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TROIS FOIS 20 ANS

( 11 Votes )

3 FOIS 20 ANSZoom Coup de pouce

Sortie : le 13 Juillet 2011

Vu - 3 Zooms

Film français
Réalisé
par Julie Gavras
Avec William Hurt…
Comédie romantique - 1h28

Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec la réalisatrice et avec Isabella Rossellini à Paris.

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3 FOIS 20 ANSTitre original : Trois fois 20 ans

Distributeur : Gaumont Distribution


Musique originale de Sodi Marciszewer


3 FOIS 20 ANSSite officiel : http://www.gaumont.fr

Avec aussi : Isabella Rossellini, Joanna Lumley, Simon Callow, Arta Dobroshi, Doreen Mantle, Kate Ashfield, Aidan McArdle, Luke Treadaway, Leslie Phillips, Hugo Speer,  Iona Warne, Ryan Quartley, Nicholas Farrell…


3 FOIS 20 ANSL'histoire : Dans une comédie romantique, un homme et une femme s’aiment mais tout les oppose. Alors, malgré la force des sentiments, ils se séparent pour mieux se retrouver. C’est ce qui va arriver à Mary et Adam. Mais Mary et Adam n’ont pas les habituels 20 ou 30 ans, ils en ont presque 60. Cette soixantaine élégante et dynamique de notre époque. Celle qui gère brillamment enfants, petits-enfants, travail et amis avec son cortège de soucis ou de joies. Jusqu’au jour où ils réalisent qu’ils font désormais partie de la catégorie senior… à leur grande surprise… Et ils réagissent de façon tout à fait opposée. Adam est frénétique, dans l’action et le déni. Il a une crise de « jeunisme ». Mary, elle, décide d’affronter la situation en faisant ce qu’elle sait faire de mieux : s’occuper de son mari et de sa famille. Mais sa volonté de bien faire est excessive. Et sa « préparation à la vieillesse » effraye son entourage. Bientôt, le clash est inévitable et la séparation inéluctable. Enfants, petits-enfants, parents et amis vont tenter de les réconcilier… mais c’est finalement la vie qui va s’en charger…

3 FOIS 20 ANSNotre avis : L’histoire d’un couple d’une soixantaine d’année, qui se retrouve, en passant par toutes les habitudes et lassitudes d’un vieux couple. Prendre conscience que l’on a plus 20 ans et repartir d’un autre pied, donne une seconde vie, pour une joie de vivre retrouvée : c’est ce que nous propose Julie Gavras, qui analyse bien le couple. Une étude parallèle sur la construction d’une vie à deux, qui est une belle métaphore avec l’architecture, qui pour une fois est montrée au cinéma dans une fiction, d’une façon assez complète en apportant des réflexions sur les tenants et les aboutissants d’un métier devant tenir compte de l’environnement et des personnes qui vont utiliser les lieux construits. Gérard Chargé - 3 Zooms -
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec la réalisatrice et avec Isabella Rossellini à Paris.
Julie Gavras
Julie Gavras « L’idée du film, m’est venue, lorsque j’accompagnais mon père, pour la tournée de son film « Amen » : les gens faisaient des rétrospectives Costa Gavras, alors qu’il préparait son prochain film. Nous étions-là dans le côté absurde de la chose. Au début, j’ai écrit le film en français, puis l’anglais c’est imposé. La structure familiale qui est dans le film, c’est un peu la mienne. Architecte, c’est assez proche du travail de metteur en scène. Un réalisateur, c’est un peu un architecte. Pour créer ce personnage interprété par William Hurt, je me suis inspiré de Paul Andreux, l’architecte, spécialiste des aéroports. »

« Le rapport à l’âge, c’est la différence de comment on se ressent soi et comment les autres nous voient. »

« J’ai tout fait au départ pour ne pas faire de cinéma, j’ai entrepris des études de droit, et un jour, ma mère, Michèle Ray-Gavras, qui produisait à l’époque un film en Italie, m’a fait traduire le film et j’ai laissé tomber mes études. »

3 FOIS 20 ANSIsabella Rossellini « Ce qui m’a intéressé dans ce film, c’est que c’était un film sur l’âge, que la famille était mélangée (un père anglais, une mère italienne à la base). J’ai trop été cataloguée italienne dans ma carrière : aujourd’hui, les failles sont de plus en plus mélangées et cela ouvre des perspectives pour les acteurs de jouer dans d’autres pays. Même personnellement, ma culture ne correspond pas à ce que je représente au cinéma. Ma mère était suédoise (Ingrid Bergman) et mon père italien (Roberto Rossellini). J’ai aussi aimé le scénario de Julie, parce qu’il parle du couple différemment. Ce ne sont pas les rides qui font peur, c’est d’être marginalisé et ça fait peur de ne plus travailler. Cela fait 10 ans que je n’avais pas eu de rôle aussi important. Depuis ce film, j’ai enchaîné du coup avec 3 films en France. Je pense qu’en vieillissant, on acquiert de la liberté et on fait plus ce que l’on aime. »

Photo et propos recueillis par Gérard Chargé.
 

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