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DENIS MÉNOCHET |
Sa filmographie |
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Acteur français
Né le 18 septembre 1976 à Enghien-les-Bains, Denis Ménochet grandit à l'étranger, son père étant ingénieur dans l'extraction pétrolière. Sa famille vit en Norvège, au Texas, en Argentine, en Uruguay et aux Émirats arabes unis. Il se forme au métier de comédien auprès de Lesley Chatterley, Robert Cordier et Jordan Beswich. Formé à l'école Acting International, il apprend à jouer en français et en anglais, langue qu'il découvre très tôt grâce à ses voyages.
Il commence par de la figuration et des petits rôles dans "Caméra Café" et dans les séries TV Aventure et associés. Il enchaine des petits rôles au cinéma dans la dérangeante "Moustache" de d'Emmanuel Carrère en 2004, le film d'horreur "Hannibal Lecter les origines du mal" en 2006 de Peter Webber ou encore le biopic maintes fois récompensé, "La Môme", d'Olivier Dahan.
A la télévision, il s'affiche également dans des séries populaires telles "Julie Lescaut" et "Brigade Navarro". Afin de trouver des offres de collaborations, il fréquente régulièrement la Maison du film court. Il participe à des projets ambitieux comme "Coco Chanel" en 2008 sur l'ascension de l'orpheline devenue reine de la haute couture ou "L'Ecole du pouvoir" de Raoul Peck, qui propose un regard sans concession des coulisses de L'ENA, institution élitiste qui forme la majorité du corps politique et administratif français.
En 2008, il obtient un petit rôle dans "La Très très grande entreprise" de Pierre Jolivet, puis il apparaît dans "Je te mangerais" de Sophie Laloy. Il est révélé au grand public avec le rôle de Perrier Lapadite dans la scène d'ouverture du film "Inglourious Basterds" de Quentin Tarantino où il fait face au chasseur de juifs sadique et déjanté interprété par le génial Christoph Waltz. Véritable révélation, il se voit offrir d'autres petits rôles dans des films américains comme "Robin des Bois" de Ridley Scott.
En 2010, il est à l'affiche de la tragédie historique reprenant l'épisode du Vel d'hiv dans "La Rafle" de Roselyne Bosch. Il s'interpose dans le couple formé par "Joseph et la fille", face à Jacques Dutronc. Il débarque à Cannes pour "Pieds nus sur les limaces" de Fabienne Berthaud aux côtés de Diane Kruger et de Ludivine Sagnier.
En 2011, il fait partie du casting du premier film de Mélanie Laurent en tant que réalisatrice, "Les Adoptés", qui ouvre le festival de Saint-Jean-de-Luz. Il tourne dans la comédie "Le Skylab" de Julie Delpy. Il passe un rôle plus physique dans le film de guerre "Forces spéciales" de Stephane Rybojad , dans lequel il prête sa carrure imposante à un soldat d'une unité d'élite des forces spéciales.
L'année suivante, il est à l'affiche du premier long métrage de Cecilia Rouaud, "Je me suis fait tout petit", dans lequel il tombe amoureux de Vanessa Paradis, et dans le thriller "Dans la maison" de François Ozon, où il a pour partenaires Fabrice Luchini et Kristin Scott Thomas.
En 2013, il joue aux côtés de Valérie Bonneton et de Dany Boon dans "Eyjafjallajökull – le volcan" d'Alexandre Coffre et dans "le Grand Central" de Rebecca Zlotowski où il incarne un mari jaloux, éperdument amoureux d’une Léa Seydoux séduite par Tahar Rahim. Le film est présenté à Cannes. L'année suivante, il est un catcheur aux allures de gangster dans le film de David Perrault, "Nos héros sont morts ce soir".
En 2017, le natif d'Enghien-les-Bains trouve l'un de ses rôles les plus marquants dans "Jusqu'à la garde" de Xavier Legrand, celui du mari violent de Léa Drucker. Une prestation aussi terrifiante que mémorable. Il est nommé au César du meilleur acteur.
En 2018, il retrouve François Ozon pour "Grâce à Dieu" où il campe un homme traumatisé par son viol par un prêtre. Il est nommé au César du meilleur acteur dans un second rôle. Cette même année, il joue un paysan entretenant une correspondance virtuelle douteuse avec une jeune femme dans le thriller "Seules les bêtes" de Dominik Moll. I tourne dans le film d'époque "L'Empereur de Paris" de Jean-François Richet.
Il tourne ensuite à l'étranger "Désigné Coupable" de Kevin MacDonald , "The French Dispatch" de Wes Anderson.
En 2022 il interprète le rôle-titre "Peter von Kant" de François Ozon, il est nommé pour César du meilleur acteur pour ce rôle. Il revient à Cannes pour présenter le thriller "As bestas", de Rodrigo Sorogoyen. Il reçoit le Goya du meilleur acteur décerné par l’académie espagnole du cinéma pour ce film.
En 2023, il est membre du jury du 76ème festival international du film de Cannes présidé par Ruben Östlund.
A la télévision, il s'affiche également dans des séries populaires telles "Julie Lescaut" et "Brigade Navarro". Afin de trouver des offres de collaborations, il fréquente régulièrement la Maison du film court. Il participe à des projets ambitieux comme "Coco Chanel" en 2008 sur l'ascension de l'orpheline devenue reine de la haute couture ou "L'Ecole du pouvoir" de Raoul Peck, qui propose un regard sans concession des coulisses de L'ENA, institution élitiste qui forme la majorité du corps politique et administratif français.
En 2008, il obtient un petit rôle dans "La Très très grande entreprise" de Pierre Jolivet, puis il apparaît dans "Je te mangerais" de Sophie Laloy. Il est révélé au grand public avec le rôle de Perrier Lapadite dans la scène d'ouverture du film "Inglourious Basterds" de Quentin Tarantino où il fait face au chasseur de juifs sadique et déjanté interprété par le génial Christoph Waltz. Véritable révélation, il se voit offrir d'autres petits rôles dans des films américains comme "Robin des Bois" de Ridley Scott.
En 2010, il est à l'affiche de la tragédie historique reprenant l'épisode du Vel d'hiv dans "La Rafle" de Roselyne Bosch. Il s'interpose dans le couple formé par "Joseph et la fille", face à Jacques Dutronc. Il débarque à Cannes pour "Pieds nus sur les limaces" de Fabienne Berthaud aux côtés de Diane Kruger et de Ludivine Sagnier.
En 2011, il fait partie du casting du premier film de Mélanie Laurent en tant que réalisatrice, "Les Adoptés", qui ouvre le festival de Saint-Jean-de-Luz. Il tourne dans la comédie "Le Skylab" de Julie Delpy. Il passe un rôle plus physique dans le film de guerre "Forces spéciales" de Stephane Rybojad , dans lequel il prête sa carrure imposante à un soldat d'une unité d'élite des forces spéciales.
L'année suivante, il est à l'affiche du premier long métrage de Cecilia Rouaud, "Je me suis fait tout petit", dans lequel il tombe amoureux de Vanessa Paradis, et dans le thriller "Dans la maison" de François Ozon, où il a pour partenaires Fabrice Luchini et Kristin Scott Thomas.
En 2013, il joue aux côtés de Valérie Bonneton et de Dany Boon dans "Eyjafjallajökull – le volcan" d'Alexandre Coffre et dans "le Grand Central" de Rebecca Zlotowski où il incarne un mari jaloux, éperdument amoureux d’une Léa Seydoux séduite par Tahar Rahim. Le film est présenté à Cannes. L'année suivante, il est un catcheur aux allures de gangster dans le film de David Perrault, "Nos héros sont morts ce soir".
En 2017, le natif d'Enghien-les-Bains trouve l'un de ses rôles les plus marquants dans "Jusqu'à la garde" de Xavier Legrand, celui du mari violent de Léa Drucker. Une prestation aussi terrifiante que mémorable. Il est nommé au César du meilleur acteur.
En 2018, il retrouve François Ozon pour "Grâce à Dieu" où il campe un homme traumatisé par son viol par un prêtre. Il est nommé au César du meilleur acteur dans un second rôle. Cette même année, il joue un paysan entretenant une correspondance virtuelle douteuse avec une jeune femme dans le thriller "Seules les bêtes" de Dominik Moll. I tourne dans le film d'époque "L'Empereur de Paris" de Jean-François Richet.
Il tourne ensuite à l'étranger "Désigné Coupable" de Kevin MacDonald , "The French Dispatch" de Wes Anderson.
En 2022 il interprète le rôle-titre "Peter von Kant" de François Ozon, il est nommé pour César du meilleur acteur pour ce rôle. Il revient à Cannes pour présenter le thriller "As bestas", de Rodrigo Sorogoyen. Il reçoit le Goya du meilleur acteur décerné par l’académie espagnole du cinéma pour ce film.
En 2023, il est membre du jury du 76ème festival international du film de Cannes présidé par Ruben Östlund.
Photos: Thierry Vaslot (Cine-zooms / A.C.R.)
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