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SAVAGES

( 14 Votes )

SAVAGES Zoom US

Sortie : le 26 Septembre 2012

VU - 3 Zooms

Film américain
Salma HayekRéalisé par Oliver Stone, d'après le roman de Don Winslow
Avec Blake Lively…
Thriller – 2h10 -

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec Salma Hayek au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 et avec Oliver Stone, Salma Hayek et John Travolta à Paris.

Voir la Bande Annonce dans nos pages

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SÉLECTION OFFICIELLE EN PREMIÈRE AU
38ème FESTIVAL DU CINÉMA AMÉRICAIN DE DEAUVILLE 2012
 
SAVAGES
Titre original : Savages

Distributeur :  Pathé Distribution


Musique originale de Adam Peters
 
 

SAVAGES Site officiel : http://www.savagesfilm.com/ 

Avec aussi : Taylor Kitsch, Aaron Johnson, Salma Hayek, John Travolta, Benicio Del Toro, Emile Hirsch, Demián Bichir, Jana Banker, Candra Docherty, Patrick Fourmy, Gary Stretch, Diego Cataño, Shea Whigham, Karishma Ahluwalia, Joaquín Cosio, Jonathan Carr, Antonio Jaramillo, Jake McLaughlin, Alexander Wraith, Anthony Cutolo, Kurt Collins, Amber Dixon Brenner, Leonard Roberts, Joel David Moore, Ali Wong, Sala Baker…
 
SAVAGES L'histoire : Un diplômé en botanique et marketing, et un jeune vétéran d’Irak, ont monté un business très lucratif en produisant de l’hydro, le meilleur cannabis de tout le pays. Avec une sublime jeune femme, ils forment un trio fusionnel et mènent une vie idyllique en Californie.
 
Mais lorsque la reine d’un cartel mexicain décide de s’installer dans la région et que le trio refuse de travailler pour eux, leur amie est kidnappée et la belle vie tourne au cauchemar… 
 

SAVAGES Nos avis : Oliver Stone aborde une nouvelle fois un sujet controversé : ici, celui de l'univers de la drogue, son trafic, ses bienfaits et ses engrenages irréversibles. Il nous montre que le cannabis peut soulager de nombreuses personnes, atteintes de maladies parfois incurables, mais il nous montre aussi l'envers moins honorable des trafiquants sans scrupules. Au début il montre cela comme une entreprise traditionnelle qui rapporte bien. Les trafics et les trafiquants sont impardonnables et sont des sauvages : le ton est donné assez rapidement par une scène très forte et pleine de réalisme (attention, âmes sensibles s'abstenir), atroce, insupportable, mais les barons et les cartels de la drogue sont vraiment sans pitié et au moins on sait ce que l'on risque, lorsque l'on est un bon botaniste oeuvrant pour de bonnes causes, protégé par la police et associé avec un ami, ancien soldat. Tôt ou tard les narco-trafiquants s'immiscent dans votre business. La police représentée par un flic surprenant représente le pouvoir, acteur et témoin de se qui se passe, essaie de limiter les dégats. Elle ne cache pas le rôle qu'elle peut jouer dans tout cela. Finalement la légalisation et le contrôle par les Etats, ne serait-il pas une solution ? Et puis qu'elles sont leurs véritables implications ? La réalisation est efficace comme toujours, quelques scènes sulfureuses, mais ce qui est surtout le plus remarquable, c'est l'excellent jeu de tous les comédiens. Les apparitions de Travolta sont puissantes et charismatiques avec un brin d'humour. Celles de Benicio Del Toro sont inquiétantes et brutes. Quant à celles de Salma Hayek, elles sont pleines de charmes, parfois cruelles et parfois pleines d'émotion : elle joue la reine d'un cartel mexicain et est sans pitié parfois, et elle est tantôt mère qui succombe aux difficultés de la maternité avec sa fille : le tout avec une pointe d'humour. Gérard Chargé - 3 Zooms -

La bande annonce en version française

 
 
Salma Hayek
Pas d’ennui, mais le film est prévisible. Les clichés ne vous lâchent pas d’une semelle et m’ont fait perdre l’intérêt pour l’histoire. Entre la pauvre petite fille paumée, cet amour à trois à Laguna Beach, l’argent qui coule à flot et le fait qu’Ophélia est appelée par son diminutif « O » (rappelant pour mon plus grand malheur le principe de la série Gossip Girl) : tout cela fait que pour moi, le film s’égare.

Au lieu de retenir les effets visuels travaillés et esthétiques, la fin qui peut surprendre (même si on était averti que la jolie jeune fille n’allait pas mourir) et la qualité du jeu de Salma Hayek, de John Travolta et de Benicio del Toro, on ne peut s’empêcher de garder en mémoire cette série de lieux communs et on fait fi des trois autres personnages principaux qui, censés porter l’histoire, sont fades et l’incarnation même de stéréotypes. Pourtant il faut admettre que l’action est là et nous divertit, si tant est que l‘on se concentre là-dessus et non sur le reste. Caroline Vincent (stagiaire Ciné Zooms de 22 ans) - 1 Zoom -

 

 

 

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec Oliver Stone, Salma Hayek et John Travolta à Paris.  

 

 

 

Oliver Stone "Cette guerre contre la drogue existe depuis 42 ans aux USA, et cela ne marche pas. Les prisons sont remplies et le problème est immense, ce sont les afro-américains qui subissent cela en priorité. C'est ridicule de mettre des gens en prison pour avoir fumé de la marijuana. Les Etats-Unis sont les plus grands oppresseurs en la matière. Je ne suis pas très fan de cette guerre, qui n'amène que la terreur et c'est une guerre que l'on ne peut pas arrêter. Tout le monde est dans ce système, qui coûte et qui rapporte énormément d'argent. C'est un jeu de pouvoir où, personne n'est tout à fait lui-même. Mes personnages représentent cela. Il y a deux fins à ce film : la première était celle du livre, c'est un fantasme et ce n'est pas possible. C'est une fantaisie à travers le personnage de O. Pour moi, la seconde fin, ressemble à ce que je crois : c'est plus cynique. Je dis que la guerre continue et que seuls les petits sont tués. La vérité a sa propre logique ! Je fais des films, pour trouver des vérités et pas pour choquer."

 

Salma Hayek "J'ai des sentiments partagés avec le mot sauvage. J'aime son côté insoumis, rebelle et le fait que l'on soit libre. J'aime la sauvagerie de cette façon-là. Mais l'autre côté, qui me plaît beaucoup moins, c'est l'oubli de la moralité et la non considération des autres humains, pour les détruire et ne pas les respecter. Malheureusement, ce côté sauvage-là, s'est beaucoup trop développé aujourd'hui."

 

 

 

 

John Travolta "Pour moi, le mot sauvage exprime une réaction animale, presque inhumaine. Cela a été un challenge pour moi d'interpréter ce personnage hypocrite, manipulateur et corrompu. J'ai compris que l'on peut faire ce travail au départ pour des bonnes raisons, ce personnage finit par avoir un goût amer sur son travail. A chaque fois, selon avec qui il se trouve, il est un autre personnage, que ce soit dans son travail, avec sa famille ou avec les trafiquants : il est comme un danseur, c'est l'acteur ultime. S'il dit quoi que ce soit, il meurt, c'est un joueur d'échecs. J'ai jubilé à le jouer."

Propos recueillis par Gérard Chargé.

 

Vidéo 1 à Paris : Suite des propos recueillis à la conférence de presse parisienne. (filmée par Films Actus) : Oliver Stone, Salma Hayek et John Travolta répondent à la question de Ciné Zooms (GC), lors de la conférence de presse parisienne pour le film SAVAGES : Comment se prépare t-on pour des rôles comme cela, où il faut jongler entre le drame et la comédie ?
Voir cela de 1'55 à 16'16.

http://www.youtube.com/watch?v=swPkSjoW_Lc&feature=related

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos à Paris : Gérard Chargé

 

 

 

 

Vidéo 2 à Deauville :

Interview Vidéo sans traduction française de Salma Hayek :

 
 
 
Prise de vue/Montage : Stéphane Humbert
(CineAlliance) partenaire de Ciné Zooms.

 

Salma HayekRencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec Salma Hayek au 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville qui a rendu hommage cette année à l'actrice mexicaine.

Lors d’un face à face avec les journalistes et le public, elle se livre, revient sur sa carrière, sur ce qui l’attire dans son métier et évoque certains moments difficiles. C’est aussi l’opportunité pour elle de nous présenter "Savages", le nouveau film d’Oliver Stone et dans lequel elle incarne une baronne de la drogue.

 

Elle débute avec son film référence "Willy Wonka" : « C’est un de mes films préférés. Quand je l’ai vu pour la première fois j’ai réalisé qu’il existait un lieu où la rivière était faite de chocolat, les fleurs faites de bonbons comestibles et que dans ce lieu tout pouvait arriver. En tant que catholique je sais qu’il n’y a qu’un seul chemin et le cinéma me donnait la chance de vivre plusieurs vies à la fois Aujourd’hui c’est différent car je crois en la réincarnation, je n’ai donc plus peur de la mort » dit-elle avec humour.

 

Salma Hayek

Mais la route fut longue et ardue. « Au début je pensais n'avoir aucune chance d’avoir une carrière en raison de mon accent.  On ne me proposait que des rôles de femmes de barons de la drogue avec une seule ligne de dialogue et qui pleurent. Alors c'est vrai qu'aujourd’hui mon rôle dans "Savages" n’est autre que celui d’une reine d’un cartel de la drogue, mais je suis fière de continuer à jouer à mon âge. J'ai 46 ans et pas de botox ! (rires) ». 

 

 

Salma HayekTout le monde sait pourtant que Salma Hayek est une actrice talentueuse. Elle remercie le réalisateur Roberto  Rodriguez avec qui elle a tourné six fois ainsi que sa femme : « Je ne serais pas là aujourd’hui s'ils n'avaient pas été présents. Avant je devais me battre pour n’importe quel rôle stupide. Roberto Rodriguez est très talentueux mais il est juste d’évoquer également son épouse qui est une formidable productrice. Nous sommes toujours de très bons amis ».

 

"Frida" a vraiment été la consécration. Là encore tout a été difficile et elle évoque avec grande émotion cette période de sa vie : « Ce fut le pire moment de ma vie. C’est un projet qui a mis huit ans à se concrétiser. C’est une passion depuis mes 14 ans. Puis l’argent est arrivé comme par magie sur mes genoux  et tout s’est enchainé très vite. Ashley Judd  a accepté un des rôles et Edward Norton a rédigé le scénario gratuitement. Rien n’aurait été rendu possible sans cette chaine d’amitié ».

 

Salma Hayek

Cependant, elle a songé à tout arrêter. Ce sont des réalisateurs tels qu’Alex de la Iglesia, Mathieu Denis qu’elle « adore » et qu’elle considère comme « le prince du cinéma » et Oliver Stone qui lui ont redonné ce goût de jouer. Elle nous explique : « Ce que j’apprécie beaucoup avec Oliver Stone c’est sa façon de procéder et surtout les répétitions. Il m’a poussée pour que je donne le meilleur de moi-même mais c’était frustrant car je ne pouvais faire que quelques prises alors que j’aurais voulu en faire d’autres. Je suppose qu’il a tout de suite aimé ce qu’il a vu. Quand il y avait d’autres acteurs c’était différent, je pouvais refaire les scènes plus souvent. C’était un vrai challenge, je devais prendre mon rôle très au sérieux mais j’ai essayé d’être amusante avec Benicio del Toro à des moments, pourtant, pas drôles du tout. L’idée d’interpréter cette femme était très excitant puisque le milieu de la drogue m’est très familier. C'est un sujet que je connais très bien, étant originaire de Mexico où, les cartels sévissent. Tout est question de vie et de mort entremêlées ». 

 

Salma HayekEnfin, à propos de cet hommage qui lui est rendu, Salma Hayek reste très intimidée : « Ma première réaction a été le choc. Au début c’est assez étrange puis on s’y fait et cela devient agréable d’une certaine façon. Je suis très intimidée par les français car c’est dans ce pays que je suis reconnue. La France m’a tellement apportée. C’est une très belle sensation que j’éprouve maintenant avec cet hommage ». Caroline Vincent (stagiaire Ciné Zooms de 22 ans).

 

 

 

 Salma Hayek
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Photos à Deauville : Thierry Vaslot (A.C.R.) 
 
 
 
 
 
 

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