Sortie : le 3 Février 2010
VU - 2 Zooms
Film français
Réalisé par Eric Lavaine
D'après la série "Le 17"
Avec Kad Merad…
Comédie policière – 1h30 -
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec l'équipe à Paris.
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Titre original : Protéger et servir
Distributeur : Pathé Distribution
Musique originale de William Geslin

Site officiel : http://www.protegeretservir-lefilm.com

L'histoire : Deux flics sont "à la vie à la mort" depuis qu'ils se sont croisés à l'orphelinat lorsqu'ils étaient enfants.
Le premier est un flic très marqué par l'éducation catholique qu'il a reçu à l'orphelinat. De cet enseignement salutaire, il a retenu des valeurs qui font honneur à la police française : le pardon, le partage, la compassion...

Ce ne sont pas les meilleurs flics de France, ni de la région parisienne, ni de leur commissariat... et pourtant ce sont eux qui, sous les ordres du directeur de la police nationale, sont chargés de déjouer une vague d'attentats qui touche notre beau pays..
Rencontre Ciné-Zoom Photos et Interviews avec l'équipe à Paris.
Eric Lavaine "La série "Le 17", on l'avait faite pour Canal +, juste après "H", et j'ai écrit un scénario pour un long métrage à partir de là. L'objet, c'était vraiment de faire rire, avec une lourdeur bon enfant et agréable à la fois. On a tourné, pratiquement avec la même équipe technique, avec 3 mois d'intervalle, après "Incognito", ce qui fait, qu'on avait un dynamisme de continuité, nous pouvions tourner sans rodage. "Protéger et Servir" est plus dans veine de "H", là on a voulu aller à fond dans les vannes. On a oser aller si loin, et c'est sur qu'il y a moins de risques à faire des drames, mais c'est la comédie qui me plaît. C'est énorme de rire, le rire est indécent et les français ont peur d'y aller à fond, pas comme les belges, qui osent. Là on a essayé d'y aller, le film est destiné, à ce que lon s'amuse aux situations. Tout est poussé à l'extrême et réaliser les films que j'écris, me permet d'avoir une écriture plus elliptique. Mes comédiens sont ouverts, envers mes films, parce que je leur parle. En général, les réalisateurs ne parlent pas trop aux comédiens.
Kad Merad "J'avais envie de travailler avec Clovis, car on se sent vite proche avec lui, malgré nos différences de travail, il se prépare plus que moi et veux connaître tout son texte avant le tournage : moi, je suis plus faignant, au jour le jour, cela me convient (rires). On a une vraie complicité dans le film, comme dans la vie. J'aime me laisser surprendre et cet humour potache, stupide, débile me convient. Je me suis marré, mais j'avais honte, quand j'ai vu le film en avant-première, pour la première fois. Je trouve que ça fait longtemps qu'on n'a pas vu un film comme ça en France. Prendre des risques c'est bon et avec ce film, on dépend de nous-mêmes."
"Mi-janvier, je commence mon premier film comme réalisateur. j'ai été bien servi comme acteur, je voulais un peu passer à autre chose, c'est un challenge, derrière et devant ma caméra. Ce sera une comédie sur le mensonge, sur l'abandon et les secrets de famille. Finalement c'est pas drôle ! Je vais tourner dans l'état d'esprit, de la vie comme elle est. Je n'ai pas écrit cette histoir, mais c'est ma femme qui l'a adaptée. Avec le temps, il était incontournable que ce soit moi qui le réalise, car cette histoire m'a bouleversé. Je me sens capable de raconter cette histoire, la raconter simplement, c'est une histoire qui est forte, j'ai vu le film (rires) !"
Clovis Cornillac "Je trouve chez Eric, le petit diable que l'on a en nous, des blagues d'ados pas finies et il ose les mettre en scène. Ces 2 personnages, ce sont 2 enfants qui n'ont pas grandi. J'ai vu le film en salle avec du public, j'ai eu honte aussi de rire des vannes que l'on fait. C'est un film décalé et je l'assume complétement. C'est con, mais ça fait rire, c'était risqué. Cela m'a amusé, quand le duo a été constitué : j'avais rencontré Kad sur "Faubourg 36" et l'on a vécu une vraie complicité. Les comédies que je lis ne ressemble aucunement à celle-là. Je suis friand de paris, sur savoir, si on peut le faire. Faire ça m'éclate, depuis "Brice de Nice", je n'avais pas lu quelque chose d'aussi con (rires). Je peux aller très loin vers des choses très connes. Ce film est un Ovni, il est poussé à fond : on n'a pas de retenue. J'ai plus de facilité à m'abimer moi dans mes personnages, que d'abimer les autres. L'investissement est toujours essentiel pour moi, pour faire un film, quel qu'il soit. Je fais mon chemin dans la diversité."
Propos recueillis par Gérard Chargé.
Photos : Gérard Chargé
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