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QUARTET

( 15 Votes )

QUARTETZoom Coup de Foudre

Sortie : le 3 Avril 2013

VU - 4 Zooms

Film britannique

Réalisé par Dustin Hoffman, d'après la pièce de Ronal Harwood
Avec 
Maggie Smith…
Comédie – 1h38 -

DES PLACES OFFERTES PAR PYRAMIDE SUR : CINE ZOOMS : http://www.cine-zoom.com/adherer-a-cine-zoom-acr/2260-cadeaux-en-plus.htm  

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Rencontre Ciné-Zoom Photo et Interview + Bonus Vidéo pour Gérardmer avec Dustin Hoffman à Paris. 

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SÉLECTION OFFICIELLE HORS COMPÉTITION AU
60ème FESTIVAL DE SAN SEBASTIAN 2012
 
EN AVANT-PREMIERE AUX 3èmes RENCONTRES DU SUD 2013
 
EN AVANT-PREMIERE AUX 17èmes RENCONTRES DU CINEMA DE GERARDMER 2013 
 
QUARTET

 
Titre original : Quartet

Distributeur :  Pyramide Distribution


Musique originale de Dario Marianelli

QUARTETSite officiel : NC

Avec aussi : Tom Courtenay, Billy Connolly, Pauline Collins, Michael Gambon, Sheridan Smith, Andrew Sachs, Gwyneth Jones, Trevor Peacock, David Ryall, Michael Byrne, Ronnie Fox, Patricia Loveland, Eline Powell, Luke Newberry, Shola Adewusi, Jumayn Hunter, Aleksandra Duczmal, Denis Khoroshko, Sarah Crowden, Colin Bradbury, Patricia Varley, Ronnie Hughes, Jack Honeyborne, John Rawnsley, Nuala Willis, Melodie Waddingham, Cynthia Morey, John Heley, Graeme Scott, John Georgiadis, Ita Herbert, Ania Duczmal, Cyril Davey, Esme Penry-Davey, Virginia Bradbury, Isla Mathieson, Iona Mathieson, Claudia Mellor, Penelope Zagoul, Helen Bradbury, Jennifer Spillane, Catherine Wilson, David Christian, Rashid Karapiet, Arther 'Arthuro' Nightingale, Vass Anderson…

QUARTET
L'histoire : À Beecham House, paisible pension au cœur de la campagne anglaise qui accueille des musiciens et chanteurs d’opéra à la retraite, le bruit court qu’une nouvelle pensionnaire arriverait sous peu. Et ce serait une diva ! Pour Reginald, Wilfred et Cissy, le choc est grand lorsqu’ils voient débarquer l’impétueuse Jean Horton, avec laquelle ils triomphaient sur les scènes internationales des années auparavant. L’ambition de Jean et son ego démesuré avaient alors ruiné leur amitié et mis un terme au mariage qui la liait à Reginald. Malgré les vieilles blessures, Reginald, Wilfred et Cissy mettront tout en œuvre pour convaincre Jean de reformer leur célèbre quatuor à l’occasion du gala annuel de Beecham House...

QUARTET
Notre avis : Pour sa première réalisation, le comédien Dustin Hoffman, dirige à la perfection, tel un chef d'orchestre ses comédiens, avec une grande élégance. Une comédie subtile au ton et aux dialogues jubilatoires, que l'on écoute avec une oreille fine comme la musique et les chants proposés dans cette maison de retraite pour musiciens et chanteurs d'opéra. Un regard touchant sur la vieillesse en même temps, qui est un prolongement de vie, plutôt qu'une approche vers la fin. L'amour et la passion guident tous ces pensionnaires. Une première partition à ne pas manquer ! Gérard Chargé - 4 Zooms -

 

Rencontre Ciné-Zoom Photo et Interview avec Dustin Hoffman à Paris. 

 VIDEO : Dustin Hoffman fait un coucou aux spectateurs des Rencontres de Gérardmer  https://www.facebook.com/photo.php?v=10151601972134579&set=vb.569624578&type=2&theater 

Images et photo : Gérard Chargé  
 
Dustin Hoffman "Je n'ai pas vu "La fin du jour" de Julien Duvivier, qui se passe dans une maison de retraite pour comédiens, avec Louis Jouvet et Michel Simon : mais j'ai vu "La règle du jeu" de Jean Renoir et un entretien qu'il avait donné, sur le fait, qu'il faut être réaliste au début d'un film et que le mode change ensuite dans la réalisation. Il disait : "Pour faire un film, il ne faut pas tout savoir et ne pas inventer des choses que l'on ne sait pas". Cela m'a beaucoup aidé pour la réalisation du premier film du jeune réalisateur que je suis (il vient de fêter ses 75 ans). Le public rempli les espaces, comme il disait aussi. C'est le chef opérateur John de Borman qui m'a dit il y quelques années, que je pouvais passer à la réalisation, j'aurais bien voulu avant, mais ma carrière comme acteur était tellement riche, que les producteurs ne voulaient pas miser sur moi derrière la caméra. Il m'a trouvé ce scénario, dont trois réalisateurs avaient laissé tomber. L'auteur lui, avait vu le documentaire "Le baiser de la Tosca", dont il s'est inspiré : un lieu où Verdi avait vécu et où le compositeur avait demandé que tous les chanteurs d'Opéra à la retraite soient aidés dans cette maison faite pour eux."
 
"L'auteur a transposé l'histoire en anglais, et le film, s'est fait naturellement avec une production anglaise, de plus il y avait trois acteurs anglais dans la distribution. J'ai demandé une chose que l'on ne demande jamais aux acteurs : j'ai demandé à Maggie Smith, qui elle aurait aimé avoir comme partenaire, et elle a dit Pauline Collins. Je n'avais pas d'a priori sur les comédiens anglais. Quand j'étais jeune, on avait peur d'eux, parce qu'ils étaient capables de jouer du Skakespeare. Maintenant peu importe la nationalité des acteurs, les comédiens sont universels. Comme acteur, j'avais le sentiment que les comédiens étaient les réalisateurs. J'ai compris en réalisant que les vrais acteurs, ce sont les réalisateurs. Il y a beaucoup d'enjeu et rien ne se fait comme on l'avait prévu, surtout lorsque l'on a peu de budget. beaucoup de choses arrivent par des changements, il faut s'adapter."
 
"J'aurais aimé être pianiste de jazz, une passion pour laquelle je n'étais pas assez doué, mais si je l'avais été, j'aurais laissé tomber la comédie. L'âge rappelle que votre vie est éphémère... Pour que je sois intéressé aux choses, il faut qu'il y ait de l'affect, et pour y travailler aussi. Ce n'est jamais cérébral chez moi, l'émotion n'est pas rationnelle. J'ai approché mon métier de cette façon-là. Quant aux chanteurs d'Opéras, il faut l'être ou pas, comme les danseurs classiques. Ce n'est pas comme un comédien : il faut un don pour la carrière de chanteur d'Opéra ou de danseur, qui sont des carrières brèves à acquérir. Leurs capacités peuvent être retirées du jour au lendemain, dès 40 ans, que comédien, on peut le faire à longue échéance."
 
"Nous parlions de films français au début de cet entretien, je pense que le film de Jacques Rivette "La Belle Noiseuse", évoque parfaitement la façon dont l'Art fonctionne. Le blocage est le mieux qui puisse arriver, car il en sort toujours quelque chose..."
 
Propos recueillis par Gérard Chargé.
 
 
 

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