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Accueil Tous les Films Bientôt à l'affiche TENGRI, LE BLEU DU CIEL

TENGRI, LE BLEU DU CIEL

( 16 Votes )

TENGRIZoom Coup de Foudre

Sortie : le 28 Avril 2010

VU - 4 Zooms

Film français, allemand
Réalisé par Marie-Jaoul de Poncheville
Avec Albina Imasheva…
Drame – 1h36 -

Rencontre Ciné-Zoom Photo et Interview avec la réalisatrice au Festival du Film de Sarlat 2009.

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GRAND PRIX AU FESTIVAL DE TUNIS 2009
GRAND PRIX DU PUBLIC AU FESTIVAL DE CABOURG 2009
PRIX DU PUBLIC AU FESTIVAL DE SARLAT 2009

Titre original :  Tengri, le bleu du cielTENGRI  LE BLEU DU CIEL

Distributeur : French distribution


Musique originale de Birgit Løkke, Nikolai Marousitch

TENGRI LE BLEU DU CIEL

Avec aussi :  Elim Kalmouratov, Hélène Patarot, Taalai Abazova, Nikolai Marousitch, Busurman Odurakaev, Askat Sulaimanov, Aibek Midin Uulu…


Site officiel : http://www.tengri-lefilm.com



TENGRI LE BLEU DU CIELL'histoire : Une histoire d'amour nomade au cœur de l'Asie Centrale d'aujourd'hui, parmi les décombres du soviétisme et en pleine renaissance des nationalités. Une jeune fille kirghize et un pécheur kazakh tentent chacun d'échapper à une histoire sans issue. Ils parviennent à se trouver et tentent de conquérir leur liberté. En rupture et en même temps dans la continuité de traditions très anciennes, leur amour, à travers vallées, montagnes, steppes et villes, suit le cours des rivières asséchées qui vivifiaient la terre, et les entraînent vers leur nouveau monde : entre Est et Ouest. Ils tentent de s'inventer un lieu où il ferait bon s'aimer, sur la terre ou dans Tengri, le bleu du ciel... Les montagnes sont pleines de ravins et les chemins d'embuscades... Où arriveront-ils ?

TENGRI LE BLEU DU CIEL

Notre avis : Une histoire magnifique et belle, pleine d'espoir, bien que difficile à vivre, qui nous plonge avec simplicité et vérité  au coeur  d'un récit universel d'aujourd'hui, qui pose la question du statut des femmes dans certains pays, où elles sont prisonnières des traditions et des religions.  Le film est beau, emprunt d'une grandeur d'âme, parfois envoûtant et qui nous entraîne avec les personnages, dans cette poursuite vers la liberté. Les comédiens sont d'un grand réalisme et la musique nous enveloppe dans la beauté des paysage. Un film qui véhicule plein de choses pas si éloignées de nos vies, qu'il ne faut pas manquer. Tengri, que de ciels bleus à entrevoir ! Gérard Chargé - 4 Zooms -

 

Rencontre Ciné-Zoom Photo et Interview avec la réalisatrice au Festival du Film de Sarlat 2009.

Marie-Jaoul de Poncheville "La situation politique est très difficile, le Kurdistan est un pays où il y a une pauvreté totale et la Russie y est encore très présente. Les traditions sont encore très dures envers les femmes, enlever sa femme, c'est une tradition et c'est épouvantable, car rien n'est fait pour arrêter cela. C'est pour cela que j'ai eu envie de raconter cette histoire qui parle d'un amour que les traditions ne permettent pas. J'ai écrit le scénario, sur des témoignages."

"La relation avec les acteurs, qui sont tous du pays, a créé une vrai fraternité. Il faut savoir, qu'au Kurdistan, tout le monde fait du théâtre, il y a une école dans tous les villages. C'est la première fois qu'ils voyaient un film. On a vécu une aventure humaine, quelque chose du réel avec un film de fiction.  Je respecte l'humain et je pense que cela peut toucher plus le public, il faut rester simple et pur au cinéma. C'est ma première fiction et tous les films documentaires que j'ai réalisés auparavant m'ont fait aborder cette situation avec plus de vérité et d'humanisme.  J'ai gardé la langue d'origine, car je pense que l'on ne peut pas transformer le langage, avec le doublage. J'ai toujours été fasciné par ces pays, c'est pour cela que j'ai toujours fait des films sur eux. Fascinée, dès mon enfance, car j'avais un homme qui venait du Tibet, qu'on appelle un grand Miniac "l'homme de la rivière", qui me racontait la vie de ces pays et de ses habitants. J'ai su plus tard, que c'était la vie de ces gens-là, dans ces pays-là que je voulais raconter. Le prochain film que je voudrais faire, c'est sur l'histoire d'une jeune violoniste du 18ème siècle qui a traversé la Sibérie avec son violon, une musicienne que personne ne connaît."

"Il faut savoir aussi qu'au Kurdistan, que les hommes sont payés par les talibans, pour devenir des mercenaires payés par le régime." 

Propos recueillis par Gérard Chargé.

Photo : Gérard Chargé (ACR)

 

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