Zoom Coup de Pouce
Sortie : le 11 Juin 2008
VU - 2 Zooms
Documentaire - 1h30
Rencontre Ciné-Zoom à Paris avec le réalisateur et le producteur Jacques Perrin.
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Titre original : TabarlyDistributeur : Pathé Distribution
Musique originale de Yann Tiersen : disponible sur disques EMI
Avec aussi : ses coéquipiers…
Site officiel : NC
Parrainé par l'Association Eric Tabarly, le film de Pierre Marcel évoque le parcours hors norme du marin et son extrême sensibilité. S'appuyant sur une documentation unique d'archives radiophoniques et audiovisuelles, françaises et étrangères, professionnelles et amateurs, inédites pour la plupart, le documentaire nous fait revivre les courses au large, les arrivées discrètes ou triomphales, en solitaire ou en équipage, au long des trente cinq années de suprématie des Pen Duick sur toutes les mers du monde.
Rencontre Ciné-Zoom à Paris avec le réalisateur et le producteur des photos du réalisateur Pierre Marcel dans cette page en attendant, prises au Musée de la Marine à Paris dans l'exposition consacrée à Eric Tabarly jusqu'au 8 septembre.
Pierre Marcel : "J'ai fait une transat pour faire le film et il faut savoir que je suis skipper sur les Pen Duick depuis 1999. J'ai appris à naviguer avec Desjoyeux et avec Roland Jourdain. Je suis natif de Saint Malo. J'étais dans l'intimité de la famille Tabarly et on a fait redémarrer Pen Duick ensemble. J'avais 23 ans et l'on fait cela depuis 10 ans. J'avais fait 2 films en amateur sur la mer. Je voulais faire un documentaire ludique et accessible à tous et différent dans la forme : j'ai voulu rester avec lui pour la narration du film, que l'on ne voit que des images réelles de lui, inédites , d'amateurs ou de professionnels. J'ai moi-même fait les voix des journalistes (je suis un peu comédien aussi). Il n'y a que deux séquences de reconstitution et c'est précisé. Pour le son, je voulais de vrais sons marins, au plus près de la réalité des sons en mer."
"Tabarly, contrairement à aujourd'hui, n'avait pas besoin de financement pour se lancer dans une course. Il était forcé de faire sans et avec ses fonds propres : il a mis toute sa vie pour restaurer sont premier Pen Duick. A l'époque, en France, on prenait la mer pour travailler, pas pour les loisirs. Tabarly en est le détonateur. Contrairement à ce que l'on pouvait croire, ce n'était pas un homme secret, il aimait chanter pendant des heures sur les bateaux, il a été filmé toute sa vie. A 67, il faisait encore du sport. Il n'était pas un homme d'argent. Il aimer la mer et il a disparu en mer en 1998, juste après le centenaire du premier Pen Duick, sur ce bateau qui a été toute sa vie, dans la nuit du 12 au 13 juin, en mer d'Irlande."
Jacques Perrin : "Je connaissais Tabarly, car je connaissais Jacqueline sa femme, depuis longtemps. Je l'ai rencontré 4/5 fois. Je connaissais l'autre facette du marin, sa discrétion. Jacqueline dit : "Eric était bien l'homme que vous avez imaginé, tel qu'il était." C'est donc la démarche de Pierre qui m'a intéressée. Au départ, par courtoisie et je lui ai demandé de faire ce qu'il ressentait, sans obligations de devoir. Je suis fasciné par la mer et ses horizons, ce sont des espaces qui m'intéressent, c'est pour cela que dans ma carrière, même d'acteur, j'ai accepté de participer à des productions où il était fortement question d'elle. Ce qui m'a plu aussi dans la démarche de Pierre, c'est qu'il ne voulait pas bluffer. Je pense qu'il n'y a rien de plus différent d'un documentaire, qu'un autre documentaire. Celui-ci, c'est l'image de Tabarly vivant."
Propos recueillis et photos par Gérard Chargé.
Photos du réalisateur Pierre Marcel prises au Musée de la Marine à Paris dans l'Exposition consacrée à Eric Tabarly jusqu'au 8 septembre.
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