Ciné-Zoom

Zoom Comédie

Film français
Réalisé par Eric Le Roch
Avec les Bodin's…
Comédie – 1h20 -

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Titre original : Amélie au pays des Bodin's

Distributeur : ADR Distributions


Musique originale de Alain Bernard

Notre avis : Un comédie hilarante parfois, qui provoque de véritables fous-rires. Un comique de situation que l'on pourrait rencontrer dans nos vies de tous les jours. C'est exagéré, mais c'est juste et les Bodin's égratignent pas mal de choses au passage qui nous énervent au quotidien, notamment certaines émissions télés ou les rapports avec notre banquier, etc. Un rire ravageur et sain, ça fait du bien et ce n'est pas souvent que l'on rit si volontiers. De plus, on en redemande et l'on a envie de voir le premier, tome de la saga familiale et loufoque : "Mariage chez les Bodin's", si on ne l'a pas vu. le rattraper en DVD, à la vente ou à la location. Gérard Chargé - 3 Zooms -

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec l'équipe aux 14èmes Rencontres du Cinéma de Gérardmer 2010.

Eric Le Roch "On a appelé cette enfant Amélie, parce qu'à la fin de "Mariage chez les Bodin's", le premier film que j'ai fait avec les Bodin's en 2008, on annonçait le fabuleux destin d'Amélie, qui sera la future progéniture des mariés. Avec Vincent, on se connaissait comme comédiens. Les Bodin's voulaient faire du ciné, ils ne savaient pas comment et moi, je voulais faire du cinéma autrement. Ils sont tous les deux, le terreau du film à chaque fois et moi, je leur apporte le côté structuré du cinéma. On était donc en phase, sur comment j'allais travailler. L'univers des Bodin's, est un univers bancal, j'ai aussi réalisé le film, par rapport à cela, techniquement aussi."

"Je suis fan, de l'émission Streap-Tease et du coup, avec leur univers, on s'est dit qu'on allait écrire ensemble une histoire et construire une relation qui ne perdrait pas l'identité des personnages. Le premier film a été tourné en 6 jours, celui-ci en 12 jours. "Amélie..." a été plus laborieux et plus classique à monter, là on n'avait 450 000 €, ce qui n'est pas un gros budget pour un film français. Même avec le succès du premier, on ne nous a pas mis d'argent sur la table. Ce sont les bénéfices du premier, qui ont fait une augmentation de budget et de temps de travail. Il n'y a pas de raison économique à faire ce film, c'est un film de copains, où l'on ressent de l'humanité. Je pense que le rire, ce ne sont pas des formules mathématiques, il n'y a pas de recettes !"

Vincent Dubois "Quand j'ai créé le personnage de la grand-mère il y a 15 ans, c'est mon travail d'ambulancier, qui m'avait permis de voir des gens qui tombent les masques, redevenant eux-mêmes lorsqu'ils souffrent. Du coup, ces personnages font rire tout le monde et les gens de la campagne aussi, car on ne se reconnaît jamais, on a toujours des voisins comme ça ! Je suis issu de ce milieu, et le personnage de Maria, la grand mère a existé et elle a très bien pris ce que nous avions fait, elle était venue nous voir dans nos spectacles. Si elle l'avait mal pris, j'aurai abandonné ces personnages. Il y a plein de gens comme les Bodin's, même si on exagère un peu. Nous les jouons depuis 15 ans, nous faisons ce métier par rapport aux gens et on veut sentir le public. Au début, on était plus des auteurs de gags. Maria Bodin, casse certaines choses de notre quotidien, mais pas gratuitement. On a développé  toute la matière des personnages sur scène : les Bodin's, c'est une partie intégrante de nous-mêmes, ils véhiculent ce qu'on pense. Et de plus, nous faisons souvent des gaffes et des quiproquos comme eux."

Jean-Christian Fraiscinet "On n'aime ces Bodin's, c'est une tendresse pour les anciens et pour leur travail important de ces gens proches de la terre. Dans ce film, tout est neuf et inédit, on n'aurait pas pu le faire, si les personnages n'existaient pas depuis si longtemps. Depuis 15 ans, on a écrit toute la vie des Bodin's. On peut puiser dedans, aussi bien au théâtre qu'au cinéma, tout en restant logique avec les personnages.  Un médecin dure dans le temps, les comédiens, c'est pareil : on a un public depuis longtemps, il nous suit. Cest le parcours qui compte et pas le coup ! On n'a partagé la scène du Palais des Glaces avec Stéphane Guillon, on est assez proche de lui. Parfois, nos textes pourraient être de lui."

Propos recueillis par Gérard Chargé.

Photos : Stéphane Humbert à Gérardmer (CineAlliance) partenaire de Ciné Zooms

Photos de 4 à 5 : Gérard Chargé à Gérardmer(ACR)

L'Interview Vidéo avec notre partenaire CineAlliance.