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LES FEMMES DU 6e ETAGE

( 47 Votes )

LES FEMMES DU 6EME ETAGEZoom Comédie

Sortie : le 16 Février 2011

VU - 3 Zooms

Film français
Réalisé
par Philippe Le Guay
Avec Fabrice Luchini…
Comédie – 1h46
Rencontre Ciné-Zoom Photos et interview avec le réalisateur aux 3 Palmes à Marseille.

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LES FEMMES DU 6EME ETAGETitre original : Les femmes du 6e étage

Distributeur : SND
 
 
Musique originale de Jorge Arriagada
 
Site officiel : http://www.snd-films.com

LES FEMMES DU 6EME ETAGEAvec aussi : Sandrine Kiberlain, Natalia Verbeke, Carmen Maura, Lola Dueñas, Berta Ojea, Nuria Solé, Concha Galán, Marie-Armelle Deguy, Muriel Solvay, Audrey Fleurot, Annie Mercier, Jean-Claude Jay, Joan Massotkleiner, Vincent Nemeth…
 



LES FEMMES DU 6EME ETAGEL'histoire : Paris, années 60. un agent de change rigoureux et père de famille « coincé », découvre qu’une joyeuse cohorte de bonnes espagnoles vit... au 6ème étage de son immeuble bourgeois.
La jeune femme qui travaille sous son toit, lui fait découvrir un univers exubérant et folklorique à l’opposé des manières et de l’austérité de son milieu. Touché par ces femmes pleines de vie, il se laisse aller et goûte avec émotion à des plaisirs simples pour la première fois. Mais peut-on vraiment changer de vie à 45 ans ?

LES FEMMES DU 6EME ETAGENos avis : Un film qui confronte les classes sociales, et qui fait découvrir avec beaucoup d’enthousiasme la vie d’une communauté espagnole. On redécouvre des valeurs  simples, d’entraide et de solidarité à travers 6 femmes. La bourgeoisie se met en retrait, pour laisser place au quotidien de 6 servantes espagnoles qui accomplissent avec fierté et optimisme leurs taches quotidiennes. Un film émouvant, qui rappelle des traditions et des valeurs saines. Un hommage élégant au peuple espagnol. « Ces femmes sont des princesses, ce sont des reines, j’ai voulu les filmer comme des reines, car elles ont une sorte de majesté, elles sont majestueuses. » Dixit Philippe Le Guay. - Manuela Debruyne (stagiaire EJCM) -
 
Une jolie fable nous est ici contée. Celle de la rencontre entre un homme effacé menant sa vie au rythme de la routine quotidienne et d’une joyeuse bande de bonnes espagnoles qui sauront lui apprendre à danser, chanter, rire de bon cœur, apprécier la vie comme elle est. Malgré une fin peut-être un peu trop conventionnelle, le film sait s’enrichir de bons moments d’émotion grâce à cette collision entre deux univers opposés : l’austérité de la bourgeoisie des années soixante avec ses codes extrêmement stricts face à l’exubérance espagnole où chaque sentiment semble comme décupler (la fierté, l’orgueil mais aussi l’amour, l’amitié, les joies,…).
 
Ces femmes qui dès le début du film semblent être présentes partout à la fois dans les chambres de bonnes, dans les appartements de leurs patrons mais aussi en ville dans les squares, les marchés, agissent comme un révélateur, et déclenchent chez Joubert ce besoin de profiter de chaque instant, tardivement puisque cela fait déjà quelques temps qu’elles logent au-dessus de chez lui dans des conditions déplorables sans jamais se plaindre réellement.
 
On découvre ici un Fabrice Luchini tout en retenue, avec une innocence et une naïveté presque enfantine face à la caméra, Sandrine Kiberlain donne quant à elle une véritable dimension à son personnage si froid au premier abord, et les actrices espagnoles partagent avec nous chaque petit moment d’émotion, nous donnent envie de faire la fête avec elles, de profiter de la vie et de se laisser aller à montrer ses sentiments sans le regretter. Une histoire agréable, qui se laisse apprécier et l’on passe un bon moment en compagnie de tous ces acteurs. - Pauline Chambonnet (stagiaire EJCM) -
 
Une comédie sociale, qui soulève le problème de l'enfermement de classe, ainsi qu'une prise de conscience de la part des servis, que les servantes existent et qu'elle sont pleines de vie, bien plus que cette bourgeoisie parisienne coincée dans ses traditions dominantes. Une histoire qui nous rappelle que la lutte n'est pas terminée et qu'il faut réclamer son dû à sa juste valeur et ne pas se laisser faire, afin d'élever les consciences, pour plus de justice et de respect de l'être humain. Il n'y a qu'en le côtoyant qu'on connaît mieux ses difficultés et non en l'ignorant. Un film chorale emmené par un Fabrice Luchini sobre. Gérard Chargé - 3 Zooms -
 
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interview avec le réalisateur aux 3 Palmes à Marseille.

 

* Emission  du 17 février en podcast : Ciné Zooms Dialogue avec… Philippe Le Guay pour LES FEMMES DU 6ème ETAGE sur Fréquence Orange : http://www.frequenceorange.com/index.php?site=files&file=285

Les deux photos ci-dessus : Gérard Chargé (ACR)

 

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