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BALOJI |
Sa discographie et filmographie |
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Rappeur, auteur-compositeur, poète, performeur, styliste, producteur, réalisateur et directeur artistique zaïroisNé le 12 septembre 1978 à Lubumbashi au Zaïre (aujourd'hui République démocratique du Congo), Baloji, de son vrai nom Baloji Tshiani est né d'une liaison illégitime. Il quitte sa mère à 4 ans et part avec son père pour la Belgique. Ils s'installent d'abord à Ostende, puis à Liège. Baloji signifie en swahili « homme de science » et « sorcier » au pluriel. Au début, il ne s'exprime qu'en swahili, et se sent étranger à son entourage. Il apprend le français à l'école, seul Noir de la classe, il est plus une attraction qu'un problème.
Il y découvre le hip-hop à 13 ans, et se passionne pour le tag et la danse. Il s'éloigne du milieu familial et quitte la maison à 15 ans. En maison pour jeunes, il s'investit dans le rap et s’intéresse tout particulièrement au rap d’Akhénaton. Il fait la rencontre de sept jeunes rappeurs et forme avec eux le groupe Starflam et utilise le pseudo MC Balo.
Le groupe décroche un disque de platine avec l’album "Survivant" et fait plusieurs tournées, dont une en première partie d’Assassin, aux côtés de MC Jean Gab. En 2003, ils sortent "Donne-moi de l’amour". A la suite de divergences, il quitte le groupe et la musique en 2004.
Il se lance alors dans le théâtre, écrit des nouvelles et remporte un concours de slam en mai 2005. C'est une lettre de sa mère, qu'il n'a plus vue depuis 1981, qui le poussent à revenir dans le milieu musical. En 2008, il chante en solo et en français et publie son premier album solo, "Hotel Impala". Un album autobiographique dont le nom est celui du motel que possédait son père au Katanga. Il est certifié disque d'or et doublement récompensé aux Octaves de la musique (chanson française et artiste de l'année). Il participe à un concert parisien le 5 avril 2008 à La Cigale, dans le cadre du festival Blue Note.
En janvier 2010, il publie son deuxième album solo, "Kinshasa succursale", jour anniversaire de la table ronde congolaise dont "Indépendance Cha Cha" fut l’hymne et l’emblème interafricain. En 2015 , il publie un nouvel EP intitulé "64 Bits and Malachite". Il reçoit également l'octave Musiques urbaines lors des Octaves de la musique 2015. En 2017, son titre "L’Hiver indien" est présent dans la bande son du jeu FIFA 18.
En mars 2018 il sort son album "137 Avenue Kaniama". Il se verra décerner l'octave musiques du monde pour cet album lors des Octaves de la musique. Le morceau "Peau de chagrin - Bleu de nuit", extrait de l'album, est accompagné d'un clip réalisé par lui-même. L'année suivante, il gagnera un autre octave, celui du spectacle/concert de l'année. L'année suivante, il réalise un court métrage " Zombies" intégré au long métrage "Afrofuturistik". Il est multirécompensé.
Il décroche on premier rôle significatif au cinéma dans "Binti", de Frederike Migom, dans lequel il joue le rôle du père de Bebel Tshiani, qui se trouve être sa fille à l’écran comme à la ville.
Son premier long métrage de fiction "Augure" (Omen) est sélectionné en première mondiale et primé au Festival de Cannes 2023 dans la section Un certain regard.
En 2024, il revient à Cannes pour co-présidé le jury Caméra d'or avec Emmanuelle Béart.
Le groupe décroche un disque de platine avec l’album "Survivant" et fait plusieurs tournées, dont une en première partie d’Assassin, aux côtés de MC Jean Gab. En 2003, ils sortent "Donne-moi de l’amour". A la suite de divergences, il quitte le groupe et la musique en 2004.
Il se lance alors dans le théâtre, écrit des nouvelles et remporte un concours de slam en mai 2005. C'est une lettre de sa mère, qu'il n'a plus vue depuis 1981, qui le poussent à revenir dans le milieu musical. En 2008, il chante en solo et en français et publie son premier album solo, "Hotel Impala". Un album autobiographique dont le nom est celui du motel que possédait son père au Katanga. Il est certifié disque d'or et doublement récompensé aux Octaves de la musique (chanson française et artiste de l'année). Il participe à un concert parisien le 5 avril 2008 à La Cigale, dans le cadre du festival Blue Note.
En janvier 2010, il publie son deuxième album solo, "Kinshasa succursale", jour anniversaire de la table ronde congolaise dont "Indépendance Cha Cha" fut l’hymne et l’emblème interafricain. En 2015 , il publie un nouvel EP intitulé "64 Bits and Malachite". Il reçoit également l'octave Musiques urbaines lors des Octaves de la musique 2015. En 2017, son titre "L’Hiver indien" est présent dans la bande son du jeu FIFA 18.
En mars 2018 il sort son album "137 Avenue Kaniama". Il se verra décerner l'octave musiques du monde pour cet album lors des Octaves de la musique. Le morceau "Peau de chagrin - Bleu de nuit", extrait de l'album, est accompagné d'un clip réalisé par lui-même. L'année suivante, il gagnera un autre octave, celui du spectacle/concert de l'année. L'année suivante, il réalise un court métrage " Zombies" intégré au long métrage "Afrofuturistik". Il est multirécompensé.
Il décroche on premier rôle significatif au cinéma dans "Binti", de Frederike Migom, dans lequel il joue le rôle du père de Bebel Tshiani, qui se trouve être sa fille à l’écran comme à la ville.
Son premier long métrage de fiction "Augure" (Omen) est sélectionné en première mondiale et primé au Festival de Cannes 2023 dans la section Un certain regard.
En 2024, il revient à Cannes pour co-présidé le jury Caméra d'or avec Emmanuelle Béart.
Photos: Thierry Vaslot (A.C.R. /Cine-zoom)
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