Ciné-Zoom

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BABYLON

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Zoom US

Sortie : le 18 Janvier 2023

VU - 3 Zooms -
Film américain
Réalisé
par Damien Chazelle
Avec Brad Pitt, Margot Robbie, Diego Calva…
Historique – 3h09 -

Pas de rencontre pour ce film, c'est frustrant !

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BABYLON



Titre original : Babylon

Distributeur : Paramount Pictures France
 

 
 
Musique originale de Justin Hurwitz

Avec Brad Pitt, Margot Robbie, Diego Calva, Tobey Maguire, Olivia Wilde, Samara Weaving, Max Minghella, Eric Roberts, Tobey Maguire, Jean Smart, Katherine Waterston, Phoebe Tonkin, Sarah Ramos, Lukas Haas, Spike Jonze, Chloe Fineman, Flea, Jennifer Grant, Jeff Garlin, Todd Giebenhain, Frederick Koehler, Li Jun Li, P.J. Byrne, Jonah Platt, Sean O'Bryan, Raelynn Harper, Olivia Hamilton,Taylor Nichols, Mather, Bourke Floyd, Sara Catherine Bellamy, Anna Chazelle, Azizi Donnelly, Russel Donahue, Michael Dukakis…

BABYLON
 
 
L'histoire : Los Angeles des années 1920. Récit d’une ambition démesurée et d’excès les plus fous, BABYLON retrace l’ascension et la chute de différents personnages lors de la création d’Hollywood, une ère de décadence et de dépravation sans limites..
 
 
 
 
BABYLONNotre avis : Le brillantissime réalisateur de WHIPLASH, puis de LA LA LAND, (2 films qui avaient enchanté le public), nous revient pour notre plus grand plaisir avec une ode au cinéma, mais aussi à travers cela, nous amène à une réflexion sur la transformation décadente future du cinéma ? Damien Chazelle est un virtuose du 7ème Art ! Je vous dis pourquoi dans les lignes qui suivent...
Le film et sa mise en scène, est fou... fou... fou... époustouflant et entraînant à souhait. L'humour parsème le film avec bonheur, et Brad Pitt s'en donne à coeur joie, pour interpréter le personnage de Jack Conrad inspiré d'acteurs comme John Gilbert et Douglas Fairbanks, avec une pointe de Clark Gable : des acteurs qui incarnent le passage du muet au parlant. Bien qu'il montre la décadence et la déchéance de ce monde du cinéma, qui rapporte des sommes folles à ses entrepreneurs, permettant tous les excès comme on le voit dans la scène grandiose d'ouverture, qui mélange le sexe, l'alcool, la drogue et toute la démesure que l'argent permet, nous sommes emportés par le tourbillon hollywoodien. Ce mélange fait que cela n'est pas choquant... c'est un ensemble et l'on pose ses yeux où bon nous semble. On a le choix !
 
 
Par la suite, nous plongeons comme rarement il a été permis au cinéma, dans l'euphorie des tournages de l'époque où se tournait plusieurs films en même temps sur le même plateau. Nous pardonnons les excès de la séquence qui déraille et qui tourne cela à la dérision, c'est génial ! Ensuite, nous passons à la séquence du passage du cinéma muet au parlant, qui est tout bonnement jubilatoire, où les metteurs en scène et les acteurs sont confrontés et obligés de s'adapter à la prise de son directe, avec une grande difficulté, c'est fabuleux et la dérision participe encore à cela !
En tant que spectateurs, nous pouvons apprécier amplement le discours qui est énoncé de différentes façons par les protagonistes : sur le pourquoi du cinéma et ce qu'il procure aux gens. Nous nous y retrouvons complètement lorsque l'on adore cet Art Majeur et nous approuvons ces dialogues qui résonnent en chaque cinéphile ou simple spectateur de divertissements !
La musique est remarquable et rythme parfaitement les séquences, d'ailleurs les deux films cités au début de cet article, sont des musicaux...
 

 
Si le film s'intitule BABYLON, ce n'est pas par hasard, car il fait référence à la ville antique et mythique Mésopotamienne (aujourd'hui l'Irak) : Babylone, qui est décrite comme la demeure de l'abondance et de la vie, pourvue de gloire et de jubilation, car ses habitants libérés de l'oppression peuvent faire la fête en permanence et enfin Babylone était source de prospérité et de la vie de la nation. Une belle métaphore par rapport au monde hollywoodien !
Le jeu des comédiens est tout en leur honneur, Brad Pitt en tête, comme je disais au-dessus, mais aussi l'époustouflante prestation de Margot Robbie est remarquable, que l'on avait vu dans LE LOUP DE WALL STREET et ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD, où dans ce dernier elle interprétait le rôle de Sharon Tate l'épouse assassinée de Roman Polanski. Deux films réalisé  par Martin Scorsese.
 
 
Je reviens enfin sur ma phrase du début où je dis que le film "nous amène à une réflexion sur la transformation décadente future du cinéma ?". Il est déplorable et c'est le seul bémol que je constate : que la fin du film amène à une grande déception envers un tel hommage au cinéma, en polluant celui-ci de deux séquences qui n'ont rien à faire dans un film qui aurait pu être un chef d'oeuvre complet et absolu, mais qui auraient eu leur place dans les films de Tarantino... La séquence où le personnage interprété par Tobey Maguire emmène le personnage de Manny (Diego Calva), dans les sous-sol d'un tunnel où se passe les plus terribles des travers humains, et la séquence d'exécution dans un appartement... De la violence gratuite et démonstrative, qui gâche un peu le plaisir ultime que le film aurait pu procurer. D'ailleurs je ne suis pas le seul à signaler cela, même des spectateurs qui ont vu le film à l'avant-première parisienne, avec la présence de l'équipe, ont déploré la présence de ces deux séquences. J'aurai pu auréoler mon avis de 5 étoiles, malheureusement, il n'en est pas ainsi... Deux séquences incongrues, qui donnent l'impression que les productions veulent mettre les spectateurs au diapason de la violence, comme beaucoup de films Netflix, qui font audience... Voilà, nous sommes dans le ton du film, la décadence des oeuvres cinématographiques est-elle en marche ? Comme à un certain moment il fallait produire des films avec une dose de sexe et d'action. Là cela est empire encore et c'est bien dommage, comme dans AVATAR, LA VOIE DE L'EAU où l'on voit un bras coupé sanguinolent partir dans les airs... La violence à mon avis ne doit pas être banalisée ! C'est peut être ce que le réalisateur voulait faire ressentir, que le cinéma est encore à un tournant de son histoire... Si nous spectateurs, nous avions la possibilité avec le Blu-ray et le DVD futur, d'avoir une version sans ces deux séquences, ce serait parfait ! Gérard Chargé - 3 Zooms -
 

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