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| JEAN-PIERRE JEUNET |
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Réalisateur, Acteur, Producteur, Scénariste, Directeur de la photographie, Monteur, Chef décorateur, Créateur de costumes français
Né en 1955 à Roanne, d'origine parisienne, Jean-Pierre Jeunet , dés l'âge de 9 ans, bricole des lampes de poche, fabrique des décors et des costumes miniatures pour mettre en scène ses marionnettes. A 17 ans, il travaille au PTT pour s'acheter une caméra et des films super-8. Il réalise ainsi ses premiers courts métrages et étudie les techniques d'animation auprès des studios Cinémation. Il rencontre Marc Caro à l'occasion du Festival d'Animation d'Annecy : c'est le début d'une longue et efficace collaboration.
Il débute dans le métier en réalisant des films publicitaires (Lactel, Buggy, Malabar,...), et des vidéoclips parmi lesquels "La Fille aux bas nylons" de Julien Clerc en 1984 et "Tombé pour la France", d'Etienne Daho en 1986. Il s'intéresse très rapidement au cinéma, avec une prédilection pour le fantastique, mais surtout, pour un cinéma où la forme compte autant que le fond.
A la fin des années
70, il réalise son premier court métrage, "The escape". Il réalise en commun avec le dessinateur Marc Caro des courts métrages d'animation, "L'Evasion" en 1978 et "Le Manège" en 1980, un court fort remarqué qui remporte un César dans la foulée. Parmi leurs courts-métrages, le plus célèbre restant sans aucun doute "Le bunker de la dernière rafale", délire visuel naviguant entre l'heroïc-fantasy et la science-fiction. Tous leurs courts-métrages sont récompensés dans de nombreux festivals, aussi bien en France qu'outre frontières
"Foutaises", catalogue nostalgique des plaisirs de la vie, et réalisé en noir et blanc avec Dominique Pinon dans le premier rôle, sera une autre grande réussite. Finalement, la paire franchit le pas du long métrage en 1991 avec "Delicatessen", l'histoire d'un immeuble dans lequel se déroulent des événements peu orthodoxes au cours d'une étrange guerre. Le film remportera un très grand succès populaire et glanera quatre César (Meilleur premier film, meilleur scénario, meilleur montage et meilleure direction artistique) avant de continuer sa carrière dans le monde entier.
Le second long-métrage mettra près de quatre ans à se concrétiser, mais le projet est de taille. "La cité des enfants perdus" est en effet truffée d'effets spéciaux (17 minutes, pour un total de 144 plans, exécuté par pitof), souvent inédits et nécessitant de tous nouveaux logiciels conçus pour l'occasion. Il remporte le César de la meilleure direction artistique et est distribué dans le monde entier avec succès.
A la suite de la défection du réalisateur anglais Danny Boyle, Il se voit proposer la mise en scène du quatrième épisode des aventures d'Ellen Ripley "Alien, la resurrection". Il poursuit sa route vers les Etats-Unis, et comme à l'accoutumée, il fait équipe avec son complice de toujours Dominique Pinon, et retrouve aussi Ron Perlman, déjà présent dans "La cité des enfants perdus". Le film sera un succès au box-office. En 1998, il préside également le jury de la section "Courts-métrages" à Cannes et prend part au Grand Jury du Festival, aux côtés de Sigourney Weaver et Winona Ryder !
En 2000, il revient en France, pour tourner "Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain", avec Audrey Tautou et Mathieu Kassovitz. Avec ce film, le cinéaste enregistre un succès sans précédent : plus de 8 millions d'entrées. Un triomphe qui lui permet de monter quatre ans plus tard l'adaptation du roman de Sébastien Japrisot : "Un long dimanche de fiançailles"; un projet d'envergure que Jeunet portait depuis dix ans. Pour cette grande fresque romanesque sur fond de guerre 14-18, Jeunet retrouve sa "fabuleuse" actrice Audrey Tautou entourée d'un casting prestigieux, Marion Cotillard, Albert Dupontel, Jodie Foster.
En 2008, il réalise "Micmacs à Tire-larigot"" avec Dany Boon qui remplace Jamel Debbouze. En 2009, il est le président du 35ème festival du cinéma américain de Deauville.
A la fin des années
70, il réalise son premier court métrage, "The escape". Il réalise en commun avec le dessinateur Marc Caro des courts métrages d'animation, "L'Evasion" en 1978 et "Le Manège" en 1980, un court fort remarqué qui remporte un César dans la foulée. Parmi leurs courts-métrages, le plus célèbre restant sans aucun doute "Le bunker de la dernière rafale", délire visuel naviguant entre l'heroïc-fantasy et la science-fiction. Tous leurs courts-métrages sont récompensés dans de nombreux festivals, aussi bien en France qu'outre frontières"Foutaises", catalogue nostalgique des plaisirs de la vie, et réalisé en noir et blanc avec Dominique Pinon dans le premier rôle, sera une autre grande réussite. Finalement, la paire franchit le pas du long métrage en 1991 avec "Delicatessen", l'histoire d'un immeuble dans lequel se déroulent des événements peu orthodoxes au cours d'une étrange guerre. Le film remportera un très grand succès populaire et glanera quatre César (Meilleur premier film, meilleur scénario, meilleur montage et meilleure direction artistique) avant de continuer sa carrière dans le monde entier.
Le second long-métrage mettra près de quatre ans à se concrétiser, mais le projet est de taille. "La cité des enfants perdus" est en effet truffée d'effets spéciaux (17 minutes, pour un total de 144 plans, exécuté par pitof), souvent inédits et nécessitant de tous nouveaux logiciels conçus pour l'occasion. Il remporte le César de la meilleure direction artistique et est distribué dans le monde entier avec succès.
A la suite de la défection du réalisateur anglais Danny Boyle, Il se voit proposer la mise en scène du quatrième épisode des aventures d'Ellen Ripley "Alien, la resurrection". Il poursuit sa route vers les Etats-Unis, et comme à l'accoutumée, il fait équipe avec son complice de toujours Dominique Pinon, et retrouve aussi Ron Perlman, déjà présent dans "La cité des enfants perdus". Le film sera un succès au box-office. En 1998, il préside également le jury de la section "Courts-métrages" à Cannes et prend part au Grand Jury du Festival, aux côtés de Sigourney Weaver et Winona Ryder !
En 2000, il revient en France, pour tourner "Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain", avec Audrey Tautou et Mathieu Kassovitz. Avec ce film, le cinéaste enregistre un succès sans précédent : plus de 8 millions d'entrées. Un triomphe qui lui permet de monter quatre ans plus tard l'adaptation du roman de Sébastien Japrisot : "Un long dimanche de fiançailles"; un projet d'envergure que Jeunet portait depuis dix ans. Pour cette grande fresque romanesque sur fond de guerre 14-18, Jeunet retrouve sa "fabuleuse" actrice Audrey Tautou entourée d'un casting prestigieux, Marion Cotillard, Albert Dupontel, Jodie Foster.En 2008, il réalise "Micmacs à Tire-larigot"" avec Dany Boon qui remplace Jamel Debbouze. En 2009, il est le président du 35ème festival du cinéma américain de Deauville.
Site officiel: http://jpjeunetlesite.online.fr/
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R.)
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