
Sortie : le 30 Avril 2025
VU - 2 Zooms -
Film canadien, français
Réalisé par David Cronenberg
Avec Vincent Cassel, Diane Kruger, Guy Pearce…
Thriller – 1h59 -
BA :
Rencontre Ciné Zooms Photos avec le réalisateur David Cronenberg et son équipe au 77ème Festival International du Film de Cannes 2024.
SÉLECTION OFFICIELLE EN COMPÉTITION
77ème FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE CANNES 2024

Titre original : The Shrouds
Distributeur : Pyramide Distribution
Musique originale de Howard Shore
Avec Vincent Cassel, Diane Kruger, Guy Pearce, Sandrine Holt, Al Sapienza, Elizabeth Saunders, Jennifer Dale, Ingvar Sigurdsson, Jeff Yung, Matt Willis, Eric Weinthal, Steve Switzman, Paddington…
L'histoire : Karsh, 50 ans, est un homme d’affaires renommé. Inconsolable depuis le décès de son épouse, il invente un système révolutionnaire et controversé, GraveTech, qui permet aux vivants de se connecter à leurs chers disparus dans leurs linceuls. Une nuit, plusieurs tombes, dont celle de sa femme Becca, sont vandalisées. Karsh se met en quête des coupables...
Notre avis : Le nouveau Cronenberg est un brin décevant, bien que le scénario soit original et intriguant pour en faire un thriller. Les décors sont de très bonne augure, mais le film ne nous accroche et nous laisse sur notre faim... "Les linceuls"
semble nourri d’un besoin quasi vital de son auteur, puisque de son propre aveu, ce projet est avant tout motivé par le deuil impossible de son épouse, Carolyn, survenu en 2017. Dans un jeu de miroir troublant, Cronenberg imagine un personnage en total reflet de lui-même, allant jusqu’à donner ses traits physiques à son interprète, Vincent Cassel (notamment sa coiffure). Karsch est un homme littéralement rongé par le chagrin suite à la mort de sa femme Becca. Entre le fantastique et le thriller d’espionnage sur fond de paranoïa, l’intrigue déconcerte, avec un récit vaporeux et très bavard qui tend à se perdre dans les délires mentaux de son personnage principal. Le film raconte la douleur de ceux qui restent. Ceux qui, parfois, mettent tout en œuvre pour faire revivre l’être aimé. L’opacité du récit et l’esthétique glaciale de l’ensemble – renforcée par la sublime bande originale du fidèle Howard Shore – rebuteront la plupart des spectateurs. U
n autoportrait métaphorique d’une austérité telle qu’il reste impossible à appréhender autrement qu’en reflet à l’histoire personnelle de son auteur. Néanmoins, le film propose des pistes de réflexion sur notre rapport à la mort de l’autre. Gérard Chargé - 2 Zooms -
Rencontre Ciné Zooms Photos avec le réalisateur David Cronenberg et son équipe au 77ème Festival International du Film de Cannes 2024
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| Photos : Thierry Vaslot (A.C.R. / Ciné Zooms)
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