Sortie Blu-Ray & DVD : le 7 Octobre 2025Sortie en salle : le 28 janvier 1998
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NOUVELLE RESTAURATION 4K
SUPERVISÉE PAR LA FONDATION WIM WENDERS ET MK2 FILMS
UN POLAR SOMBRE SANS CONCESSION
À Propos : "The End of Violence" marque le grand retour de Wim Wenders aux États-Unis, treize ans après son chef-d'œuvre "Paris, Texas". Magnifiée par son casting grandiose – Bill Pullman ("Lost Highway"), Andie MacDowell ("Un jour sans fin") et Gabriel Byrne ("Usual Suspects") –, cette enquête trépidante sur l’envers du décor de Hollywood pointe du doigt les dérives d’une société occidentale superficielle régie par l’image. Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 1997, "The End of Violence" est à découvrir en Blu-ray.
LES SUPPLÉMENTS (EN HD)
. PRÉFACE DE LUC LAGIER
. ENTRETIEN AVEC WIM WENDERS (42 min)
Dans cet entretien filmé en 2025, Wim Wenders se remémore l’aventure "The End of Violence" à travers son casting fabuleux, la musique de Ry Cooder, la violence intra-urbaine de Los Angeles et sa projection officielle pour le cinquantenaire du Festival de Cannes.
. WENDERS ET L’AMÉRIQUE (23 mn)
Luc Lagier – créateur de "Blow Up", le web-magazine d’Arte – retrace la biographie ainsi que la filmographie de Wim Wenders, ses attirances et ses déceptions à l’égard du cinéma américain.
. FEATURETTE (1997 – 6 mn)
. BANDE-ANNONCE DE LA RESTAURATION
Deux hommes sont engagés pour éliminer un producteur de cinéma qui a fait fortune grâce a l'exploitation de la violence. Mais le lendemain, ce sont leurs corps qu'on retrouvés sans vie. L'inspecteur Doc Block est chargé de l'enquête. Il reconstitue le puzzle d'un scénario plausible. Ray Bering, ex-scientifique de la NASA travaillant pour un projet top secret, est par hasard témoin d'une partie des meurtres sur l’écran de contrôle de son laboratoire. Les images qu'il réussit a obtenir sont bizarrement floues. Il prend alors conscience qu'il est lui-même observé...
Notre avis : Un bel esthéthisme (le cadre et la lumière sont toujours aussi soignés chez Wenders et c'est beau - certains plans sont directement inspirés des oeuvres du peintre américain Edward Hopper -), pour une histoire et une action un peu décevantes ici : un polar de production américaine, qui fait regretter les films du réalisateur allemand notamment "Les Ailes du Désir" produit dans son pays et autres road-movies de sa meilleures période, on regrette même l'excellent "Paris Texas", bien qu'il soit aussi produit aux Etats-Unis. Il est difficile ici de retrouver le regard de l'artiste, hormi sa réalisation... Je trouve que les réflexions sur la violence (il pose des questions auxquelles il ne répond pas, c'est un peu frustrant), bien que la mise en abime de cette dernière soit très subtile, est difficilement palpable et cela aurait mérité mieux ! Le scénario est un peu trop flou à mon sens. Un film qui reste mystèrieux et qui m'a laissé sur ma faim, comme à l'époque lorsque je l'avais vu pour la première fois. Comme en peinture, j'ai eu l'impression de voir l'esquisse d'une histoire où quelques coups de pinceau abstraits étaient donnés... Une déception ! Gérard Chargé - 2 Zooms -
