qui marque une rupture avec les précédents opus plus linéaire, plus ouvert, plus accessible à un large public. Le film lui vaut une nomination à l'Oscar en tant que meilleur réalisateur et fait l'ouverture du festival de Toronto et la clôture du festival du film de New York.
"Open House", son quatrième, est diffusé sur la chaîne CBC. A la télévision, on le retrouve en metteur en scène et scénariste pour plusieurs épisodes de séries telles que "La quatrième dimension" ou "Alfred Hitchcock présente". Il réalisera d'ailleurs un téléfilm en 1992 pour CBC, "Gross Misconduct", qui raconte les déboires d'un joueur de hockey sur glace.
En 1984, grâce à la vente des droits de "Open House" , il peut réaliser son premier long métrage, "Proches parents", un film dont le personnage central se fait passer pour le fils perdu d'une famille d'Arméniens, au Canada, et qui remporte le Ducat d'Or au Festival de Mannheim. Il est également, pour l'occasion, nominé au titre de Meilleur réalisateur aux Génies, les Oscars canadiens. La CBC l'engage alors pour diriger plusieurs téléfilms et séries.
Son deuxième film, "Family viewing", commence à attirer l'attention des médias sur lui, et reçoit huit nominations aux Génies. Il poursuit avec "Speaking parts" qui est sélectionné pour la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Mais c'est avec "The adjuster" qu'il devient finalement connu d'un plus large public, bien que ce film, étrange, obsessionnel, dérange beaucoup.
Sa marque est encore très nette dans "Exotica", qui est sélectionné à Cannes en 1994 où s'entremêlent les destins de plusieurs personnages avec une boîte de nuit comme décor central. Le film remporte le Prix de la critique internationale et 8 Génie Awards. Des rétrospectives commencent à être organisées en Europe et en 1996, il est membre du jury à Cannes. Il est également fait Chevalier des Arts et Lettres.
En 1996, il dirige à Toronto la production de "Salomé" par la Canadian Opera Company, et rédige le libretto de "Elsewhereless" en 1998 une opérette à laquelle il collabore avec le compositeur canadien Rodney Sharman.
En 1997, Il réalise "De beaux lendemains", d'après un roman de Russell Banks. Le film est présenté en sélection officielle du Festival de Cannes où il reçoit Le grand prix du jury. Il obtient aussi deux nominations aux Oscars.
Il revient à Cannes en 1999, et toujours en compétition officielle, avec le thriller "Le voyage de Felicia" avec Bob Hoskins d'après un roman irlandais de William Trevor. Un film qui marque une rupture avec les précédents opus plus linéaire, plus ouvert, plus accessible à un large public. Le film lui vaut une nomination à l'Oscar en tant que meilleur réalisateur et fait l'ouverture du festival de Toronto et la clôture du festival du film de New York.
En 2000, il réalise une version filmée de la pièce de Samuel Beckett, "La dernière bande", d'une durée d'une heure. En 2002, le film "Ararat" lui valut aussi quelque renommée, la première mondiale à lieu hors concours au Festival de Cannes 2002. Ce film, qui met en vedette Charles Aznavour et Christopher Plummer, souligne les répercussions personnelles, culturelles et historiques de la génocide des Arméniens qui s'est déroulé en Turquie vers 1915.. Il remporte le Prix Génie du meilleur film.en 2005, il est de nouveau en compétition officielle avec "La Vérité nue", un film à suspense avec Kevin Bacon et Colin Firth dans les rôles d'un duo du genre comique qui est impliqué dans le meurtre d'une admiratrice. Le film a reçu une critique ambiguë, et a échoué au box-office au Canada et aux États-Unis.
Avec "Adoration", il renoue avec l'approche naturaliste de ces premiers films, en se penchant sur la nature des relations d'un adolescent face au moyen de communication que représente Internet. En 2009, il réalise "Chloé", un remake de "Nathalie..." d'Anne Fontaine avec Liam Neeson et Julianne Moore, l'histoire d'une femme qui suspecte son mari d'infidélité.
En mai 2010 il préside le jury de la cinefondation et du court-métrage au 63ème festival international du film de Cannes. Il vit toujours à Toronto avec son épouse, Arsinée Khanjian, une actrice apparue à diverses reprises dans ses films, et leur fils, Arshile.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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